Une semaine parfaite,











Note du 15 mars 2008

Une semaine de presqu’été,



C’est bientôt le printemps, et le soleil commence à pointer le bout de son nez halé. Le soleil remonte le moral comme jamais, comme si de rien n’était. C’est le rayonnement de la dolce vita, le commencement du bonheur promis. Le début de la saison des amoureux et des artistes. Le ciel est bleu et presque sans nuages. Le vent semble doux comme une tendre caresse. Les arbres donnent leurs plus belles fleurs et l’herbe devient verte de vie et de renaissance. Les fleurs roses se mélangent au tableau ensoleillé. Le tableau parfait. Les passants flânent le long des rues et les terrasses de café se remplissent. Il traine comme une odeur de complicité chaleureuse retrouvée sur les tables apprivoisés. C’est le temps de l’amitié et des promenades.

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Les mille et une images
















Regarder des animaux, c’est ouvrir une fenêtre de rêve dans mon imaginaire. Je ne parlerai pas de la tristesse de les voir enfermer dans des espaces trop petits pour vraiment s’épanouir. Je ne parlerai pas des poignées d’espèces en voie de disparition à cause de, peu importe après tout. Je ne parlerai pas non plus de la peine ressentie quand ils sont transformés en bêtes de foire, de moquerie.

Non, j’évoque ici juste la beauté de leur existence. J’observe, et je reste muette.

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Post-it

( Deux livres commandés en un clic. Le sourire sur mes lèvres. Le voiture bleu océan qui arrive demain. Le restaurant japonais. Les trajets en voiture. Ce sentiment infini de liberté. Ce plaisir à conduire partout et nulle part. La musique qui colle à la peau. Je vagabonde. Je ris. Je fais les boutiques. J’achète. Deux hauts blanc, puis un troisième. Un luminaire au couleur chaude, au couleur d’été. Le soleil est parti. La pluie est là. L’attente de la chaleur. Les projets de demain, et du mois à venir. Des vacances en esquisse, en pointillés. Les feuilles à remplir. Les appartements à visiter. Aller à la mairie. L’art des listes et des post-its. La dissertation inachevée. Les cauchemars qui restent au réveil. Les adresses à écrire à l’envolée. Le commencement des vacances. Les vingt-une bougies qui approchent timidement )

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