Note du dimanche

« Les Nourritures terrestres fut la première de ces bibles écrites de toute évidence pour moi, presque par moi, le premier livre qui m’indiquât ce que j’étais profondément et ce que je voulais être : ce qu’il m’était possible d’être. Gide est un auteur, un parrain dont l’on ne se réclame plus très volontiers à présent, et il y a peut-être un certain ridicule à citer les Nourritures comme son premier bréviaire. »

Françoise Sagan, Avec mon meilleur souvenir *

Mon colis à moi, il ressemblait à ça.




Note du dimanche

Des mots, des plumes, des sourires. Et un livre, un petit livre de magie. Les nourritures terrestres d’André Gide. Une ode à la vie, un livre de bonheur. Un livre que j’aime offrir, un livre que j’aime conseiller aux personnes que j’estime. C’est un livre si beau, si intense, si grand. Un livre qui vous touche en plein cœur, qui vous laisse une trace indélébile après l’avoir lu, qui vous colle à la peau. Que vous relirez quand le moral s’ébranlera. C’est un livre qui ne s’oublie pas, qui se picore, se déguste, se savoure au fil des jours, au fil du temps. Il est si vrai, en harmonie avec la vie, la vraie.

Et vous alors ? Enfin celles qui participent à la chaine de livres, vous avez choisi quels livres ?


*En réalisant quelques recherches sur les nourritures terrestres,je suis tombée sur cette citation de Françoise Sagan qui résume à la perfection mon ressenti au sujet des Nourritures terrestres. Et puis, je porte une telle admiration à Françoise Sagan que je ne peux que sourire de cette coïncidence, de cette affinité de lecture et d’auteur.



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Entre parenthèses et du bout des doigts

( Lundi, j’ai envoyé le colis étoilés de la chaine de livres magiques, c’était alors 7 heures 45. A 8 heures 14, j’ai échangé mon numéro avec une demoiselle, que je ne sais connaissais pas encore il y a une poignée de minutes, en vue d’une auberge espagnole. On souriait de l’an prochain. A 8 heures 17, je rendais mon dossier Erasmus en croisant les doigts. Très fort. )

Si vous voulez en savoir plus, sur mon expérience Erasmus, vous pouvez aller à cette adresse.

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Note du dimanche,

J’ai passé le week-end avec une aile en moins. Amoureux s’est envolé pour deux grands jours chez sa famille. Et, s’endormir à nouveau seule comme les six derniers mois, c’est étrange. Troublant. Je me retrouve en tête à tête avec le passé de solitude. On se fait vite à la vie à deux, à la douceur du couple. C’est tellement apaisant de pouvoir s’endormir auprès de la personne qu’on aime, tellement doux de pouvoir se serrer contre elle quand les cauchemars réveillent, effraient. C’est si intense de rire. De partager. De se confondre du réveil au couchant ensemble. Alors quand il n’est pas là, même si je me dis que je vais pouvoir profiter un peu plus du temps pour moi seule, même si je me dis que je vais passer un week-end à me chouchouter ; quand la nuit commence à tomber et qu’il n’y a aucun bras pour m’emmitoufler, je me sens seule. Et au milieu de la nuit, quand je le cherche du bout des doigts et qu’il n’y a que les plis du drap pour m’accueillir, je me dis que je ne veux plus jamais jamais dormir avec une aile en moins.

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