Le printemps est presque là.

Les premières journées de soleil sont toujours dès plus douces. La sensation de chaleur sur ma peau est une caresse. Enfiler une robe légère, regarder le ciel bleu, prendre un bain de soleil sont autant de signes d’un printemps naissant. Le sourire sur mes lèvres et un livre à la main, je m’assoie au bord de la terrasse en tailleur. Le sol est encore froid et un frisson parcourt mon corps. Il fait bon. J’aime cette sensation de renaissance qu’apporte cette nouvelle saison, cette énergie fugitive qu’insuffle les premiers rayons de chaleur. Les envies qui éclatent comme un feu d’artifice dans le ciel. Les joues rosées, les yeux qui brillent, je me sens presque forte à cet instant. Les montagnes qui m’encerclent, paraissent moins effrayantes. Les monstres-géants redeviennent des ombres ridicules. J’ai peur par milliers mais des solutions arriveront comme une lettre un matin, je croise les doigts. J’ai envie d’y croire de me le promettre de me le jurer comme une enfant, pour la vie.

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Venise, partie 3: la nourriture italienne

Le café Florian
Le café Florian

Venise, c’est aussi une nourriture merveilleuse. Quelques semaines avant de partir, j’ai lu Mange, Prie, Aime d’Elizabeth Gilbert dans le train pour aller à Valencia. Ce livre m’a laissé une image de l’Italie gustative suave, m’a donné envie de croquer, savourer, déguster Venise par ses plats.

J’y suis arrivée avec l’idée en tête que mon palais allait découvrir des goûts merveilleux et jusqu’à lors inconnus. Je n’ai pas été déçue tant qualitativement que quantitativement. Alors bien sur, si vous faites attention à votre silhouette, n’allez pas en Italie ou oubliez-la le temps d’une semaine. Les italiens mangent, ils ne grignotent pas.

Le repas se déroule en cinq étapes principales, six si l’on rajoute le caffè. La première est l’antipasti qui est là pour vous ouvrir l’appétit. C’est l’hors-d’oeuvre. Une fois ce plat fini, on vous sert il primo piatto. Il est en général constitué d’une grande ( selon eux, «petite», selon moi énorme !) assiette de pâtes, pâtes toujours délicieuses et surprenantes. On vous apporte ensuite il secondo piatto dès l’instant où vous avez fini le premier.

Il n’est pas question de faire une pause. Le second plat est de la viande ou du poisson. Il est possible, et tous les italiens le font, de prendre i contorni, des légumes ou des féculents dans une assiette séparée. Une fois tout cela fini, c’est l’heure du dolce puis du fameux caffè italien.

En éliminant l’antipasti, je commençais sérieusement à ne plus avoir faim dès le premier plat. Les italiens mangent une énorme part de pâtes comme nous mangeons du pain. Mon petit estomac, le pauvre, avait un peu de mal.

Alors j’avais toujours un énorme dilemme : finir les pâtes délicieuses et oublier le second plat, ou laisser la moitié de mes pâtes – avec regret –  et savourer le second plat. C’est dur la vie de touriste en Italie !

A Venise, j’ai découvert le plaisir de manger des pâtes et des pizzas. Je ne sais pas si c’était l’effet du bonheur d’être à Venise avec mon amoureux ou si la nourriture était vraiment exceptionnelle. J’ai mangé des pâtes et pizzas qui se rapprochaient du divin. Non, je n’exagère rien. Les pâtes étaient moelleuses, tendres, al dente, parfaites. J’ai aussi mangé pour la première fois des plats italiens délicieux comme le fegato de veau à la vénitienne, il fritto misto – friture de plusieurs fruits de mer -.

Quand je suis rentrée en France, j’ai acheté des pâtes fraiches, chose que je n’avais jamais faite, afin de retrouver ce goût associé à Venise. Elles n’étaient pas mauvaises mais la magie divine s’était envolée.

Il y aussi l’autre versant des restaurants, « les restaurants à touristes ». Avec Anthony, on essaie toujours les restaurants au petit bonheur la chance: pas de guides, pas de conseils !
On tente, on goûte, on juge. Alors parfois on est chanceux, parfois pas. Un soir d’ailleurs, nous avons mangé dans un restaurant odieux tant par le service que par la nourriture, et avec une addition avoisinant les cent euros. De la nourriture froide, des serveurs acerbes et pressés – 11% de la note finale était pour le service ! – , des plats congelés, un vin immonde et onéreux … nous a permis de conclure que c’était vraiment ça, un restaurant à touriste.
Alors n’allez pas au Poggio.

Nous nous sommes aussi rendus, au Café Florian. C’est le plus ancien café de Venise et il se situe sur la place Saint Marc. Si vous vous allez à Venise, allez-y ! Le décors est magnifique, la vue sur la place Saint Marc unique, les chocolats chauds divins. Vous y serez servi comme des rois. L’accueil est agréable et les fauteuils si confortables que vous n’aurez plus qu’une seule envie: ne plus reparti !. Les prix sont élevés, c’est vrai. On a payé un peu plus de vingt euros pour un capucino et un chocolat chaud. On ne vient pas tous les jours à Venise après tout, alors autant en profiter.

Un restaurant à vous conseiller ? Sans hésiter, La TratorriA da Gigio. Les plats sont vraiment très bons, l’accueil simple et chaleur, et les prix très corrects. On a mangé dans ce restaurant pour notre premier et dernier repas à Venise. Les plats nous ont surpris et ravi à chaque fois.

TrattoriA di Gigio,
Campo S. Leonardo, 1594
Venezia

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( non, non, non, je ne transforme pas mon mon blog en carnet de voyage. Non, non, non ! )

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