Tout dégringole parfois si vite.

Le dimanche est la journée qui s’étire comme du caramel. Le dimanche est une journée en sucre, une journée faite pour respirer. C’est la journée du soleil et des enfants. Des journées lectures et macarons. Des calins sous la couette et d’un joli film. Le lundi, c’est différent. Le lundi, c’est sérieux. Demain, j’ai un rendez-vous à 8 heures, le « grand » rendez-vous préalable au dépôt de candidature Erasmus. Le lundi est la journée des grands et des grandes choses. Et croyez-moi ou pas, j’ai un peu peur. Je me sens minuscule. Plus la décision finale avance, et plus j’en tremble. Le désir se mélange à la crainte. Il faut que je finisse de remplir mon projet d’études, il faut que j’imprime la lettre de motivation et tout sera bouclé. Je recule. Je me cache. Tout est entre mes doigts. Il faut que je le fasse sinon je risque de le regretter durant longtemps. Dans mon coeur, les sentiments explosent. C’est un feu d’artifice. Les frontières semblent toujours trop épaisses et dures. Si je pars un an, je laisserai beaucoup de choses ici. Je mettrais une vie entre parenthèse. Je fuirais en quelques sortes en vue de mieux me retrouver. Je laisserai tout pour l’aventure, pour la découverte de soi. Je penserai à mon intérieur avant tout. C’est effrayant. C’est effrayant de ne pas parvenir à choisir, à savoir ce que l’on veut vraiment. Entre coeur et raison. Entre les autres et soi-même. Ce voyage envisagé a toujours été un rêve, une découverte enfantine promise, un tremblement vers l’avenir.
Je suis fatiguée d’y penser, de réfléchir et de ne toujours pas savoir. Et même si j’accumule les heures de sommeil, au réveil la fatigue est toujours aussi pesante, oppressante. Je me mélange, m’étouffe.

La vérité est que je n’arrive plus à choisir. Il n’y a pas une solution, mais des solutions. Et je ne suis pas faite pour les compromis.

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Colis magique

Le facteur a sonné.
Un petit paquet est arrivé à ma maison ce matin. Une boite douceur, une boite amoureuse. Un petit cadeau magique se trouvait à l’intérieur. Il brille, il est joli. C’est un petit bijou pour se souvenir de tout, pour ne pas oublier. A emporter partout avec soi, et qui peut lui-même emporter tous mes souvenirs.
Le facteur a livré un cadeau magique.

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Un week-end à Paris ( 2/2)






Le réveil était prévu tôt en vue de profiter de toute la journée. Après un petit déjeuner, nous nous sommes envolés vers le pays des rêves. C’était déjà dix heures et quelques minutes lorsque nous avons franchi la porte du royaume féerique. Le vent était glacial et le décors sublime. J’aime Disney. J’aime Mickey. J’aime Minie. J’aime Bourriquet. J’aime. Il n’y a pas à dire, cet endroit me fait rêver comme aucun autre. C’est de la magie en pleine figure, l’enfance retrouvée. Cette journée fut magique. On a vu mille et une merveilles ensemble. Disney est un endroit à rêves, un monde merveilleux.
Les fées, les princes et princesses se côtoient. Les divers paysages aussi, de l’orient au château enchanté. Il n’y a que de l’amour et des merveilles. Alors Disney, accompagné de mon prince se rapproche de la perfection. C’est féerique, apaisant, envoutant. On a passé beaucoup de temps à se balader mains dans la mains dans le parc. A regarder, à guetter les moindres détails de ce décors si recherché. On s’est laissé aspirer par cette atmosphère tendre et magique propre à ce lieu. On s’est laissé bercer par les mélodies joyeuses, les personnages attendrissants, et les odeurs sucrées. Un air amoureux flottait dans le parc, un air de bonheur. On a flâné et on a beaucoup ri aussi. On a fait des manèges pour grands, et des manèges de l’enfance. Et si dans Space Moutain, je lui serrai fort la main, dans les tasses, je riais aux éclats. On a recherché notre chemin dans le labyrinthe d’Alice aux Merveilles. A midi, les hamburgers et les milkshakes d’Annette’s Dinner nous ont fait voyager au coeur des années 5O. Et le décors, encore le décors est venu nous coller à la peau, s’infiltrer à l’intérieur. Aux royaumes des poupées, les poupées m’ont paru plus belles, plus vivantes que jamais. Je ne sais pas si c’est l’Amour, c’est peut-être bête, mais les attractions me semblaient encore plus magiques, encore plus sublimes. Tout devenait irréel. Tout était prétexte à une photographie, à un instant qu’on ne doit pas oublier  » parce que ». Cette journée fut un souffle de vie, un petit bonbon qu’on savoure.
Puis, vers 19 heures, nous avons quitté le royaume. Direction Lush pour une boule de bain magique. Une boule qui rend votre bain d’un bleu océanique, puis se transforme en violet, avant de devenir d’un rouge passion et qui dépose une surprise dans le bain avant de s’éteindre. Lorsque nous sommes sortis de Lush, il était plus de 20 heures. Nous sommes alors partis à la conquête d’un restaurant afin de finir cette journée en douceur. On découvre dans une petite rue un restaurant japonais qui n’est pas assailli par une horde d’amoureux. On regarde le menu, on adhère. On entre et on ne fut pas déçu. Un menu pour deux, à partager. Un vin qui explose dans la bouche, une envolée, une envolée vers le bonheur à deux. Cette soirée, comme la journée entière, fut très réussie. Les plats étaient parfaits et la bonne humeur était présente.
Lorsqu’on est sorti du restaurant, il était déjà plus de minuit passé et j’avais des ailes qui poussaient dans le dos. Je ne marchais plus très droit et je riais un peu fort. Les bulles envolent. J’ai acheté des cerises avant de m’engoufrer dans le métro. L’air avait une odeur d’une journée parfaite.
Arrivés à la maison, le bain magique nous attendait ainsi qu’une nuit pleine de rêves.

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