Agadir, avril 2015.
Le ciel bleu, les palmiers, la mer. On dirait l’été. Pour la première fois de l’année, se glisser dans une robe et savourer le soleil sur les jambes nues. Les pieds dans l’eau, être frappée par le calme et le silence de cette ville de bord de mer. Se dire qu’il y a une autre vie, une autre façon peut-être aussi d’appréhender le monde. Plus simple, plus lente. Plus sereine. D’ici, on dirait déjà l’été.
Le petit port de pêche et le marché immense d’Agadir. La découverte de la médina et la visite de la réserve de Souss-Massa à quelques kilomètres la ville. Guetter, comme des enfants, les ibis-chauve et les gazelles.
Au souk, l’odeur des olives des oranges des fraises du persil qui se mélangent. Cela sent bon le soleil. Cela sent le bonheur. L’agitation de la ville et l’apaisement à l’intérieur de la kasbah. Sur la terrasse à coté de la piscine, observer le savoir-faire de la dada qui prépare le pain. La vue apaisante sur la plaine. Savourer le silence et l’huile d’argan sur le pain chaud.
Le lendemain, le premier plongeon dans la piscine et la peau qui se caramélise doucement. Le sourire aux lèvres et le thé à la menthe, face à la mer. Aller au hammam. Dès l’entrée, la chaleur qui berce, qui endort un peu. Et puis, se laisser laver, frictionner, masser. Le gant d’écrin et le savon noir. Les peaux mortes qui se décollent comme on retire les doutes les jours gris-brouillons le stress. Fermer les yeux et respirer l’odeur de fleur d’oranger. Se sentir immensément fragile et forte à la fois. À la sortie, la peau douce et le sourire aux lèvres. Remuée et légère.
Un peu plus tard, prendre de la hauteur. De la veille ville, découvrir la nouvelle. L’embraser d’un regard. Faire du golf avec vue sur mer. Pour la première fois, conduire une voiturette. Sourire, comme une enfant, à l’idée.Le soir, déguster dans un palace de mille et une nuits une pastilla et du vin marocain. S’y sentir incroyablement bien et se laisser bercer par le son d’un oud et par la grâce d’une danseuse marocaine.
Alors, c’est ça, un printemps en été.
Mille mercis à l’office de Tourisme d’Agadir et à Easyjet pour ces quelques jours parfaits. EasyJet vient d’ouvrir une ligne Toulouse – Agadir avec, pour le moment, deux vols par semaine le mercredi et le samedi. Les prix sont tout doux – moins de 50 euros l’aller-retour en s’y prenant en avance – et les températures le sont encore encore plus.
J’ai d’ailleurs réservé un week-end à Agadir en amoureux fin juin et j’ai tout hâte d’y retourner (vite, vite, vite !).


























