Un bouquet à imprimer pour la fête des mères


Bouquet de fleurs à imprimer

Chaque année, c’est le même rituel. Quelques semaines avant la fête des mères, je m’enthousiasme à préparer une petite surprise pour ma maman. J’apprécie ces moments où je m’offre du temps pour préparer, à une personne que j’aime, quelque chose avec mes mains et mon cœur. J’aime créer et imaginer la réaction de la personne.  Cela n’a pas besoin d’être exceptionnel, de demander des mois de préparation ou d’une technique folle.

Non, l’essentiel me semble être l’intention que l’on y met. Cette année, j’ai eu l’idée d’offrir un bouquet de fleurs en papier, un bouquet qui restera et où je pourrais même y cacher quelques mots doux sur certaines feuilles.

La chose chouette avec ce bouquet est qu’il est très facile à réaliser et que l’on peut le personnaliser en ajoutant des mots sur des feuilles, et même des fleurs si vous aimez dessiner.

Il sera parfait pour une activité à faire avec des enfants. Il s’adapte tout aussi bien quand on a trente ans et que l’on veut offrir un cadeau délicat et poétique à sa maman.

 


Bouquet de fleurs à imprimer

 

Pour réaliser un bouquet de fleurs à imprimer pour sa maman, il vous faudra juste une imprimante, de la colle, du fil de fer, des ciseaux et du papier. Pour le papier, veillez à prendre avec un grammage assez important afin que le fil de fer ne se voit pas au travers.

Matériel

  • – de la colle et des ciseaux
  • – du fil de fer
  • – du masking tape ou du scotch
  • – une imprimante et du papier un peu épais (250g/m2 est parfait !)
  • – du ruban et c’est tout !



Bouquet de fleurs à imprimer

Vous pouvez si vous le souhaitez, et pour un cadeau plus majestueux coller votre bouquet sur une feuille avant de le glisser dans un cadre.

Vous pouvez également réaliser vos propres fleurs en vous aidant, par exemple, du livre Aquarelles Florales et poétiques

Vous nous montrerez vos bouquet de fleurs en papier ?

 


Bouquet de fleurs à imprimer

Vous aimerez aussi
C'est promis

La mer comme boussole


Il y a un peu plus d’une semaine, je soufflais mes trente-et-une bougies. Il faisait beau, il faisait bleu.

Sur un coup de cœur, après un dîner attendu chez Yannick Delpech, je roulais vers le sud sans connaître la destination. Les vitres ouvertes, il faisait doux ce soir-là. C’était minuit ou une heure et j’étais libre. Qu’importe la fatigue et les heures de route, je voulais me réveiller avec la mer. Je voulais du soleil et de l’inattendu pour ce premier jour de presque grande.

C’était mon caprice d’anniversaire. Je voulais oublier les obligations d’adulte qui font que, l’on oublie trop souvent, ses désirs profonds en chemin. J’avais trente-et-un-an et je voulais voir la mer.



Au réveil, je découvrais cette vue-là.

Je me suis promis que cette année serait à cette image : surprenante, lumineuse et avec un goût de dolce vita et de poésie. De ce port, rien ne semblait vraiment important ou grave.

D’ici, j’ai repris ma respiration. J’ai repoussé quelques rendez-vous et fais la sieste au soleil. J’ai partagé des paellas et dévoré du pan con tomate. J’ai échangé sur Skype, avec quelques clients. On pouvait entendre le bruit des vagues en fond. Je me suis perdue dans les petites ruelles de Begur et siroté un cafe con leche sur la place centrale. Plus tard, j’ai longé la mer et je me suis laissée absorber par l’horizon bleu.

J’ai écrit, pris des photographies et trinqué à l’inattendu, aux rêves et aux beaux jours. J’ai imaginer les prochains douze mois à venir et c’était doux.


On n’est toujours pas sérieux quand on a trente-et-un ans et c’est une merveilleuse nouvelle.

Vous aimerez aussi
C'est promis

Et le printemps,


 

L’hiver a filé. Comme toujours, j’ai oublié le temps.

J’ai dormi, beaucoup. J’ai lu des livres. J’ai très peu écrit. J’ai puisé dans les journées glaciales le temps pour ralentir et me retrouver en tête à mots. J’ai souri, à chaque fois, que je levais la tête et lisais « 2019, au ralenti » sur le mur rose en face du bureau. Je ne pouvais pas vraiment me reprocher de ralentir, c’est ce que je m’étais souhaitée, en imaginant 2019.

Ce qui est doux à trente ans est que l’on commence à se connaitre. Je me débats moins. Je ne panique plus. Je sais bien que mon énergie dort pour quelques mois, qu’elle suit le rythme des saisons. Je sais aussi que je ne peux pas lutter contre la nature. Je sais et j’attends. Je me laisse bercer. Je regarde la pluie tomber par la fenêtre. J’allume des bougies. Je respire en attendant le printemps.

Et puis, un après-midi, je sors le bout de mon nez. Je marche. Je n’ai pas froid. J’oublie l’écharpe et les gants au fond du sac. Avec Holly, on marche jusqu’à l’herbe jusqu’au soleil jusqu’à cette petite vie-là presque oubliée. On respire la lumière et on s’offre cette parenthèse des jours lumineux juste à nous. On n’a pas froid, on oublie de trembler. Il fait bleu, il fait beau.

Oh, les beaux jours sont là.

 

 

 

 

Vous aimerez aussi
C'est promis