Et, ne pas oublier de vivre
Le mémoire prend une grande place dans mon quotidien. J’ai attendu ce moment. Je fais partie de ces personnes qui aiment gribouiller-lire-analyser-rédiger. Le mémoire, c’est un grand petit quelque chose. Un travail réflexif dont je pourrais être un peu fière. Une façon d’aller au delà de soi. Une façon de boucler joliment ces années universitaires.
Lorsqu’il a fallu trouver le sujet, j’ai mis énormément de temps. Je ne voulais pas un sujet par défaut. Et puis, j’ai fini par le trouver ce sujet qui me parle et qui m’est propre. Un sujet dans lequel je me retrouve et qui me donne envie de m’y plonger même quand la fatigue s’accumule. J’ai choisi d’analyser les blogs, et plus particulièrement la relation entre identité en ligne et identité virtuelle sur les blogs intimes. Je m’intéresse à leur rapport, leur influence et évolution.
Le mémoire est un travail qui demande du temps, de la réflexion et beaucoup de remise en question. C’est un travail sur une année entière. J’ai rédigé 100 pages et j’ai encore l’impression d’être au début de cette recherche. Je commence tout juste à y voir un peu plus clair. Je sais déjà qu’il va me falloir rayer encore beaucoup de choses, reprendre, rédiger afin d’essayer d’obtenir une analyse un peu plus juste et plus fine.
Au départ, j’avais en tête d’ouvrir un blog – ou de poster quelques billets ici – sur le sujet. Je suis persuadée que je ne suis pas la seule intéressée par cette problématique et que le partage de divers points de vue est toujours riche. Mais, le temps me manque.
J’aurais beaucoup aimé lui accorder plus de temps et le chouchouter un peu plus. J’aurais aimé consacrer des journées entières dans le calme à ce dernier travail universitaire. La réalité est bien différente. Je rédige le soir après le travail ou le week-end. Je partage ces moments entre la rédaction du mémoire, divers (chouettes) projets et la vie. La vraie.
Il y a beaucoup de projets qui s’accumulent et je ne sais toujours pas dire non. On ne m’a pas appris à dire non quand la chance toque à la porte. Ce n’est sûrement pas dès plus raisonnable mais c’est essentiel. Essentiel pour se sentir en harmonie et ne rien regretter. Alors, je jongle entre le mémoire, la fatigue au coin des yeux et plein de jolies choses. C’est sûrement de cette façon-là que je me sens bien.
J’ai d’ailleurs mis en place un petit questionnaire en ligne samedi. Si vous ne l’avez pas encore fait et que vous voulez m’aider un petit peu, vous pouvez le remplir. Il ne s’adresse qu’aux blogueurs et vous n’êtes pas obligé de répondre à toutes les questions.





