Je fabrique mon carnet

J’aime l’automne. J’aime la lumière propre à cette saison, l’idée que tout est encore possible pour clore les objectifs de l’année avec le sourire,  mais aussi que Noël et son atmosphère féerique  arrivent tout doucement. C’est le mois idéal pour commencer à réfléchir, autour d’un chocolat chaud, à nos projets et nos rêves pour la nouvelle année qui ne va pas tarder à pointer son nez.

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J’aime le papier, les livres et les carnets. J’aime les toucher. J’aime ouvrir un livre et observer le papier choisi. J’aime le papier à grain, celui qui est utilisé, vous savez pour l’aquarelle ou les belles cartes. J’aime aussi le papier plus fin, recyclé et un peu jauni, pour écrire dessus sans avoir peur de l’abîmer. J’aime l’idée de lui donner une seconde vie.

Trouver le bon papier pour le bon usage n’est pas si facile. Il m’est arrivé des dizaines de fois d’acheter un carnet que je trouvais (bien trop) joli et de ne pas oser écrire dessus parce que je le trouvais trop « élégant » pour y apposer mes notes.

 

 

 

En ce moment, je passe beaucoup de temps à rêver sur mes mots et affiches. J’imagine les futures affiches et les lieux où j’aimerais qu’elles soient proposées à la vente. C’est merveilleux parce que tout me semble possible. Alors, pour ne rien oublier, je confine mes rêves précieusement dans un carnet. Mon carnet est devenu à la fois mon associé et mon confident.

Après la lecture de Fabriquer son livre de Monica Langwe (lisez-le, ce livre est beau et inspirant et vous en ressortez avec l’envie de vous fabriquer mille livres et carnets à vous !) ; j’ai voulu imaginer un carnet à moi, un carnet qui serait le lieu idéal pour écrire mes souhaits et mes rêves pour les mois à venir.

Un carnet où je pourrais ajouter si je le désire des feuilles toutes prêtes et pour lequel je choisirai mon papier. Cela peut aussi être un formidable cadeau de Noël.

Pour vous aider à remplir votre carnet, j’ai imaginé des feuilles à imprimer et glisser à l’intérieur. J’ai imaginé des feuilles à la fois pratiques, esthétiques et inspirantes avec des belles citations. D’ailleurs, avez-vous des citations préférées ?

Vous y trouverez des feuilles pour noter les bases de vos rêves et projets (avec des questions utiles pour le débuter !), des feuilles pour organiser votre semaine et encore des feuilles vides pour y déposer tout ce qui vous passe par la tête !

Sur chaque page, en bas à gauche, vous pourrez noter le numéro de page. L’idée est que vous imprimiez chaque page plusieurs fois et que vous rangiez ensuite vos pages de la façon dont vous le souhaitez afin de vous confectionner un carnet en fonction de vos besoins.

L’idéal (et le plus simple !) est de l’imprimer sur du papier A4 puis de plier en deux afin d’obtenir un format A5. Pour la couverture, je vous conseille de l’imprimer sur du papier plus épais (250 grammes).

Et si vous n’avez pas encore le temps de vous créer votre carnet, vous pouvez toujours imprimer les pages et vous en servir séparément, ou mettre un trombone ou une agraphe (cela fonctionne parfaitement aussi !).

Vous nous montrerez votre carnet ?

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Des mots et des affiches


 

 

En janvier, j’écrivais mes vœux 2018 : les deux verbes fondateurs de mon affiche-voeux était « oser » et « accepter les mains tendues« , pour en filigrane, grandir et réaliser mes rêves. Parce qu’à trente ans, j’ai décidé qu’il était l’heure d’allumer les étoiles et de croire en soi.

Et pour accepter les mains tendues, il faut oser, oser demander, oser dire les choses je veux dire. C’est ma mission secrète de l’année : oser.

Je suis convaincue qu’oser demander est une force, et non une faiblesse. Oser demander, c’est donner la possibilité à l’autre de nous aider. C’est aussi lui donner la possibilité de nous apporter, à son tour, son aide. C’est oser montrer sa vulnérabilité et devenir plus fort ensemble. C’est, d’une certaine façon, grandir.

 
 


 

 

Alors, voilà, aujourd’hui, j’ose demander. J’ose vous demander, pour la première fois depuis l’ouverture du blog, un peu de votre temps et quelques mots. Si j’avais une lampe magique et qu’il me restait qu’un seul vœux à réaliser, je demanderais à l’univers de me donner un coup de pouce pour réaliser mes rêves. Je dis souvent que mon blog est une lampe magique et cela tombe bien : alors cela tombe bien et c’est ici que je murmure mes rêves de mots et d’affiches depuis un mois.

Je ne sais pas si vous croyez à la théorie de l’attraction. Je crois que lorsqu’une chose nous rend très heureux, elle nous permet de dégager une certaine forme d’apaisement et d’énergie positive. Et que cet apaisement et énergie positive sont, en quelques sortes comme des aimants, et attirent ces émotions-là. Ce sont nos pensées qui créent notre réalité, et non l’inverse. Lorsqu’on a compris ça, beaucoup de choses changent et semblent tout à coup beaucoup plus simples : plus on on a tendance a observer la vie de manière positive, plus on se focalisera sur le positif et plus notre quotidien nous semblera tout à coup joyeux, enthousiasmant et simple – c’est d’ailleurs la mission secrète de mes affiches et des messages positifs qu’elles véhiculent.
En décidant de manière consciente de se concentrer, volontairement, sur le positif, on aura tendance à échanger avec des personnes qui partagent la même vision de la vie que nous, à se concentrer sur des détails et étapes qui vont dans ce sens-là, et tout semblera se mettre en place de manière plus naturelle et fluide. L’inverse est aussi vrai : plus on broie du noir, plus la journée ne nous semble pas aller comme on voudrait, plus on aura tendance à se concentrer sur le négatif et à dire qu’aujourd’hui, vraiment, tout va mal.
Clotilde l’explique très bien dans son podcast sur la théorie de l’attraction si le sujet vous intéresse – vous verrez, ça change littéralement la vie.

Alors, pour Les mots à l’affiche, j’ai décidé de me focaliser sur le positif, en étant persuadée que l’univers m’apportera, en écho, son lot de belles choses, de magie et surprises.

 
 


 

 

Dans ce sens, la semaine dernière, j’ai eu une idée. Je me suis dit, mais oui, mais oui, il faut que j’écrive sur le blog, il faut que je demande, mais oui, mais oui, si je ne demande pas, PERSONNE ne peut deviner ce qui se passe dans ma petite tête.

Je crois que vous l’aurez compris, je cherche doucement à faire connaitre mon bébé projet Les mots à l’affiche: bébé, pas juste parce qu’il est petit, mais surtout parce que je le porte en moi depuis des années et que j’y ai glissé beaucoup, beaucoup, de moi à l’intérieur et que je veille sur lui jour et nuit.

Je tourne tout ça dans ma petite tête pour faire au mieux, pour le faire en fonction de mes valeurs et de mon éthique aussi. J’ai besoin de douceur et d’y aller mon rythme. Je place la force des mots au centre du projet. J’apprends aussi la patience. J’ai l’impression que c’est très très très long -alors qu’en vrai, non, cela fait quatre petites semaines qu’il est né.

Alors, voilà, j’ai vraiment besoin de vos retours et de vos ressentis. J’ai besoin, si vous croyez vous aussi que les mots façonnent le réel que vous partagiez mon projet que cela soit en en parlant à un ami, sur votre blog ou déposant un message sur les réseaux sociaux. Si vous avez une petite affiche chez vous, vous pouvez prendre une photographie et la publier sur Instagram en taguant Les mots à l’affiche (@lesmotsalaffiche). J’essaie doucement de faire connaitre le mot magique : #lesmotsalaffiche ! Si vous connaissez une jolie boutique, un lieu ou un magazine qui pourrait vouloir en parler, vous pouvez me glisser un petit mot à may@viedemiettes.fr ou dans l’espace commentaire. Vous pouvez enfin glisser un petit avis sur Google ou Facebook. Tout ça, cela m’aide beaucoup.

Et puis, au delà de tout ça, je prends toutes les idées lumineuses et ondes positives.

 

 

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Guide juridique pour blogueurs


 

 

Cela fait deux ans que je couve ce guide juridique du blogueur en silence. Deux ans quand que j’en parle parfois à demi-mots quand on me demande mes projets et sur quoi je travaille en ce moment. Deux ans que je l’imagine et que je photographie en pensant à lui.

Et pourtant, depuis vendredi, depuis que je l’ai entre mes mains, je ne sais pas trop comment en parler. Je souris, parce que quand j’ai lu mardi les mots de Sandra sur notre livre, je me suis reconnue.
Je me suis reconnue à minimiser sa sortie. Je me suis reconnue à dire que ce n’est qu’un guide juridique, pas un roman. Qu’on pourrait me féliciter le jour où, justement, j’écrirais un roman. Que non, ne l’achète pas pour me faire plaisir, voyons. Et puis, bien sûr, que tout le travail était pour Sandra. Que je n’avais fait qu’apporter mon point de vue de consultante en communication. Et puis, bien sûr, que mes photographies n’était pas à la hauteur de ses conseils et préconisations, que j’aurais dû faire mieux.

Je minimise parce qu’en vérité, je suis très heureuse de ce livre : très heureuse de l’avoir écrit, main dans la main avec Sandra. Très heureuse qu’il ai vu le jour, par hasard, le jour des dix ans du blog et de l’ouverture de Les mots à l’affiche. Très heureuse d’être éditée chez Eyrolles. Pour l’anecdote, depuis que j’ai terminé mes études, je rêve d’être publiée chez Eyrolles. Leurs ouvrages techniques m’ont accompagnée durant toutes mes études. Cela me semblait un rêve inaccessible. En six ans, on m’a proposé à deux reprises d’écrire un livre sur la communication en ligne. J’ai refusé les deux fois. Je rêvais d’une maison d’édition qui ferait référence et dont le nom parlerait à tout le monde. Alors, quand Aude nous a contacté il y a deux ans, mon cœur a fait des boums et des bang.

Alors, oui, je suis très heureuse et fière de ce guide juridique. C’est le livre que j’aurais aimé lire quand j’ai commencé à avoir un blog d’un peu plus grande. Ce sont les conseils que j’aurais aimé recevoir d’une amie. Et pour une fois, on va dire que je vais essayer de garder tous les mais, et tous les « j’aurais pu faire mieux » éloignés de mon esprit. Ce livre-là, c’est un peu notre bébé. C’est le fruit de notre collaboration entre Sandra et moi, et je crois qu’il est à notre image : à la fois sérieux, professionnel et tout en étant rédigé avec beaucoup d’amour et de bienveillance.

Ce livre-là, c’est le tout premier – et j’espère déjà secrètement que cela ne sera pas le dernier.

 


J’ai pris les photographies hier chez Deedee.

 
 
 

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