Des mots en pointillés,
Cela fait un bout de temps que je promets par ici et par ailleurs un article sur le lieu où j’ai cours. Plus le temps passe, et moins je trouve le temps pour écrire des jolies choses ici, pour vous conter les détails minuscules du quotidien. Il y a les cours, et tout le reste. La vie, la vrai, celle qui pétille au bout des doigts. Alors voilà, cela ne serait pas un très long article moelleux comme je l’aurais voulu. J’aurais aimé vous raconter l’histoire de Mélusine et de cet hôtel fabuleux. Je dépose quelques images muettes, de l’extérieur. Je vous laisse tisser des liens et des histoires en pointillés entre ces images.
Le temps me manque et me nargue encore une fois. J’ai rendez-vous dans une poignée de minutes pour finaliser un projet de groupe. J’ai passé le week-end à Toulouse à respirer l’air frais de ma ville, à me sentir comme dans un cocon si doux si tendre. Je crois que j’y serais bien restée le temps d’une éternité. Je me serais bien noyée dans cette parenthèse silencieuse. J’ai recollé les morceaux qui se détachent peu à peu lorsqu’on n’y fait pas assez attention. Je ne veux pas me encore trop me perdre et me diluer ailleurs. J’ai le temps pour ça. Alors, j’ai fait des noeuds et je les ai serré fort.
Demain, la semaine reprend à nouveau. Depuis la rentrée, j’ai toujours l’impression de courir et de ne jamais en faire assez. J’ai cette impression de ne faire que la moitié des choses qui me grignote et me pousse à aller un peu plus de l’avant jours après jours. Et dans le fond, ce n’est pas si mal.