Calendrier 2016 à imprimer

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Je suis en retard, je suis en retard, je suis en retard ! J’ai enfin l’impression, depuis quelques semaines, d’atterrir doucement, en 2016 – ou de me transformer en lapin blanc, je n’ai toujours pas décidé. Alors, après le bilan de l’année, c’est au tour du calendrier annuel d’éclore ici.

Je l’ai fabriqué au tout tout tout début de l’année. Et puis, je tenais à prendre le temps de le photographier, de l’adopter et le voir grandir un peu avant de le partager avec vous. Je voulais être sûre qu’il me plairait assez pour nous accompagner durant douze mois. Je voulais prendre le temps. Alors, je l’ai emporté avec moi aux Émirats, en République Dominicaine, à Paris. Il a pris des avions, savouré le soleil de Punta Cana, dévoré de l’houmous à Dubaï. C’est un calendrier-voyageur.

Je l’ai pris plusieurs fois en photo. A chaque fois, les photographies me semblaient un peu différentes de ce que j’avais dans ma petite tête. C’est finalement à Paris mardi après-midi que j’ai trouvé, et pris, le temps de le photographier. Les photographies n’ont rien d’extraordinaire. Mais, je suis arrivée à retranscrire un peu l’image que j’avais en tête et que je voulais transmettre à travers ce calendrier annuel : un coté doux, joyeux, tout en restant brut et authentique. Un calendrier qui se glisse dans n’importe quel décor, qui le colore, et qui reste malgré tout discret.

 

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Je ne sais pas s’il vous arrive parfois de prendre de la papeterie en image. Prendre des photographies du quotidien me semble, avec le temps, assez naturel. J’arrive tout doucement à retranscrire l’image dans ma tête. L’ambiance, l’histoire et les émotions. C’est toujours un peu plus compliqué pour tout ce qui est papeterie. S’il y a trop de lumières, on ne voit plus rien. S’il y en a pas assez, le papier devient un peu jaune et la création n’est pas vraiment mise en avant. Alors, je tâtonne.

Et puis, je voudrais aussi varier le décors et les mises en scène. Je voudrais, à travers mes créations, raconter une histoire et montrer la façon dont elles peuvent nous accompagner au quotidien. Ce n’est pas toujours évident. J’ai une approche finalement assez intime avec le papier – et sûrement encore plus avec mes petites créations. Alors, il est toujours un peu difficile de prendre du recul pour le mettre en scène.

Je crois aussi que mes créations sur Saxe m’aident à prendre peu à peu confiance, à sortir de ma zone de confort et à oser tenter doucement de nouvelles choses – les séances photos des les belles résolutions à imprimer, le calendrier 2016 créatif ou encore les listes à imprimer si vous les avez raté sortent un peu de ce que j’ai l’habitude de faire. Alors, on va dire que c’est l’objectif de l’année 2016 : s’améliorer doucement en photographie.

Et puis, quand même, tout ça pour vous dire, que j’espère que le calendrier 2016 vous plaira et vous donnera envie de l’adopter.

 

Calendrier 2016 à imprimer


 

Le PDF du calendrier 2016 est sur quatre pages :

  • Une feuille avec le calendrier de 2016 sur une page,
  • Deux feuilles avec avec six mois sur chaque page pour noter tous ses rendez-vous et ses vacances,
  • et enfin une dernière feuille pour s’organiser de manière plus globale.

Vous pouvez télécharger le calendrier 2016 par ici.

 

agenda-2016-telechargerHotel Henriette à Paris

calendrier annuel gratuit

Hotel en amoureux à Paris


 

Les photographies ont été prises à l’hôtel Henriette, rue Gobelins à Paris. C’est une petite merveille dans le 10ème arrondissement (j’ai encore cent cinquante mille images à partager avec vous).

L’hôtel – et son atmosphère – est complètement dingue. C’est beau, et poétique, et surprenant. Je suis souvent un peu déçue des hôtels parisiens, qui sont comme dans toutes les capitales, un peu chers et avec des chambres souvent minuscules et sans âme. L’hôtel Henriette a été une belle surprise. Il faudrait que j’écrive un article sur mes jolies adresses parisiennes.

 

Calendrier 2016 à télécharger

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Une année entière

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A l’image des années précédentes (2010, 2011 et 2012, 2013, et 2014), je pose les émotions de 2015. En retard et avec le sourire.

 

A 2016, et cette urgence de vivre.

De 2015, je me souviendrai de la liberté. En lettres capitales et en rouge. De la liberté qui frappe, qui secoue, qui fait corps. De la liberté à même le corps comme une évidence. Je me souviendrai du sept janvier et des larmes sur les joues dans ce petit appartement à Luxembourg. Il faisait gris. Il faisait sombre. Il faisait un ciel de gens qui pleurent. Je me souviendrai de ce rassemblement spontané, à la bougie, dans cette capitale qui n’était pas la mienne et de m’être alors dit qu’on serait, ensemble, toujours plus fort. De cet espoir et de l’énergie trouvée ce soir-là auprès de ces inconnus.

De cette envie de continuer à vivre un peu plus fort un peu plus intensément malgré tout. De cette urgence de vivre. De ce sentiment, peut-être pour la toute première fois, de devoir se battre pour ses valeurs. D’accepter de se risquer et de continuer à vivre pour mille. Je me rappellerai de ce désir ancré en soi, en moi, de ce besoin plus fort que tout, de liberté.

De la hurler cette liberté-là envers et contre tout, contre tous. D’avoir la conviction que c’est de cette façon-là que je voulais vivre ma vie. Libre. Libre de créer, d’écrire, de voyager. Libre de mon corps de mon travail de mon temps. Libre d’aimer, de rire, de vivre.

 

 

Oiseaux en origami


 

Je me souviendrai des heures à travailler tard dans la nuit. Des projets qui font sens, et de ceux qui vous éclairent vous illuminent vous bousculent. Des projets qui prennent, jours après jours, forment. De ces projets bancals, de ces projets un peu fous, de ces projets qui finissent par prendre leur envol – et le notre avec eux. De ce besoin de créer, d’oser, d’apprendre. D’entreprendre aussi.

De cette nécessité, pour s’épanouir, de voir la vie en colorée et en majuscule. De s’émerveiller du quotidien. De croire en ses rêves et de se de donner les moyens de les réaliser. D’accepter le temps, les risques, et les écorchures nécessaires pour y arriver. De faire des compromis. De jongler. D’être en équilibre et de ne pas être pressée. De prendre le temps. Le saisir, le tordre. De la nécessité de sortir de sa zone de confort et ne pas écouter ses peurs. De sauter dans le vide et d’oser. Voilà, d’oser.

Et puis, les trois ans en freelance, la signature chez le comptable les mains tremblantes en mai. Nos noms accolés sur ce journal quelques semaines plus tard pour la première fois et cette envie de crier que l’on a créé notre petite entreprise à nous, notre entreprise à quatre mains qui nous ressemble et qui fait battre nos cœurs un peu plus forts. Sourire sourire sourire. Cette minuscule fierté de construire nos rêves ensemble depuis huit ans, de grandir à deux, de s’épanouir. De se porter pour aller de l’avant. De notre folie commune. De tisser une vie qui nous ressemble, qui n’est pas forcément folle belle grandiose mais qui est tellement nous et qui correspond à nos valeurs et à nos rêves.

 

 

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Les vols pour Luxembourg pour rejoindre Anthony le vendredi matin. Le visage contre le hublot et les yeux encore endormis. La fatigue qui colle au corps quand on se retrouve et le sourire qui ne nous quitte plus. Sur la banquette rouge, mon nez dans son cou et ses mains dans mes cheveux. Les croissants et les cafés partagés dans ce petit café, se raconter le temps séparé. Au loin, observer le soleil se lever avant de rejoindre le vieille ville.

Février et la Laponie belle belle belle. Blanche pure douce irréelle. Brute. La neige et le froid qui colorent les joues. Les mains qui grelottent et les lèvres mordues par le froid. Embrase-moi. Nos sept ans, ce lundi soir, sous la neige. Les aurores boréales la dernière nuit et nos yeux qui brillent brillent brillent alors. La randonnée en chiens de traineaux au milieu de la forêt enneigée et la nuit dans cet igloo entourés de silence. Dans les mains, le mug de jus de baie. Cette beauté qui emporte, glisse quelques frissons, avant de vous laisser sans voix.

Un peu plus tard, la découverte de Lyon et Nancy au printemps. Le place Stanislas, son art de vivre, ses belles villas. Doucement, apprivoiser l’Est de la France, et Luxembourg, qui semblent éclore aux beaux jours. Strasbourg, ses marchés de Noël, son architecture. La Rochelle et cette nuit incroyable coupée du monde au phare des baleines. Le lever de soleil de la haut et nos yeux écarquillés. Nos longues balades à vélo sur l’île et les glaces italiennes à la vanille dévorées au soleil. Mes vingt-sept ans soufflés dans ce restaurant étoilé quelques heures plus tard, et mes étoiles en écho dans mes yeux.

Le Maroc comme une deuxième maison. Chaleureuse, solaire, aimante. Marrakech, Essaouira, Agadir. Le soleil retrouvé quand les températures dégringolent encore ici. Les épaules nues et le sourire aux lèvres. Le bouillonnement à l’intérieur de la médina, l’apaisement dès la porte du Riad poussée et l’appel à la mosquée qui rythme les journées. Le ciel bleu, les palmiers, l’odeur de fleur d’oranger dans les ruelles. Les six aller-retour en douze mois et cette sensation à chaque fois d’y retrouver mon énergie. Au souk, acheter une bague en argent comme rappel de ces instants-là. Sur la grande place, commander un pastilla au poulet et un jus d’avocat aux fruits secs. Et puis, comme à chaque fois, le corps chauffé-frotté-massé et la peau caramel-sucrée apaisée à la sortie. Se laisser bercer, frictionner, secouer, materner.

 

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Début juillet, se retrouver à Toulouse. Les longues soirées d’été à refaire le monde autour d’un verre de vin et quelques tapas. A quatre mains, préparer des salades colorées et des desserts qui sentent bon les beaux jours. Poser les fleurs rouges oranges jaunes sur la table et se serrer l’un contre l’autre la nuit. Regarder des films en VO, se lire des histoires et observer au petit matin le soleil se lever. Les longues promenades à trois avec Holly en fin d’après-midi. Ses mains dans mes cheveux dans mon cou dans le bas de mon dos. Les petits déjeuners partagés sur la terrasse. Les expositions, les concerts, les pièces de théâtre. La petite vie, ensemble. La dolce vita, et le temps qui semble suspendu. Les vacances à Barcelone au milieu de l’été et l’appartement avec vue sur la mer.

L’automne, en apesanteur, entre Toulouse et Paris. Et ce plaisir de se retrouver en tête à soi. Apprivoiser, à nouveau, le silence et le quotidien avec Holly. Trouver notre rythme et nos marques à deux. Se retrouver à Paris, Marrakech, Lyon. Ce premier regard, toujours, après des nuits séparées qui glissent des papillons dans le ventre. Et, ce premier baiser sur la pointe des pieds à l’aéroport. Les couleurs des feuilles qui changent et les projets qui deviennent un peu plus grands. Les éditions de Saxe et son journal. La boutique d’Angélique et l’énergie folle d’Armelle. Le joli projet avec Marie et l’enthousiasme d’Amélie. La beauté pure de Victoire, les mots parfaits d’Emma. Idea traduction, Artilingua, The free me project, et tous les autres. Et les miens déposés dans un livre et le sentiment d’être une usurpatrice à apprivoiser.

Novembre et la gorge serrée. Les tremblement et l’incompréhension. Anthony dans un vol entre Paris et Toulouse. A l’aéroport, se serrer fort fort fort, se respirer. Ne pas parler. Le cœur serré, et l’envie de hurler. Se tenir droite malgré tout. Se verrouiller et sourire sourire sourire. Ne jamais oublier de sourire. Les larmes qui éclaboussent une fois rentrée à l’appartement et la fragilité à apprivoiser. Le regard, l’écoute, et son assurance comme rempart.  Et puis, savoir que la vie doit continuer malgré tout. Se consoler pour mille, ensemble.

 

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Tous ces avions pris et ces trains ratés. Les amis retrouvés enlacés serrés au bout du quai. Le cœur qui bat un peu plus fort à chaque fois et les à bientôt qui serrent le cœur. Cet équilibre fragile cherché exploré touché du doigts dans ces (en)vols. Dans ces fuites vers l’avant, vers la vie. Apprivoiser les présence et les absences. Se sentir vivante, en éveil, dans ces trajectoires-là. Dans ce mouvement, et les atterrissages.

Les belles rencontres. Celles qui font grandir, qui secouent, qui font sens. Celles qui éveillent. Qui, à travers l’autre, amène doucement à sa propre rencontre. Les rencontres évidentes. Les confidences tard dans la nuit autour d’un verre et se promettre de se revoir vite-vite-vite. La bienveillance, et la confiance partagées, qui mettent du baume au cœur.

Les bleus sur les genoux sur les jambes sur le ventre et la fatigue plus vraiment masquée qui colle au corps. La fragilité apprivoisée, doucement, jour après jour. Les nuits les yeux ouverts à se demander si l’on prend la bonne direction, si on ne le regrettera pas, si à l’intérieur c’est ce que l’on souhaite vraiment. Si c’est ça alors qui nous guide nous éclaire nous meut. Si c’est ce que l’on ferait s’il nous restait plus que neuf douze vingt-quatre mois à vivre. Si la réponse est oui, alors foncer. Fermer les yeux et respirer. Sentir son cœur battre un peu plus fort, ne pas réfléchir et sauter. Apprendre à se faire confiance, à s’écouter et à croire en soi. Trois oui pour un non.

Les heures à douter à ne pas dormir et à choisir le chemin qui me correspond le plus. Les choix et les doutes qui s’envolent et s’apaisent au fil des semaines. Les heures à courir, à s’écorcher, à perdre son souffle. A tordre le corps. Les solitudes et les belles rencontres. Les respirations. Le soleil sur la peau et le thé brûlant à la menthe. Les journées qui s’allongent et les cafés en terrasse. Les livres qui éveillent et que l’on referme un peu différente, un peu grandie, un peu sonnée. La poésie du quotidien. Et cette chance serrée, plus que tout.

 

Kidimo à Paris


Apprendre à s’aimer. Encore, et toujours. Petits pas après petits pas. Se faire confiance. Cette recherche de soi. De soie. Ralentir. L’accepter et lever, doucement, les yeux. Se regarder dans un miroir.  S’éveiller. Les mains sur le corps et le sourire aux lèvres, respirer. Accepter ses failles et ses contradictions. Accepter de faire des détours et de ne pas suivre de chemins tracés. S’accepter. Écouter son étoile. Ne pas tout réfléchir tout intellectualiser tout découper. Apprendre à se faire confiance. Accueillir, les yeux clos, son instinct.

S’écorcher et avoir parfois mal aussi. S’éloigner, se perdre, se retrouver. S’écouter. Ne pas savoir. Être à fleur de peau. A fleur de soi. Rire. Pleurer. Douter. Grandir. Écrire. Hurler. Créer. Éclore. Ne suivre ni logique ni de trajectoire. Accepter les choses telles qu’elles sont. Une séance photo, fin décembre, avec Ange. Son écoute, son professionnalisme et sa bienveillance. Le corps, et les émotions, mis à nu. Le corps qui tremble, qui fuit, qui parle. Le corps aimant. Et puis, les frissons. Et la petite lumière au bout du chemin qui s’éclaire.

 

 

marrakech


2015, une année à grandir à se secouer à s’émietter. A se disperser. Une année pour retrouver ses dix-sept ans, sa folie, et sa fragilité. Pour trembler et se faire peur. Pour l’inconscience et la légèreté. Pour jouer avec ses limites, pour s’apprendre. Une année pour se rappeler sa chance. Pour être égoïste et penser un peu plus à soi. Pour tordre le quotidien. Pour nous amener là où on ne l’attendait pas et se dire, que finalement, c’est bien aussi de cette façon-là.

2015 à l’insouciance retrouvée et à la fragilité doucement apprivoisée. 2016 à l’apaisement à la vie et aux découvertes.

 

Bonjour 2016 !

 

 

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Bon, bon, à la vue de ma réactivité ces dernières semaines, j’ai compris qu’il serait un tout petit peu compliqué de préparer et d’être à l’heure pour un calendrier mensuel chaque début de mois – c’est une bonne nouvelle, je fais mille choses chouettes en ce moment et j’ai chaque jour l’impression de sauter dans le vide et de rester malgré tout sur un nuage.

Du coup, j’ai pensé vous proposer un organisateur pour deux mois d’un seul coup. Comme ça, on est bien d’accord, on est déjà le huit mars, mais vous l’aurez aussi pour avril. Et si en avril, je suis à nouveau un tout petit peu en retard, cela ne sera pas si grave (et si je ne suis pas en retard, vous en aurez deux choix, vous me suivez toujours ?).

Cela me semble finalement plus simple et naturel de cette façon-là. Cela m’évite d’y penser un tout petit peu trop souvent, sans pour autant, toujours trouver le temps. Cela vous évite, aussi, d’attendre un peu trop longtemps le calendrier qui ne veut pas arriver – et je comprends que c’est un peu ennuyeux si vous l’utilisez au quotidien pour vous organiser.

Cela me permettra, enfin, de le préparer avec, encore, un peu plus en douceur, de temps et d’amour. Je crois que c’est important. J’aime, me dire, qu’une fois par mois, je prends le temps de créer des petites choses pour moi, pour vous, pour nous.

Au quotidien, j’y pense, je reste en éveil. Je m’accroche à des couleurs, à des atmosphères, à des émotions en pensant parfois que je pourrais en faire un joli mélange. C’est finalement un petit tête à cœur, une ré-création joyeuse qui se fabrique au fil des jours.

 

Calendriers scandinave à imprimer calendrier-mensuel-scandinave


 

Je me suis toujours dit que ce petit espace ne deviendrait jamais une contrainte ou une obligation. Qu’il serait toujours un sourire du quotidien, un moment un peu à part dans ma journée ou ma semaine. Je viens y déposer quelques mots, sourires ou images, lorsque le temps et l’envie sont réunis.

Je ne me dis jamais « oh, il faut absolument que je poste, cela fait un mois que je n’ai rien écrit« . Il n’y a pas de pression ou de devoir. Je sais que le désir d’écrire, de vous écrire, n’est jamais bien loin. J’ai confiance et je sais que l’envie revient finalement toujours. Il suffit que je prenne un tout petit peu de distance pour que le manque d’écrire quelques mots par ici me secoue un peu plus fort – j’entretiens une relation amoureuse un peu bizarre avec mon blog en fait.

Et je crois que si j’éprouve toujours autant de plaisir à venir écrire depuis plus de huit années sur ce blog – et douze ans, si on remonte à mon tout tout premier blog – c’est aussi grâce à ce détachement et cette liberté-là. J’ai toujours pensé un blog, mon blog, comme un espace pour venir déposer mes (belles) émotions. Pour capturer la poésie du quotidien. Comme une parenthèse que je m’offrais et qui me permettait d’encrer mes souvenirs, de prendre le temps de respirer, d’y déposer quelques mots. Comme une façon de me souvenir des belles choses. Et puis de les partager ces choses-là, et d’échanger, avec vous.

Je ne l’ai jamais perçu comme un devoir ou une contrainte. Je crois que je n’ai jamais douté de son intérêt et je n’ai jamais envisagé non plus de le fermer. Je n’ai jamais voulu non plus y glisser des publicités – parce que je crois que ce petit lien qui nous unit vaut bien plus que ce que je pourrais y gagner – et que cela impliquerait, bien sûr, aussi de nombreuses contraintes. Je n’ai jamais voulu non plus travailler mon référencement ou faire un calendrier éditorial pour être plus régulière dans mes publications et pour faire grandir cet espace un peu plus vite. Je reste, juste, en éveil et je souris quand je pense à tout ce que ce blog a pu – et continue – de m’apporter.

Je crois que j’aime ce blog de cette façon-là : intime, parcellaire et spontané. Malgré son âge, il se sent encore tout minuscule. Il est têtu et donne des nouvelles quand il a envie. Mais, il est aussi doux, joyeux et enthousiaste. Créatif, sincère et passionné aussi. Il est un joli support de vie. Il m’aide à grandir, à créer, à fixer des instants. Il m’apaise. Il m’aide à sortir de ma zone de confort et à croire en moi. Il m’éveille. Et pour tout ça, j’y suis beaucoup beaucoup attachée.

 

Organisateur style scandinave à imprimer gratuitement


 

Pour revenir à l’organisateur mensuel : pour mars et avril, j’ai voulu des calendriers très clairs et tout épurés. Comme, je crois tout le monde, je suis dans l’attente des beaux jours. Je voudrais bien de la lumière, du soleil et des températures qui grimpent grimpent grimpent tout de suite maintenant. Ce calendrier est une façon de faire rentrer un peu de soleil sur mon bureau. Il a des petites allures nordiques.

J’ai glissé dans le PDF une version non datée pour que vous puissiez vous en servir après mars et avril si cela vous dit.

 

Organisateur d'avril 2016 à imprimer gratuitementCalendrier mensuel scandinaveBouquet de fleurs à Toulouse en mars

Organisateur récréatif à imprimerToulouse, place du capitole


 

Et, hop, deux minuscules (chouettes) choses pour finir :

  • Si vous aimez, comme moi, beaucoup, beaucoup beaucoup beaucoup faire des listes, j’ai préparé des to do list à imprimer sur le journal de Saxe. Elles sont toujours joyeuses et colorées.
  • Je vais essayer de faire gagner quelques exemplaires imprimés des créations que je vous propose ici à chaque fois. La dernière fois, je l’ai fait directement sur les réseaux sociaux : Twitter, Facebook et Instagram. On pourrait essayer sur Snapchat (may-lopez) et la newsletter aussi. Ou directement dans les commentaires du billet. J’ai plein  de petites idées. L’idée est de faire gagner à cinq/six personnes à chaque fois. Au delà, je crains un peu trop d’avoir l’impression de fusionner avec la poste (allez hop, on dit que j’en enverrai un exemplaire déjà à une personne dans les commentaires de cet article)(oui, je fais des concours cachés pour voir si vous lisez jusqu’au dernier mot, voilà).

 

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Dites, les blogueurs et blogueuses, vous nous racontez votre rapport avec votre blog ?

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