Et voyager


S’il y a bien une chose qui me manque, depuis mars dernier, c’est de voyager. 
En 2020, j’ai appris les voyages immobiles. J’ai observé durant des heures le ciel de l’appartement. J’ai voyagé à travers des romans, des films et des musiques. De mon canapé, j’ai fait le tour du monde.
Je n’ai envisagé aucun départ, aucune fuite. J’ai observé passer les saisons. J’ai troqué ma liberté et insouciance contre la patience, la solidarité et la responsabilité. J’ai découvert un nouveau quotidien. 
Cette escapade, à quelques centaines de kilomètres de Toulouse, me rappelle depuis samedi la joie, la créativité et l’énergie que m’insuffle chaque voyage. Combien voyager m’éveille, me relève, et aussi, oui, m’ancre. 


Hier soir, avant de m’endormir, je me suis promis de m’offrir, chaque saison, et si l’univers le permet, une semaine dédiée à l’écriture et à l’image. Une semaine dans un ailleurs pour ralentir et revenir à l’essentiel. Cette idée m’a rempli de joie. 


Alors, j’ai ouvert mon moleskine, et je l’ai inscrit sur la toute première page : celle, précieuse, dédiée aux intentions et rêves des douze prochains mois. Quelques minutes plus tard, j’ajoutais des rappels sur mon iPhone. 

Maintenant que c’est écrit, c’est programmé, c’est déjà – presque – fait. 
Je me suis endormie le sourire aux lèvres et apaisée – je fais partie de ces personnes qui ont la conviction que l’idée du voyage est aussi précieuse que le voyage en lui-même.

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Prendre soin de soi


Pour la première fois depuis des années ; j’ai enfilé des baskets et je suis allée courir.

Je suis pleine de gratitude envers mon corps. Ce corps qui est là, qui résiste et qui m’a semblé durant des années être souvent trop ou pas assez, ce corps que j’ai souvent délaissé et tenté de faire comme s’il n’existait pas ou n’avait aucune importance pour privilégier mon cerveau. 


Ce corps, qui malgré ce que je lui ai fait subir et mon manque de considération, fonctionne parfaitement aujourd’hui. Ce corps qui me permet chaque jour de créer, d’écrire, de marcher (et de courir !). De respirer et de vivre, oui. Je mesure ma chance d’être en bonne santé. 
S’il y a bien une chose qui sera ressorti de ce confinement et dans ces têtes à soi salvateurs – et qui m’ont semblé souvent si difficiles et longs – est la nécessité de prendre soin de soi. Et prendre soin implique, oui, prendre soin de son corps. 


Revenir aux fondamentaux : dormir, manger, bouger. Prendre du temps pour soi, pour faire les courses, pour cuisiner, pour faire du sport, pour vivre. 


Alors, pour la première fois de ma vie, je n’ai pas reproché à mon corps de ne pas être assez endurant et vif. D’être trop mou ou trop lourd. Ce matin, je lui ai promis qu’on allait prendre le temps de se retrouver lui et moi : petit à petit, oui, l’oiseau fait son nid.

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2021, de la liberté


Chaque année, je choisis un mot fondateur, un mot pour m’accompagner et qui me guidera durant les prochains mois – ou plutôt un mot me choisit : cette année, c’est ce mot, liberté, qui clignote et revient sans cesse.

La liberté d’aimer, de vivre, de créer. La liberté de rire et de s’étonner. D’oser et rêver. Celle d’enlacer ceux qu’on aime et d’aller voir la mer sur un coup de cœur.

Cette liberté, enfin, d’être soi. De se choisir, d’accueillir ses envies profondes et d’être à l’écoute de son intuition. Loin parfois des normes, celle qui nous autorise à changer d’avis et à exprimer nos limites.

Cette liberté qui rend finalement la vie si lumineuse, surprenante et précieuse.

C’est ce mot que j’ai choisi de mettre à l’affiche afin qu’il éclaire chacun de mes gestes : liberté, c’est aussi ce mot que je vous offre, et souhaite, aujourd’hui.

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