On ira voir la mer, dis ?
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Je t’aime à l’infini.
Quelques heures, et nous serons deux. La douceur de sa peau à caresser, son sourire si particulier à admirer, son odeur sucrée et ses yeux dans les miens seront là. On partagera un café ou un thé en buvant le temps perdu comme un couple qui n’aurait jamais connu la douleur de la séparation. On s’apprivoisera comme des nouveaux amants, comme des hirondelles. En douceur, en tâtonnant de peur de nous briser. Deux solitudes qui se découvrent comme pour la première fois.
Il se passe toujours tellement de choses durant son absence. J’ai l’impression de nous perdre dans le tourbillon de la vie. C’est une éternité, un fleuve, qui nous séparent. L’éloignement, la peur parfois difficile à partager, les moments de tristesse et de doute où il n’y a personne pour se rassurer me dévorent. Tous les paroles et toutes les larmes qu’on ne se dit plus. Parce que. Son absence, c’est vivre à demi-souffle. C’est manquer d’air et d’amour, manquer de nous en longueurs de journée C’est essayer d’apprivoiser le manque lorsqu’il devient de plus en plus incontrôlable. C’est la peur qui danse dans mes veines et l’angoisse qui me paralyse. C’est se déchirer peu à peu et faire comme si ne rien était. C’est.
C’est être plus forts malgré tout, et penser à mon retour, c’est s’aimer à l’infini.
C’est.
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Note du vendredi,
Je voudrais que la vie soit plus simple, qu’il n’y ait pas à choisir sans cesse. Entre le juste et le bon. Entre le bien et le meilleur. Entre le coeur et la raison. Je voudrais que les larmes et les disputes intérieures cessent et que le rideau en velours rouge s’ouvre. On ne peut pas vivre comme ça, non, on ne peut pas vivre comme ça. Cette amère impression de se battre contre soi-même, d’être coupée en deux. De se consoler de tout jusqu’à exploser. Alors je m’éprends du monde entier, des minuscules choses et des infiniment grandes. Ne pas penser, ne pas y penser. J’attrape les nuages du bout des doigts, le soleil et les étoiles. J’attrape les sourires et les cache sous mon oreiller. Des photographies m’absorbent. Je tricote des histoires colorés. J’écoute des jolies mélodies jusqu’à m’en évaporer. Il me faut de la couleur. Du rouge coquelicot, du vert printanier, du bleu océan, du bleu infini. J’ai besoin de rêves et de grandes choses pour vivre, tu comprends, dis ? Tu sais, les révisons deviennent douces lorsqu’elles m’empêchent de penser à autres choses, lorsqu’elles parviennent à apprivoiser peu à peu mon angoisse.
Je veux vivre grandement, en majuscule et sans pointillés.

