Semainier menu à imprimer

Semainier menu à télécharger


Et voilà, je vous en avais parlé la semaine dernière. Je vous propose un semainier assorti à l’organisateur du mois de mars tout joyeux et coloré !

J’ai vu, sur Instagram, que vous étiez nombreuses à utiliser mes semainiers de menus lorsque vous êtes au régime – notamment avec Weight Watchers. J’ai fabriqué, du coup, un petit organisateur juste pour vous. Je vous ai mis des petits ronds discrets pour indiquer le nombre de points si vous suivez un rééquilibrage alimentaire via Weight Watchers. J’ai également ajouté une petite case pour le sport et pour les petits plus – ça veut dire pour votre goûter.

Et, si vous suivez un autre régime – ou aucun mais que vous êtes organisé – les petits ronds peuvent aussi vous permettre de cocher la case une fois que le plat est réalisé ou consommé. J’ai également fait une deuxième version sans la case « petit plus » et sport ». Cela s’adaptera mieux si c’est un semainier plus familial.
Enfin si comme moi, vous êtes un peu incapable de prévoir ce que vous allez manger une heure avant, vous pouvez vous en servir pour organiser votre semaine de manière globale avec le dernier semainier découpé en zone de la journée (matinée, après-midi et soirée) plutôt qu’en repas.

Il y a, du coup, trois versions légèrement différentes afin que cela s’adapte au mieux :

  • une version spéciale régime (Weight Watchers) avec un découpage : matin, midi, soir, petit plus et sport,
  • une version plus familiale identique à la première version mais sans le sport et le petit plus mais avec une petite case notes,
  • et une version semainier simple pour s’organiser de manière plus globale découpé en quatre grandes parties : matinée, après-midi, soirée et notes.

Vous pouvez télécharger les trois semainiers à imprimer par ici. Le fichier contient trois pages.

Si j’ai oublié quoi que ce soit, vous me dites et je le peaufine ?


Semainier régime à imprimer gratuitement
Semainier Weight Watcher à imprimer


Je tenais aussi à vous dire un grand grand merci pour vos commentaires sur mon dernier article sur le rapport à son corps. Vos petits mots m’ont extrêmement touchée. J’ai été toute bouleversée par votre gentillesse et bienveillance. Merci.

Je me suis rendue aussi compte que l’on est nombreuses à être passée – ou a passer – par là. Je crois que c’est important de savoir que l’on est pas seule, que ce n’est pas quelque chose que l’on doit cacher et que même si le chemin est parfois un petit peu long et compliqué, c’est possible d’aller de l’avant et de modifier son rapport au corps. Je voulais cet article moins comme un témoignage personnel que comme un petit message d’espoir, une petite lumière pour aller de l’avant. Je croise les doigts pour y être un peu parvenue.

Je vais prendre le temps de doucement de répondre à vos commentaires et à vos mails.

 

 

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Aujourd’hui, cela fait un an. Un an que j’ai décidé de prendre soin de moi, d’arrêter de me détester et d’avoir envie de pleurer à chaque fois que je me regarde dans un miroir. Un an que j’ai décidé de m’écouter un peu plus et d’écouter un peu moins les autres. Que j’ai arrêté de refuser d’aller prendre un café avec un copain parce que j’avais trois kilos en trop. Il y a un an, j’ai décidé que cette guerre-là était finie. Que c’était fini de pleurer et de me rendre malade pour un idéal que je n’atteindrais jamais.

Et qu’importe si je ne serai jamais aussi jolie que ces filles au teint parfait et aux longues jambes, qu’importe. J’ai enfin trouvé une certaine paix intérieure et c’est l’essentiel. J’ai appris à m’écouter, à me regarder, et à ne plus avoir peur. De moi, de mon image, du regard des autres. De leurs mots aussi. Et depuis un an, les maux de tête qui m’empêchaient de me concentrer et m’obligeaient certains jours à me fondre dans le noir, ont disparu avec cette angoisse-là. Je vais mieux.

Il y a un an, j’ai décidé de ne plus jamais écouter les personnes qui me diraient que je suis trop grosse trop mince trop. Les personnes qui voudraient, aussi, contrôler mon assiette. J’ai arrêté de me cacher sous mes vêtements. Sous mon cerveau, mon sourire, ma frange. Il y a un an, je me suis promise que l’image de mon corps ne dominerait plus jamais mon quotidien. Croix de bois, croix de fer. Alors, j’ai serré les poings et j’ai appris à me regarder. A apprivoiser mes imperfections. Mes bleus sur mes jambes, mes grains de beauté, mes fossettes. J’ai appris. A m’écouter, à me sourire. A être bienveillante.

Il y a un an, j’ai aussi appris à manger et à y prendre du plaisir. J’ai découvert que l’on pouvait profiter d’un repas entre amis sans avoir l’impression, à chaque fois, d’avoir fait la plus grosse bêtise de sa vie. J’ai appris à ne plus m’affamer et à manger. Par faim, par gourmandise, ou simplement parce que j’en ai envie. J’ai appris à apprécier ce que je mangeais. A ne plus dévorer mes émotions pour un oui pour un non. J’ai appris ce qu’un petit enfant apprend naturellement et qui n’avait jamais été vraiment inné pour moi. J’ai repris, lentement, les bases. J’ai levé les yeux, j’ai respiré, et j’ai cru en moi. Un peu. Chaque jour, un peu plus. J’ai appris à ne plus éteindre la lumière lorsque je prends une douche et à ne plus avoir les larmes aux yeux lorsqu’on me photographie. La tempête est passée. Le ciel est bleu et je suis apaisée. Je vais mieux.

Il y a un an, j’ai commencé à m’écouter. A tâtons, j’ai apprivoisé mon corps. Ses envies, ses besoins. Pour la première fois depuis des années, je l’ai regardé. Je me suis regardée. J’ai rencontré une naturopathe qui a su trouver les mots justes et m’aider dans ce parcours-là. Qui veille toujours sur moi. J’ai voyagé, seule. Et, j’ai apprécié ce temps-là. Cela peut sembler un peu étrange. Mais, vous savez, il arrive un moment quand on ne s’aime pas vraiment où l’on appréhende ces moments en tête à corps. J’ai appris en à profiter, à les savourer. A prendre soin de moi. J’ai arrêté de me fuir. Depuis un an, j’ai rencontré des personnes formidables. J’ai osé. J’ai eu un peu moins peur de – me – décevoir. J’ai commencé à courir. Repris la danse classique et pensé à découvrir le yoga. Je me suis apprivoisée. J’ai aimé un peu plus fort. J’ai accepté qu’on m’aime aussi. Qu’on me trouve peut-être, aussi, parfois un peu jolie. Et, c’est doux. Tellement doux.

Alors, voilà, je crois que c’est essentiel de conserver ce minuscule message en tête : on peut passer vingt-ans à se détester, à se faire un peu mal, à être un peu trop dure ; et un jour décider de faire la paix avec soi-même. Et, de commencer enfin et doucement à vivre.

 

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Du Pôle-Nord, on est revenus avec un sourire géant sur les lèvres et une énergie incroyable. La Laponie, une destination de bout de monde. Un rêve d’enfant exaucé, un voyage en amoureux que l’on voulait réaliser depuis quelques années. Une envie qui nous collait au corps. Une idée qui nous glissait un sourire et quelques frissons à chaque fois que l’on l’évoquait.

Et puis, un soir d’août et sur un coup de tête, j’ai réservé des billets pour la Laponie finlandaise. Ce n’était pas prévu. L’été m’avait rappelé comme la vie est parfois courte et imprévisible, et comme à trop remettre au lendemain, on finit par oublier doucement ses rêves. Alors, c’était sûrement un peu fou, un peu déraisonnable, mais j’avais pris nos billets pour ce premier février en évitant de trop réfléchir. L’attente du voyage aura été mon plus joli sourire de ces six derniers mois. Et je crois que, c’était déjà suffisant. Vous savez, il y a tellement de magie et et de joie qui se sont glissées dans cette attente. Tellement de rêves aussi. Le voyage importait finalement peu : on avait déjà mille étoiles dans les yeux.

Au Pôle-Nord, on a soufflé notre septième bougie. On a eu des coeurs dans les yeux et des étoiles au bout des doigts. Vu des aurores boréales, caressé des rennes et des huskys au pelage tout doux tout doux. Dormi dans un igloo, fait du ski de fond et des raquettes au milieu de paysages incroyables. On a ouvert les yeux en géant et eu les joues rouges qui picotent. On a fait du motoneige. De nuit, et puis de jour. On a accéléré. Timidement, et puis plus franchement. On est tombés. On a ri, siroté du jus de baie et des bières au nom imprononçables. On s’est baignés et on a admiré le paysage blanc autour de nous. C’était incroyable. Incroyablement beau. Tard dans la nuit, on a compté les étoiles, fermé les yeux et on s’est promis un jour de revenir un peu plus longtemps pour apprivoiser la magie du ciel. On s’est émerveillés devant des forêts de sapins enneigées. Devant le ciel orange rose rouge bleu. On a dit que c’était beau. Une fois, deux fois, trois fois. Puis, on a arrêté de compter. On a enlacé le père-noël un peu trop fort et on lui a demandé de nous glisser encore des beaux souvenirs à vivre. On a bu des bières un samedi soir dans un karaoké typiquement lapons. On a ri, beaucoup. On a tissé des jolis liens. On a serré fort notre chance. D’être ici, ensemble.

Sept jours pour sept ans de souvenirs. Dis, on repart quand ?

 

 

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