Un. Deux. Trois. Vacances !
C’est toujours un sentiment étrange qui surgit le premier jour des vacances. Pour la première fois depuis des mois, il n’y a aucun impératif à l’horizon. Rien à faire. Pas de devoir. La seule règle est alors de prendre le temps et de profiter.
Cela tombe comme ça. Le silence, l’absence de mails et de rendez-vous. On se sent un peu perdu, un peu étrange, un peu à coté. On regarde à gauche, à droite. Mine de rien, on regarde l’heure. On est en alerte. On réfléchit à ce que l’on a à faire, ce qu’on devrait faire et enfin à ce que l’on pourrait faire. Il n’y a rien qui attend qui implore. On a le temps, on est en vacances.
Le premier jour des vacances est ce moment délicieux où tout est encore possible, où les vacances semblent alors infinies. Doux vertige. C’est cet instant où l’on bascule du trop plein qui déborde au vide. Ivresse de liberté. On entre dans l’océan, à tâtons, avec un léger frisson. On a un peu froid, et puis, on se sent juste bien. Bien et léger. On se laisse porter et on fait le vide.
Le deuxième jour sera plus plat, plus calme. Le temps coule et l’on se laisse déjà presque bercer.
Les deux photographies ont été prises à Valencia, et ne sont pas (hélas) de cette année. Je ne sais pas encore lorsque je vais enfin pouvoir y retourner. Et je dois avouer qu’il n’y a pas une semaine où je n’y pense pas. C’est fou comme une ville peut manquer.
Je vous souhaite encore d’excellentes fêtes de fin d’années !