Rentrée master,

Demain lorsque le réveil sonnera, je prendrais à nouveau la direction de l’école. Parfois, je me sens minusculement petite. Souvent, j’ai l’impression d’avoir un âge que je pourrais dessiner avec mes dix doigts et avec un sourire naïf sur mes lèvres.

Lundi, lorsque je sortais de la salle de conférence, j’avais les jambes en coton. Cette impression d’être une gamine avec les genoux écorchés dans un lieu pour les Grands me colle à la peau. Mes bensimons, mes collants plumetis et mes élastiques enfantins accrochés au poignée, cela ne fait pas sérieux-sérieux quand on a plus 17 ans.

Mardi, j’allais acheter une toile plus grande que moi et du joli papier marron. J’ai dessiné des lettres, les ai découpé et collais sur la toile pour en faire des mots des phrases. Je voulais un joli quelque chose qui me ressemble et m’assemble un peu. Dans la rue, je serrais la toile plus grande que moi tendrement si tendrement. Un jeu enfantin qui colle des paillettes au bout des doigts.

J’ai besoin de me sentir vivre dans les détails minuscules, dans les choses transparentes. Je vis pour ces bidules dont je suis la seule à voir et à apprécier. Pour ces bricoles qui me renversent, me bouleversent.

Demain, c’est la rentrée. J’ai envie d’un nouveau sac d’une jolie trousse et d’un stylo qui glisse sur les feuilles blanches. J’ai envie de rencontrer mille personnes et de ne me souvenir le prénom que de deux. J’ai envie de gribouiller sur mon cahier de texte mes devoirs.J’ai envie de me promettre que cette année mes cours seront tous propres et bien tenus et ce, jusqu’à la fin. J’ai des envies de secrets racontés autours d’un chocolat trop chaud. J’ai des envies de promesses d’une môme qui sait à peine lire et écrire.

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Partir en Erasmus en Espagne,

La vie en Erasmus en Espagne

Il y a tout juste un an, je partais m’installer en Espagne pour vivre un an en tant qu’étudiante Erasmus. C’est avec plein de pépites dans les yeux que je me souviens de mon départ et de mes premiers pas dans ce pays et de cette ville alors inconnus.

J’ai aimé cette expérience. Je crois même pouvoir dire que je suis tombée amoureuse de la langue espagnole et de l’Espagne. Mon expérience Erasmus, malgré les coups durs, a été magique. C’est simple lorsque j’entends des personnes parler espagnol dans la rue ou à l’université, j’ai des étoiles à l’estomac. Je compte y retourner, y vivre à nouveau. Je pense déjà à essayer de trouver un stage en Espagne. Cette expérience Erasmus m’aura permis de découvrir un autre pays, une autre façon de penser, de voyager et aussi bien sûr de me découvrir.

Si vous avez l’occasion de partir en Erasmus ou, plus largement, de partir vivre à l’étranger, surtout partez. Une expérience Erasmus ne se fait qu’une fois dans une vie, et je ne connais personne qui regrette d’être parti. L’inscription, les montagnes de papiers compliquées, la solitude,  l’absence de l’être qu’on aime – pour rassurer les amoureux Erasmus, lorsqu’on s’aime la distance ne change rien à l’amour- , la barrière de la langue aussi ; tout cela n’est qu’un coup de vent à coté de tout ce que peu apporter une telle expérience.

Je suis arrivée à Valencia avec mes peurs en bandoulière. J’avais peur de ne pas me faire d’amis, de ne rencontrer personne, de ne pas arriver à parler, de ne pas progresser, de le perdre, de. Tout ça s’envole très vite. Erasmus, c’est un cocon, une grande famille douillette. J’ai pris un plaisir fou à parler espagnol dès le début. Alors oui, on me demandait de répéter assez souvent. J’aimais ça, cela faisait parti du jeu. On m’a toujours très bien accueillie. J’ai aimé plus que tout me créer un nouveau quotidien dans un autre pays et une autre langue. Je me suis tissée une nouvelle vie.

Etre un étudiant Erasmus, c’est avoir la chance de découvrir un autre pays mais aussi une autre façon d’étudier et de voir l’université. C’est passer une année à s’émerveiller  à découvrir à apprendre à parler une nouvelle langue à penser une autre langue une autre culture. C’est un monde à part et infiniment doux.

Lorsque je lis elle, elle et elle ; je n’ai qu’une envie c’est de prendre la poudre d’escampette et de repartir vivre à l’étranger en Espagne ou ailleurs.


Si vous voulez en savoir plus, sur mon expérience Erasmus, vous pouvez aller à cette adresse.

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Recrutement Acadomia,

Edit : Je donne des cours particuliers depuis le lycée plus ou moins régulièrement. Je me fais payer en chèque emploi-service, et j’ai toujours été relativement contre le principe d’Acadomia à cause de l’impression persistante que ces entreprises gagnent un peu trop d’argent sur le travail des professeurs mais aussi des parents. Quoi qu’il en soit, je viens de déménager et en ce moment, je n’ai pas vraiment le temps de chercher par moi-même des nouveaux élèves et j’ai pensé qu’Acadomia pourrait (peut-être ?) être une bonne alternative d’où ma candidature chez eux et le témoignage ci-dessous.

Hier 14 heures 30, je me rendais au bureau Acadomia pour une formation et un second entretien. Un peu stressée, je me demandais à quelle sauce allait me manger cette entreprise de soutien scolaire !

Je pousse la porte d’Acadomia. On me fait entrer dans un bureau où se trouve déjà un peu moins de dix futurs enseignants. Ils ont tous une allure très sérieuse et semblent avoir mon âge (entre 20 et 25 ans). On est bien dans un recrutement. L’ambiance est assez pesante. L’homme de l’entrée et que j’avais vu hier arrive après quelques minutes d’attente. Ils nous expliquent qu’il est  le directeur d’Acadomia de la région et que la formatrice ne viendra pas à cause des grèves. C’est donc lui qui va prendre le relais pour la formation express d’Acadomia.

Le soutien scolaire par Acadomia

Après une brève explication historique de la société Acadomia, l’homme nous demande de nous présenter à tour de rôle. Je suppute que certains des candidats ont trouvé la vocation de devenir prof en poussant la porte d’entrée d’Acadomia ou alors on a vraiment affaire à des passionnés. Quoi qu’il en soit, je suppose que cela fait toujours mieux lors d’un recrutement pour une entreprise du soutien scolaire de vouloir devenir prof. Ils nous demandent ensuite « pourquoi » nous sommes là. C’est l’explosion des termes « passion », « échange », « amour du savoir », « amour du partage ». Les candidats ne semblent pas intéressés par l’argent (il faudrait penser au bénévolat !). Une candidate ose timidement dire que cela l’aiderait tout de même pour le financement de ses études. Le recruteur reprend qu’il n’y a pas de honte à voir, qu’il voulait montrer l’éclectisme des professeurs. Les autres candidats semblent alors être d’accord et confirme ce point. Pour le coup, il n’y a plus trop de diversité !

On est bien dans un recrutement et tous les mots semblent pesés et triés.

Les méthodes de travail de Chez Acadomia

On passe à la formation Acadomia en tant que telle ! Le formateur improvisé nous explique le fonctionnement d’Acadomia point par point. Il commence par définir et analyser le notion « soutien scolaire ». Il met en avant la méthode, l’analyse et le besoin souvent de faire retrouver une certaine confiance à l’élève.

Il divise alors les élèves en trois grands groupes. L’élève qui ne travaille pas ou plutôt qui ne sait pas travailler (c’est jamais de sa faute, le pauvre !). L’élève qui vise l’excellence. L’élève qui n’a pas confiance ni en lui ni en la matière et dont on se doit de lui faire retrouver le goût. On doit créer avec l’élève une approche totalement opposée aux systèmes scolaires. Acadomia est alors vu comme un approche alternative et novatrice. C’est beau !

A partir de ce constat, il nous explique en détail les méthodes d’Acadomia. Chaque élève a un suivi détaillé par Acadomia. Avant le premier cours, il réalise une évaluation de deux heures. Un professeur d’Acadomia la corrige, la synthétise et nous la dévoile avant de donner le premier cours. Cela permet de savoir par où commencer et établir une méthode.

Les professeurs doivent préparer bien sûr le cours en avance en fonction de cette évaluation. Lors du premier cours, le professeur doit remplir le « cahier du premier cours » avec les dernière notes, les impressions sur l’atmosphère de travail, la tenue des cahiers ; remplir le « cahier de suivi » où à la fin de chaque séance il synthétisera le travail fait. Ce cahier sera alors signé par l’élève et le professeur. Lors du premier cours, un contrat sera aussi signé. Les professeurs sont en CDD d’une heure renouvelable (oui, ça existe ! ). Et dans tout ça, on travaille quand ? En somme, tout est très cadré chez Acadomia et est fait pour rassurer, il me semble, à la fois les parents et les professeurs. Un élève ne peut pas dire « j’ai eu une mauvaise note parce qu’on ne l’a pas pas vu avec le professeur particulier » puisque tout est noté. A partir du  moment où le professeur fait bien son boulot, il ne devrait y avoir aucun soucis. Il nous est demandé  aussi de laisser des devoirs systématiquement à l’élève.

A la fin du cours, le professeur doit appeler Acadomia afin de faire un bilan de ce premier cours. Une personne d’Acadomia appellera ensuite les parents afin de vérifier nos propos. Le professeur doit ensuite retranscrire ce qu’il a noté sur le « cahier du premier cours » ainsi que sur « le cahier du suivi » en ligne. Au final, cela fait beaucoup de papier pour une seule heure de cours !

La formation était plus une explication de la façon dont fonctionne Acadomia.

Une heure et demie plus tard, le formateur d’Acadomia nous distribue un livret avec le contrat, les pièces à fournir et les tarifs (ah, on les entendait !).  On doit prendre rendez-vous avec la (vraie) formatrice afin de fixer les matières que l’on pourra enseigner et nos disponibilités. Je n’ai pas encore mon emploi du temps et s’il n’est pas fixe, je pourrais difficilement donner des cours par Acadomia. Ils demandent, et c’est normal, des disponibilités fixes au semestre.

Les tarifs Acadomia

Pour les tarifs, ils sont assez bas si je les compare aux cours que je donne sans intermédiaire. On peut même diviser le tarif par deux. Cela me permet toutefois de ne pas avoir à chercher et à déposer de petites annonces. Travailler chez Acadomia permet aussi d’avoir une référence pour la suite qui n’est pas négligeable.

Un cours en primaire et sur la ville de Poitiers est payé 10 euros, un cours pour un terminale est payé 12 euros. Si l’on envisage de donner un cours à plus de 55 kilomètres, on sera payé 5 euros de plus. Voilà !

La suite lorsque j’aurais mon emploi du temps donc !

Et vous, vous avez déjà donné des cours par Acadomia ou pris des cours ?

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