Vivre à Poitiers,

Des mots en pointillés,

Cela fait un bout de temps que je promets par ici et par ailleurs un article sur le lieu où j’ai cours. Plus le temps passe, et moins je trouve le temps pour écrire des jolies choses ici, pour vous conter les détails minuscules du quotidien. Il y a les cours, et tout le reste. La vie, la vrai, celle qui pétille au bout des doigts. Alors voilà, cela ne serait pas un très long article moelleux comme je l’aurais voulu. J’aurais aimé vous raconter l’histoire de Mélusine et de cet  hôtel fabuleux. Je dépose quelques images muettes, de l’extérieur. Je vous laisse tisser des liens et des histoires en pointillés entre ces images.

Le temps me manque et me nargue encore une fois. J’ai rendez-vous dans une poignée de minutes pour finaliser un projet de groupe. J’ai passé le week-end à Toulouse à respirer l’air frais de ma ville, à me sentir comme dans un cocon si doux si tendre. Je crois que j’y serais bien restée le temps d’une éternité. Je me serais bien noyée dans cette parenthèse silencieuse. J’ai recollé les morceaux qui se détachent peu à peu lorsqu’on n’y fait pas assez attention. Je ne veux pas me encore trop me perdre et me diluer ailleurs. J’ai le temps pour ça. Alors, j’ai fait des noeuds et je les ai serré fort.

Demain, la semaine reprend à nouveau. Depuis la rentrée, j’ai toujours l’impression de courir et de ne jamais en faire assez. J’ai cette impression de ne faire que la moitié des choses qui me grignote et me pousse à aller un peu plus de l’avant jours après jours. Et dans le fond, ce n’est pas si mal.

Et vous, comment allez-vous ?



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Commencer une nouvelle vie,

Les habitudes se prennent plus vîtes que je n’aurais pu l’imaginer.  Et quand je cherche encore du bout des doigts l’interrupteur, je me rappelle que je n’ai posé mes bagages que depuis un mois.

Chaque jour, j’ai l’impression d’avoir des aiguilles qui s’enfoncent lentement dans mon cœur nouvelle grise après nouvelle grise. Il y a encore des poignées de lettres en attente, des papiers à remplir à faire signer à envoyer et des délais qui sont déjà dépassés depuis trop longtemps. Il y a toutes ses mauvaises nouvelles qui arrivent par paquets et sans prévenir. Et les autres, qui n’arrivent pas.

Alors, je fabrique des jolies choses en entendant que le soleil m’éclabousse à nouveau. Il y a ce mail envoyé à M*ria qui me donne des ailes, ces mots espagnols qui m’envolent littéralement à chaque fois. Comme une ritournelle. Il y a toutes les promesses que l’on se fait à soi-même et qui nous pousse à avancer à y croire. Ces études à distance qui me cajolent m’harmonisent malgré tout. Ces gâteaux aux odeurs de grand-mère qui transpercent l’appartement. Ces sourires et ses images accrochés aux murs blancs. Ce projet avec Anthony qui m’enchante.

Je souris lorsque j’entre dans une salle de cours et que je sais que je vais apprendre des choses qui me passionnent. Je souris lorsque je vois Anthony et ses yeux de biche à la sortie de l’université. Lorsque j’étale des livres, du thé, des feuilles et des stylos dans tout le salon et que je m’y sens alors chezMoi, chezNous. Lorsque je reçois une lettre merveilleusement douce. Lorsque je m’endors le soir assommée par la fatigue dans ses bras.  La vie semble alors si simple, si simple.

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Rentrée Master Pro,

Je vais bien, comme une étincelle.

J’ai des morceaux de nuages accrochés sous mes ballerines depuis le début de la semaine. Lundi, la peur m’a éclaboussée et je ne l’ai pas revue de la semaine. La rentrée a été aussi douce qu’une crème à la noix de coco. Je suis contente et mille fois rassurée. Les cours sont intéressants, actuels, et motivants. Les projets de groupe sont déjà ouverts et laissent la place à mille rêves. C’est une nouvelle parenthèse colorée qui s’ouvre.

La motivation et l’implication des professeurs, l’intitulé prometteur de mes futurs cours, l’environnement, la petite classe, mes premiers cours, tout ça, tout ça, c’est un énorme tourbillon qui me fait bouillonner de l’intérieur. Je m’y sens déjà bien dans ce master. J’ai l’impression que des poignées de chemins s’ouvrent devant moi. Je n’ai qu’à courir et déguster toutes les choses sucrées et jolies. Tout me semble si intéressant, si pétillant.

C’est une nouvelle vie avec une perspective d’avenir plutôt jolie, de grande’enfant. Le poids de l’incertitude se décolle de mon estomac. Bientôt il va s’envoler, c’est sûr. Bientôt, j’arrêterais de me mordiller les bouts des lèvres en pensant à demain. Je me sens si bien ces temps-ci.

Vous voulez bien me raconter votre rentrée, dites ?

Les images sont encore des photographies du bâtiment où j’ai cours. Je verrais un article dessus, tout bientôt.

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