Note du dimanche

Je cours un peu partout et m’excuse de mon absence soudaine. L’université reprend peu à peu vie malgré la tutelle policière. Les dossiers à rendre s’accumulent sur la liste, les fiches à remplir pour Erasmus aussi. On était beaucoup à vouloir partir pour deux petites places. Je souris, pour une fois, de ma chance. Et, quand j’ai appris que H. partirait avec moi à Valencia, on a souri ensemble. On parle de septembre au présent sur l’herbe du campus. On se raconte notre futur espagnol comme on raconte une histoire d’enfant. Une jolie année nous attend, je crois. Je reviens du tournage du court métrage. On a tourné la nuit de jeudi à ce dimanche matin 9 heures. C’est court, passionnant, et souvent fatiguant. Maintenant, il reste le montage.

Si vous voulez en savoir plus, sur mon expérience Erasmus, vous pouvez aller à cette adresse.

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Note du lundi,

L’attente et un week-end allongé. Trois jours qui s’étirent en partages et échanges. Le coeur qui vibre, qui palpite au son de sa respiration. La douceur partagée d’une journée ensolleillée. Le dernier film d’Almodovar ensemble dans le noir. Le bien-être lorsqu’on plonge dans la piscine. L’eau enveloppe, rassure. Les pensées les plus fragiles jouent à l’équilibriste quand le futur se pulvérise. Lorsqu’on est rentrée à 19 heures, on a dressé la table dehors. Manger à ciel ouvert, à sourire découvert. Le soleil qui réchauffe enfin la peau. et les murmures qu’on échange. S’emmerveiller devant les couleurs du ciel. Le lundi, enfiler une robe rose et courir dans l’herbe verbe. La chaleur est une douce ivresse. Prendre des photos toujours, de tout, de rien. S’amuser à ne penser à rien. Faire le vide. Le thé au citron le soir, l’esprit plongé dans la syntaxe, malgré tout. Les fiches, les livres éparpillés sur le lit. La lumière orange qui éclaire la pièce à demi. Essayer de réfléchir, essayer de travailler à nouveau. Il faut prendre les bonnes habitudes, être méthodique. Les larmes qui naissent au coin des yeux. Elles coulent au bord de mes joues comme si de rien était. Un feu d’artifice d’espoir et de déception. L’attente du déblocage sans fin, l’attente de la réponse d’entretien, l’attente d’appel téléphonique. L’attente et l’espoir de se trouver, de se trouver enfin au détour d’une pensée.

Pour la photo: ne me demandez pas ce que j’ai cherché à faire, je l’ignore moi-même. Je viens de m’apercevoir qu’il a un « trou » au bras. Je croyais l’avoir corrigé et j’ai du oublié d’enregistrer. Tant pis.

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