Mon joli semainier à imprimer



J’organise mes semaines

 

La rentrée est là. S’il y a bien une chose que j’aime avec la rentrée, c’est sa ribambelle de fournitures à acheter. J’aime renouveler ces petits objets qui m’entourent et m’aident au quotidien. Il faut que cela soit joli, lumineux et pratique. J’ai besoin de me sentir bien. C’est ma façon de rendre le travail plus agréable et joyeux.

Cette année, si c’est ma première rentrée qui ne rime pas avec école, je ne compte pas pour autant laisser cette jolie tradition. Changer ses affaires, acheter quelque post-it qui sentent bon la nouveauté, repenser l’organisation de son bureau, c’est une façon de ne pas laisser la rentrée passer inaperçue. Une façon aussi de prendre le temps de marquer ce nouveau départ et de s’arrêter de courir un peu.

J’aime septembre pour cette fraicheur et son enthousiasme qui s’infiltre un peu partout. En septembre, je fais le point, j’ai l’impression que tout est possible et j’ai mille projets. Je suis reposée, j’ai encore plein d’énergie pour finir l’année. C’est le moment idéal pour faire un mini-bilan des résolutions prises en janvier et de continuer avec le sourire.

Alors voilà, j’ai préparé mon organisateur. L’organisateur, c’est un peu mon meilleur ami et mon confident durant la semaine. Je lui confie mes pensées et les petites choses à faire. Quant c’est fait, je lui dis et je barre la tâche – c’est sans doute le meilleur moment. Je gribouille aussi des souvenirs, des projets et des sourires. Se souvenir des belles choses, c’est essentiel.

J’en voulais un tout neuf, tout coloré, tout pétillant. Alors, le voilà. Il sent bon la rentrée et j’espère qu’il vous plaira autant qu’à moi.

Et hop, vous pouvez télécharger l’organisateur a imprimer par ici. Il y en a un autre plus ancien par ici, et un second par ici.

Belle rentrée à tous !

 


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Porto – informations pratiques

Informations pratiques de Porto


 

Pour finir cette série d’articles sur Porto, voici quelques adresses et lieux chouettes que j’ai pu tester qui m’ont particulièrement plu.  C’est aussi ma façon à moi de prolonger encore un peu les vacances.

Commençons par les nombreuses caves à vin de Porto. On associe souvent le tourisme de Porto avec son vin. J’ai testé la Cave de Calem. La visite était suivie d’une dégustation et d’une prestation de Fado.  Il faut faire attention lorsque vous réservez et si vous désirez absolument avoir une visite en français. Lorsque nous sommes arrivés, la visite initialement prévue en français s’était transformée en anglais. N’hésitez pas à insister si vous y tenez absolument.

Ensuite, je ne pourrais que vous conseiller d’aller manger au restaurant de la Casa de la Música. Cela sera l’occasion de découvrir le bâtiment conçu par Rem Koolhaas. Le repas a été parfait. C’était très bon, le service irréprochable et les plats joliment présentés. Et, ce n’était pas excessif. Nous en avons eu pour 60/70 euros avec un menu, un menu à la carte – les deux avec dessert –  et une bouteille de  vin. Le restaurant se transforme au alentour de 23 heures en salle de concert. C’est aussi l’occasion de savourer un bon repas en profitant du concert. Le restaurant se situe tout en haut de la casa de la Musica et offre une vue panoramique de la ville de Porto. Bref, parfaitement parfait.

Lorsque vous serez au centre ville, vous pourrez vous reposer – Porto monte et descend sans cesse ! -, en allant siroter un verre au Majestic Café. C’est un café ancien dans un style baroque. C’est l’endroit idéal pour reprendre des forces avant de continuer la visite de Porto.

N’oubliez pas, non plus, d’entrer au sein de la gare São Bento. Les azulejos sont tout simplement magnifiques.

Enfin, plusieurs d’entrevous me l’avez conseillé avant de partir : la visite de la bibliothèque Leelo. C’est tout simplement éblouissant, surprenant, fou, parfait. C’est la librairie que l’on voudrait tous avoir à coté de chez soi. Il est même possible de boire un café au dernier étage de la bibliothèque. Si vous allez à Porto, ne la ratez pas !

Et l’essentiel, ouvrez grand les yeux ! Partez à la rencontre des portuans – si vous ne parlez pas, comme moi, portugais, n’hésitez pas à parler espagnol-français-anglais. La richesse d’un pays, d’un lieu se construit avant tout part les personnes qui l’habitent.

J’ai été touchée par la gentillesse des portugais et leur effort pour nous comprendre. C’est la première fois que je ressens cela aussi fort lors d’un voyage. Je me suis sentie vraiment la bienvenue. Tous, ont eu un petit mot gentil, un conseil, une anecdote pour que l’on se sente bien et que l’on découvre les meilleurs aspects de Porto. C’est doux de se sentir si chaleureusement accueilli dans un pays, et cela donne envie d’y retourner.

 


Le voyage sur Porto s’achète déjà. J’espère vous avoir donné envie de visiter cette ville qui m’a beaucoup touché. Il y a de nombreux vols vers Porto. Alors, pour (long) week-end, cela peut être plutôt chouette.

Vous pouvez toujours retrouver le premier article, le second sur la Pousada, et le troisième sur Porto.

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Vers le Sud


On pose nos bagages en Espagne ?

 

Je me souviens la dernière fois où j’avais fermé la porte de l’appartement. C’était en juillet, je pleurais. Je savais que cette ville allait me manquer. Je ne savais pas encore comment. J’avais serré les petits poings et m’étais promis d’y revenir. Dans moins d’un an, croix de bois, croix de fer.

Le 11 août, je revenais sur mes pas. J’avais l’impression que cela faisait une éternité. Deux ans, deux ans où j’ai repoussé mes envies d’Espagne. Durant le trajet, les images se cognaient. Depuis ce départ, la vie s’est imposée. Parfois, je m’en mords les lèvres de me laisser autant glisser et de ne pas attraper le temps qui passe. De ne pas prendre le temps qui passe.

Mille fois durant le trajet, j’ai eu envie de tout plaquer. Voyager-enseigner-créer-vivre. Tout. Les longs trajets sont le moment idéal pour faire le point. Et rêver plus que de mesure. Dans le lecteur CD, il y avait toujours ce vieil album de Biolay qui tournait en boucle. Les sept heures de route se sont évaporées.

A l’arrivée, il faisait une chaleur moite, une chaleur qui enveloppe. La fatigue collait au front. Un sourire accompagnait à chaque respiration. A nouveau, j’étais à Valencia. Comme avant, j’ai dormi avec la fenêtre grande ouverte. Il n’y a qu’en Espagne où le bruit de la rue ne me dérange pas.

Cette semaine-là, on a beaucoup discuté. En quelques jours, on est allés, plus de fois, à la plage que lorsque j’y vivais. On a cuisiné,  ensemble. J’ai retrouvé mes marques. Il fallait que je vois que tout était toujours là. A sa place. L’université, mon ancien appartement, la mer à perte de vue. Aller à Port Saplaya, me perdre dans la vieille ville, manger dans le restaurant chinois du coin de la rue. On a trinqué dans le bar d’en face, les mojito avait toujours le même goût. On a passé plusieurs soirées au 100montaditos, tissé des histoires en deux langues, programmé des futurs voyages.

Au début de la semaine, on a pris la voiture et on est partis tous les quatre vers le Sud. Le voyage sentait la bonne humeur. A Cordoue, on a mangé le meilleur salmorejo d’Espagne, découvert ses ruelles et ses patios fleuris. On s’est perdus et retrouvés face à sa mosquée. A l’intérieur, sa beauté nous a rendu muet. A Grenade, on a mis vingt minutes pour se garer dans la petite place et faire enfin nos premiers pas dans la vieille ville. A chaque respiration, une odeur d’oranger s’infiltrait dans nos poumons. On a visité le vieux marché arabe, refait le monde autour d’un verre de Tinto de Verano et fini la soirée au bar d’en face de l’hôtel parce qu’il portait mon nom. L’Alhambra, cet air de flamenco qui flotte dans les rues, la cuisine Andalouse, c’était parfait.

Le 18 août, c’était déjà l’heure du départ. On s’est promis de se revoir, tous, bientôt. Le 20 août, à 8 heures, je regardais les appartements à Valencia avec vue sur la mer.

 

 


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