Entre parenthèses et du bout des doigts

( Lundi, j’ai envoyé le colis étoilés de la chaine de livres magiques, c’était alors 7 heures 45. A 8 heures 14, j’ai échangé mon numéro avec une demoiselle, que je ne sais connaissais pas encore il y a une poignée de minutes, en vue d’une auberge espagnole. On souriait de l’an prochain. A 8 heures 17, je rendais mon dossier Erasmus en croisant les doigts. Très fort. )

Si vous voulez en savoir plus, sur mon expérience Erasmus, vous pouvez aller à cette adresse.

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Note du dimanche,

J’ai passé le week-end avec une aile en moins. Amoureux s’est envolé pour deux grands jours chez sa famille. Et, s’endormir à nouveau seule comme les six derniers mois, c’est étrange. Troublant. Je me retrouve en tête à tête avec le passé de solitude. On se fait vite à la vie à deux, à la douceur du couple. C’est tellement apaisant de pouvoir s’endormir auprès de la personne qu’on aime, tellement doux de pouvoir se serrer contre elle quand les cauchemars réveillent, effraient. C’est si intense de rire. De partager. De se confondre du réveil au couchant ensemble. Alors quand il n’est pas là, même si je me dis que je vais pouvoir profiter un peu plus du temps pour moi seule, même si je me dis que je vais passer un week-end à me chouchouter ; quand la nuit commence à tomber et qu’il n’y a aucun bras pour m’emmitoufler, je me sens seule. Et au milieu de la nuit, quand je le cherche du bout des doigts et qu’il n’y a que les plis du drap pour m’accueillir, je me dis que je ne veux plus jamais jamais dormir avec une aile en moins.

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Note du samedi,



Note du samedi,


Le scénario est enfin fini. A treize heures, lorsqu’on rédigeait ensemble la dernière séquence, nous étions comme soulagés. Les rires se mélangeaient aux derniers mots. Quand la première vague fut finie, la vie du dehors semblait reprendre. Faire un court-métrage a quelques choses de surprenant. L’ambition de mettre un extrait de littérature en images est quelques choses d’immense. Travailler sur des coloris, des matériaux, une sensibilité particulière, c’est mettre à nue notre imaginaire. C’est la magie du rêve apposé sur un écran grâce à nos petits mains, nos mots, notre travail. Ce sont des liens qui se tissent par le fil conducteur de l’imagination. La seconde vague se lève déjà. Alors, il va falloir commencer le découpage, mais pour le moment c’est le week-end. Alors, sourions, respirons !

( «Une chaine de livres » est arrivée au seuil de cet univers. Merci. La règle du jeu est simple : envoyer un livre qui nous a plu, en échange vous aurez une montagne de livres qui arrivera chez vous. C’est un petit projet merveilleux et simple.

Je cherche une poignée de personnes intéressées. Très intéressés. Si vous l’êtes, laissez-moi un commentaire avec votre mail. )

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