Oh, les beaux jours !

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Un vol pour Stockholm, deux pour Paris, trois pour Toulouse. La lumière du jour après dix-huit heures en sortant d’un rendez-vous et le manteau que l’on oublie de fermer. Dehors, les mains qui ne tremblent plus et les joues un peu moins roses. Dans la rue, entendre ses talons claquer sur le sol et accélérer encore un peu le pas. Choisir les trottoirs au soleil, lever les yeux et savourer la chaleur sur son visage.

Un vendredi, découvrir ses photographies dans Flow et serrer fort sa chance. Dessiner, en tremblant, une carte de Toulouse pour le prochain As you like et lister ses belles adresses le sourire aux lèvres. Faire des choix, hésiter, raturer.

Un soir, et après avoir repoussé pendant des jours, se prendre en photographie pour ce même article et rire de son regard fuyant et de ses grimaces à répétition (coucou !). Se promettre de s’offrir une séance avec un photographe avant la fin de l’année.

 

Bouquet de fleurs à Toulouse May Lopez


 

Remplir le dossier, le coeur qui bat un peu plus fort, pour accueillir Claire dans notre entreprise quelques semaines en mai. Penser que c’est doux d’avancer de grandir d’aller de l’avant. Penser aussi à la petite responsabilité et à la confiance entre nos mains. S’interdire d’avoir peur. Sourire en sachant déjà que son passage nous apprendra beaucoup. Se dire que la vie est jolie, et surprenante.

Réserver un nuit chez Henriette pour faire la surprise à Anthony, le prévenir à la dernière minute et entendre son sourire dans sa voix. Savourer, et partager, le bonheur de surprendre et d’être surpris.

 

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Dans un café, fabriquer des poissons d’avril à imprimer et sourire en écrivant « heureux comme un poisson dans le dos« , dans leur dos justement. Les faire imprimer et les découper en se rappelant nos quatre six huit ans.

En filigrane, préparer le départ pour l’Australie et sautiller à l’idée que je serai au bout du monde dans moins de dix dodos. Rêver de soleil de kangourous et d’océan indien. Acheter de la crème solaire qui sont bons l’été et partir à la recherche de ses lunettes de soleil.

 

Poisson d'avril à imprimerParis - maison de famille HuguetteParis - maison de famille Huguette


 

Les conférences Skype au petit matin, les rendez-vous autour d’un chocolat chaud l’après midi et les bières partagées tard le soir. A l’arrivée à Stockholm à vingt-trois heures, être perdue et fatiguée. Demander son chemin, dans un anglais hésitant, et se laisser finalement guider jusqu’à l’hôtel. Sur un papier, un numéro avec écrit « Stockholm help guy« . Sourire de cette aide, et rencontre, tombées du ciel.

Le lendemain, proposer un verre pour le remercier et ne pas s’arrêter finalement de parler jusqu’à tard dans la nuit de voyages de l’importance de la liberté et d’avoir un travail qui correspond à nos valeurs. Se promettre d’accueillir des voyageurs chez nous. Provoquer le hasard et les belles rencontres.

La découverte de Stockholm sous un grand ciel bleu, la neige sur le bout du nez et les yeux écarquillés. Les bougies aux fenêtres sur les tables sur les terrasses. Les cafés si confortables qu’ils donnent envie d’oublier le vol du retour et d’y installer son bureau. Les lunettes perdues en prenant des photographies et décider de rire de cette ville finalement découverte en arrondi. La petite vie folle apaisante enthousiasmante.

Le bonnet blanc tricoté avec un pompom énorme sur la tête et le Chaï tea siroté en observant, par la fenêtre, la vie au dehors. Gamla Stan et ses rues pavées et la vue incroyable de Stockholm de Monteliusvagen. Fotografiska, Asplundhuset et Storkyrkan. Les premières brasses dans la piscine de l’hôtel et la vue du hublot quand le soleil se couche.

Au Grand Hôtel, au petit déjeuner, se rendre compte qu’on est le premier jour du printemps et que les beaux jours sont déjà là. Se dire que l’hiver a été infiniment doux.

 

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Poissons d’avril à imprimer

De l’enfance, je conserve un souvenir doux et joyeux du premier avril et de ses poissons collés dans le dos. Quand j’étais en primaire,  le premier avril  était l’occasion de dessiner une multitude de poissons colorés durant le week-end qui le précédait.  Avec mon papa et une fois mes dessins finis, on avait pris l’habitude de découper les poissons un par un. Lorsqu’on avait terminé de les découper, il  allait chercher dans son garage un scotch, qui me semblait alors magique, double face. On collait minutieusement sur le recto une face, en attendant, que je colle l’autre face sur le dos de mes copains, ou sur celui de ma maitresse si j’étais un peu plus courageuse cette année-là.

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J’aimais cette tradition : le premier avril était, dans mes yeux d’enfant, un doux mélange de créativité, de folie et de bonne humeur.  Durant toute une journée, on avait le droit dire des bêtises, de changer les règles, de sortir du rang et de glisser un peu de couleur et de gaité dans la journée.

 

Poissons d'avril gratuits à imprimer par vie de miettes

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Je me souviens que je rentrais, de l’école ce soir-là, des étoiles plein les yeux. Je racontais la petit peur de se faire prendre lorsque je collais le poisson dans le dos, les rires de mes amis quand ils le découvraient, le nombre de poisson sur mon dos à moi aussi,  et toutes les blagues que l’on avait pu se faire tout au long de la journée. Parfois et malicieuse, je conservais un ou deux poissons pour les coller sur le dos de mon papa et de maman.

En grandissant, j’ai doucement oublié cette tradition et le premier avril est devenu un jour comme les autres. Je me suis dit que cela pourrait être finalement doux de glisser, à nouveau, cette fête dans notre quotidien d’adulte comme une piqure de rappel de l’insouciance de l’enfance. Comme aussi pour se rappeler que l’on a le droit de ne pas être sérieux à 17 ans, 32 ans ou 56 ans. Qu’il n’y a pas d’âge pour glisser de la fantaisie et de la poésie dans nos journées : glisser un poisson dans le dos comme on glisse un  sourire, comme pour se souvenir que la vie est belle, belle et surprenante. Et puis, je ne sais pas vous, mais ce genre de lien à l’enfance me rend toute joyeuse.

 

Poissons d'avril gratuits par vie de miettes

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Alors, voilà, j’ai pensé et fabriqué des poissons d’avril à découper : des poissons d’avril à coller sur le dos les murs les fenêtres les cahiers. Des poissons à glisser dans les sacs sous les claviers sur les assiettes de vos amis comme on dépose une surprise.  Des poissons pour murmurer un peu de légèreté et de gaité, pour se rappeler l’insouciance et la folie de notre enfance.

Si vous travaillez au sein d’une entreprise ou que vous voulez glisser un peu de poésie dans votre quartier, votre bibliothèque ou votre club de yoga, vous pouvez pré-découper –  au niveau des pointillés –  et coller l’affiche sur un mur.

 

Poisson d'avril à imprimer par vie de miettescouture

 

Pour les enfants, et les grands enfants, j’ai également mis – page 2 – une version avec seulement la forme des poissons. Vous pourrez comme ça, prendre le temps de les colorier – effet apaisant garanti – avant de glisser dans des endroits stratégiques.

J’espère que mes petits poissons à imprimer vous glisseront quelques sourires, et en glisseront aux personnes qui vous entourent.

Et puis, les poissons d’avril, c’est comme les sourires, c’est contagieux, non ?

 

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Poissons d’avril à télécharger

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