L’album photo,


Par la fenêtre, le soleil me sourit. 

Les bleus sur mes jambes s’estompent peu à peu. On finit toujours pas apprivoiser la douleur, dit-on. Les trois heures, peut-être cinq, de cours donnés cette semaine m’ont donné la force d’avancer. Lorsque je claque la porte, c’est toujours avec le sourire. J’ai leur petite voix et leurs questions qui résonnent sous la peau et une immense envie de les aider, de leur faire découvrir un univers. 
Mercredi et après quatre mails de relance, j’ai enfin reçu mon sujet d’examen. Etrangement, je ne l’ai toujours pas lu. Je l’ai à peine ouvert. Je me noie dans mes recherches. Je voudrais juste me sentir utile. Lundi, je collais des petites annonces partout et nulle part. Je déteste le regard des gens, ce regard qui se pense supérieur. J’ai l’impression de m’être soudain métamorphosée en un animal minuscule. Je baisse alors la tête et file un peu plus loin. Comme si j’étais coupable, je ne fais pourtant rien de mal.
J’ai envie d’enseigner, de travailler, de donner le meilleur de moi-même. Le plus dur, ce n’est pas de travailler je crois, c’est de trouver la force de se battre afin de décrocher un travail et d’y perdre un brin d’humanité dans cette course folle.  
Ces deux images datent de cet été. Vivement le retour des longues journées. 

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Et toi, comment tu choisis tes livres?

J’ai été taguée ici, par Thé Citron. Je me prends au jeu et réponds à la question ; comment je choisis mes livres ?
Alors, je n’ai pas vraiment de méthodes. Ce sont surtout des coups de coeur, ou des livres que l’on m’a conseillés. Lorsque j’entre dans une librairie, je ne peux en sortir sans au moins un petit livre. Je peux passer des heures à observer les titres sur les étagères, à lire la couverture, ou quelques extraits et lorsque le livre semble me plaire ; je prends ! Je ne réfléchis pas, je le serre fort et ne le lâche plus. J’aime le contact charnel avec le livre, sa matière.
Lorsque je le lirais, parfois bien sur je serais déçue. Le livre ne me semblera alors pas à la hauteur de sa promesse.  Mais, lorsque j’achète un ou plusieurs livres, je ressors toujours de la librairie avec un énorme sourire comme si j’avais entre les mains une perle rare. J’aime cette sensation. J’ai toujours l’impression d’avoir dans ma poche des merveilles à découvrir. Je ne pense plus qu’à une seule chose: ouvrir le livre et déguster ses mots !
Je gribouille le titre des livres que l’on me conseille que cela soit mes professeurs, des amis ou à travers des blogs. Puis lorsque je vais acheter mes livres «pour l’université», j’achète toujours un ou deux livres pour moi. J’ai presque toujours des noms d’auteur ou de livres en tête que je voudrais découvrir ou approfondir. Cela peut être des auteurs dont j’ai entendu parler, un livre cité dans un autre livre, ou encore un livre d’un auteur que j’apprécie.  J’aime connaitre le travail d’un auteur et ne pas me limiter à un seul livre. Il n’y a pas vraiment de règles. Je choisis avec le coeur.
J’essaye de lire autant d’auteurs classiques que d’auteurs contemporains. Beaucoup d’amis, en lettres, ne lisent que des livres dits classiques. Je trouve cela un peu dommage de ne s’intéresser qu’aux morts. J’aime l’écriture contemporaine.
Enfin, je fouille parfois dans les brocantes ou les trocs. J’adore ça. Là, je pioche des livres que je n’aurais pas forcement acheté dans d’autres conditions. Je pars à l’aventure, en voyage. C’est toujours agréable de découvrir autres choses que ce que l’on a l’habitude de lire. J’ai découvert de très beaux livres de cette façon là et des auteurs magiques.
Choisir un livre est une quête vers les mots et les phrases parfaites qui ne s’arrêtent jamais.
Et vous, comment choisissez-vous vos livres ? 

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Entretien d’embauche : professeur de soutien scolaire !

Mon entretien ne s’est évidemment pas aussi bien passé que j’aurais pu l’espérer. C’était un poste pour être professeur de soutien scolaire. Le monsieur ne cherchait finalement pas un employé qui enseignerait à des petits groupes mais un partenariat. Il dispense des cours scientifiques, il me propose de m’occuper du domaine littéraire. Il possède des locaux depuis 2003 où il donne donc ses cours. Il aimerait  partager cet espace avec un autre professeur littéraire. Celui-ci aurait pour mission de dispenser des cours mais aussi de faire sa promotion, et de s’occuper de toutes les démarches administratives qui lui concernent. On diviserait alors les charges et le loyer par deux. 

Alors, j’ai gentiment refusé. D’un, je ne me sens pas encore prête à me lancer dans un tel projet. De deux, j’aimerais acquérir un peu plus d’expérience et de confiance avant de me lancer corps et âme dans un   investissement. Trois, je n’ai pas vraiment d’économies pour payer le loyer et autres charges demandées. Et de quatre, donner des cours particuliers à domicile m’intéresse tout autant et reste plus simple et moins dangereux pour le moment. C’est finalement la même chose sans les désavantages que m’aurait apporté un local.
Le monsieur m’a assuré que je pourrais le rappeler dans une semaine, un mois, ou même dans quelques années si j’avais décidé de me lancer. Il était d’une gentillesse infinie et m’a promis son aide et son expérience même si cela ne serait plus pour partager ses locaux.  
Voilà ! 
Les recherches continuent. 
Et, je m’en vais donner un petit cours. 

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