Histoire de filles,

Je vais vous raconter une petite histoire, une histoire de filles. Je voudrais que vous me donniez votre avis. C’est une histoire très prosaïque, digne d’un potin de lycée. Je préviens.



( Voilà, depuis fin décembre, une amie, la meilleure ne me parle plus. Elle semble m’en vouloir comme le tonnerre. Cinq années d’amitié semblent s’être pulvérisées. J’explique. Je ne lui avais pas parlé d’Amoureux. Je sais que j’aurais peut-être du. Mais, mais j’ai toujours soutenu qu’une relation amoureuse se tissait à deux, que les amis étaient des parasites à l’amour. Je voulais garder ma relation amoureuse pour moi toute seule, tout au moins jusqu’à ce que je sois sure de nous pour la mettre sur le devant de la scène. Je sais aussi, que mes amis malgré eux jugent les Amoureux des amis. Je sais qu’ils ne le font pas par ma méchanceté. Je sais aussi que personne n’est assez bien pour les gens qu’on aime. Je ne voulais aucune critique, aucun jugement. Alors, j’ai caché mes cœurs dans les yeux. Je n’ai rien dit. Des semaines, des mois ont passé. J’avais mon secret au creux de l’estomac. Je jonglais entre les amis et l’amoureux, et tout allait bien.

Quand je dis « amis », je parle de mon groupe d’amis proche, ceux avec qui je suis soudée depuis la seconde. Ceux avec lequel je suis tellement proche, qu’ils pensent me connaitre sur le bout des doigts. Les seuls qui passent avant tout, et les seuls aussi qui se permettraient de juger « pour mon bien » s’il ne le trouvait pas à ma hauteur. Continuons.

Je n’ai rien dit de mon Amour à ce groupe d’ami là. Puis, un jour, je me suis mise en couple sur Facebook. Petit aveux, petit aveux. C’est un peu bête tout ça. L’amie, la meilleure est venue me dire sur msn : « sympa ton chéri. Merci Facebook » et s’est déconnectée. C’était le jour de Noël.

Depuis, plus aucune nouvelle. Je n’avais malheureusement pas pu fêter le nouvel an avec ce groupe d’ami à la montagne étant donné que je prenais l’avion tôt le premier. J’ai envoyé un sms pour leur souhaiter la bonne année. Des réponses de tout le monde, sauf elle.

Les jours ont passés. Je n’ai eu aucune nouvelle. J’ai eu des échos d’amis comme quoi elle était très déçue et m’en voulait. En grande timide, je ne vais plus aux soirées où elle est là, de peur de me faire « mordre », de peur de recevoir des méchancetés dans le visage. Je sais que la fuite n’est pas la bonne solution. Je sais que je suis lâche sur le coup, que je me coupe de mes amis juste à cause d’une personne. C’est bête, j’en ai fait des cauchemars plusieurs fois. J’ai l’impression que notre amitié si fusionnelle s’est retournée.

Fin mars, ce fut son anniversaire. Je l’ai appelé, sans réponses. J’ai envoyé un joli mail d’anniversaire comme elle ne répondait pas. Je lui écrivais à l’intérieur des jolies choses et que j’espérais fêter son anniversaire bientôt ensemble. Pas de réponse.

Puis, ce soir, elle fête son anniversaire avec notre groupe d’ami. Elle ne m’a pas invité. L’année dernière, c’est moi qui aie organisé sa soirée d’anniversaire surprise. Je ne la comprends pas vraiment. Je la trouve injuste. Si je n’ai pas voulu parler d’Amoureux, c’était justement pour ne pas gâcher notre amitié, et voilà ce que cela a donné. )

Vous savez tout, voilà.

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22 heures 47: je rentre du cinéma. Ponyo est joli comme l’océan.
C’est un film qui étonne par sa beauté, qui surprend par sa magie, qui vous emporte dans une vague de douceur.

Un film pour s’émerveiller, pour sourire.
La beauté devient alors si évidente.

( et Amoureux cuisine des bonnes et jolies choses pendant que je pianote ces trois mots)

Merci pour le conseil David

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Note du mardi,

Je suis là, pas loin.

Je pense à ce petit univers de mots, et je vais écrire bientôt. Pour le moment, je disserte un peu. Parce qu’il faut bien parfois travailler (un petit peu). Alors, je disserte. Je gribouille des phrases sérieuses.

J’ai mille articles à écrire. La voiture arrivée vendredi soir. Bleu océan. La promenade infinie de ce week-end. L’autoroute pour la première fois. Le sentiment de pouvoir s’envoler. Les œufs de Pâques et la poule. Et les montagnes de Chocolats. Les rires. Oh, Joyeuses Pâques. En retard, je sais. Joyeuses Pâques. Le cadeau offert. Son sourire immense et enfantin. Le rêve à cinq heures du matin. L’aéroport une heure plus tard. Repartir avec une personne en moins dans la voiture. La campagne et un dimanche de presqu’été. L’air pur. Les deux livres commandés et arrivés. Et deux autres achetés samedi. Je vous en parle bientôt. Promis. Quatre merveilles.

A très vite.
May

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