Demeure Loredana, Saint Florent, Corse


Il y a des lieux, où dès que vous poussez la porte, vous avez l’intime conviction que vous vous y sentirez bien. Ce n’est pas une question de luxe ou de pacotilles. C’est bien plus. C’est une certaine harmonie qui s’en dégage. Un jeu subtil entre la luminosité, les espaces, et les matières. Entre le silence et la mélodie d’un piano à quelques pas.

La demeure Loredana en fait indéniablement partie. J’ai savouré sa vue, ses volumes et ses couleurs. Son authenticité et sa douceur qui s’en dégage. Son personnel à la fois discret, chaleureux et attentionné. Le coucher de soleil face à la mer et son déjeuner face, toujours, à cette vue incroyable. Ici, on s’y sent bien. A sa place.

En fin de journée, lorsqu’on est arrivées, on avait toutes en commun, ce même sourire. Ce sourire qui mêle un certain apaisement et la beauté qui frappe. Ici, rien n’est laissé au hasard. Les attentions sont partout et discrètes. Le canapé donne envie de s’y lover, la salle de bain à prendre, tout à coup, soin de soi. On respire.

Alors, voilà, depuis, je rêve d’y revenir. En amoureux cette fois – j’ai glissé le fascicule de l’hôtel discrètement sur la table de chevet, qui sait, sur un malentendu.

 

L’hôtel se situe à Saint Florent, en Haute Corse. Si vous passez par-là, je ne peux que vous le conseiller. Il peut être le point de départ de belles balades et l’endroit idéal pour une parenthèse à deux.

 


 

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Découvrir l’Islande et ses paysages bouleversants


Lundi, on atterrissait à Charles de Gaulle. La fin du voyage surgissait. Brutalement.

En Islande,  je n’ai pas eu le temps de reprendre ma respiration. Tout me semblait incroyablement grand et immensément fort. Rester sans voix face à une aurore boréale, faire ses premiers pas sur un glacier. Ouvrir les yeux. Admirer, chaque jour, le lever du soleil et son coucher. S’extasier de la couleur du ciel, de la luminosité. Grimper en haut de Hallgrimskirkja et rester muette face à la vue incroyable offerte de Reykjavik. A la nuit tombée, s’enthousiasmer des bougies qui parsèment la ville et de la chaleur qui s’en dégage alors.

De l’Islande, je me souviendrais de sa fraicheur qui pique les joues, de ses noms imprononçables et de sa route principale. Je me souviendrais. De la découverte de son sud, de ses geysers, de ses cascades spectaculaires et ses roches noires. De ses paysages grandioses qui ont défilé sous mes yeux. La mer, les falaises, les cascades, les chutes d’eau. Et, peut être plus que tout, je me souviendrais de cette nature, cette nature qui reprend sa place, qui nous fait tout à coup nous sentir minuscule. Je me rappellerais de ses vagues qui engloutissent tout, de ses étendues de sable noir et de cette sensation de fragilité qui m’a alors, tout entière, secouée. Ici, et plus qu’ailleurs, la nature fait sens. Elle est puissante. Vivante.

A l’intérieur de la ville, il y a ces boutiques de design qui s’accumulent et où on voudrait alors tout acheter tout ramener. L’atmosphère parfaite au Grillmarkadurinn. Cette sensation de bien-être qui m’a envahie au Blue Lagoon. Et bien sûr, Gullfoss, Seljalandsfoss, Skógafoss, Dyrhólaey, Reynisfjall, et tous ces lieux aux noms qui font sourire. C’était parfait.

Alors, voilà, quelques photographies. En minuscule et en vrac. Je vous en promets plus, tout bientôt.

 


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La Haute-Corse, et son horizon bleu


Il suffit de pas grand chose pour me faire vaciller. Pour que cela remue, bouscule. La mer a perte de vue et des montagnes. Il ne m’en faut pas plus pour que je me sente bien. Il y a l’air marin, la violence des vagues qui s’abattent, et cet horizon si bleu. Il suffit de quelques respirations pour que le paysage m’emporte, pour que je m’y accroche. Cette vue, plus qu’aucune autre, me transporte et me donne cette sensation, si agréable et douce, d’être vivante.

En Corse, cela fut une évidence. J’aurais pu passer la journée dans le bus, le front collé à la fenêtre. A me fondre dans ses paysages incroyables. A courir après son horizon. Si je devais revenir en Corse, plus que sa culture plus que sa nourriture délicieuse plus que ses habitants chaleureux, cela serait pour ses nuances de bleu.

A chaque fois, à chaque paysage mer-montagne, il y a cette évidence qui frappe. Je m’y sentirais bien ici. Partir, tout quitter, et s’installer. Je crois que l’air iodé donne du courage.  Alors, je guette les maisons avec vue sur la mer et j’ai l’intime conviction que le bonheur doit se cacher par-ici, entre la terre, la ciel et la mer, dans une de ses maisons perchées.

 


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