Janvier (sur papier) glacé

 


 

Depuis le premier janvier, je cours. Je cours et je jongle avec toutes les petites choses à faire en me promettant, à chaque fois, que cela ira mieux dans quelques heures jours semaines mois peut-être. Je me le promets, chaque matin, sans vraiment trop y croire. La liste s’allonge. Je cours après le temps. Je cours après l’apaisement. Je cours. J’ai déposé l’appareil photo sur un coin de la bibliothèque et le moleskine sur la table en bois.

Depuis ce premier janvier, il y a eu cette avalanche de mots sur ma petite affiche et tous mes sourires, à chaque fois, en écho. Il y a eu cette appel de Claudine un soir pour me proposer de la glisser au format carte postale dans tous les lieux culturels et cinémas indépendants de Toulouse. Il y a eu les heures suivantes à préparer le fichier au bon format et à être sur un petit nuage. 2017, créer imaginer rêver. 

Et puis, il y a eu ma petite fierté et mon sourire quand je l’ai découverte, il y a quelques jours, posée sagement à l’ABC en allant au cinéma. Il y a eu ce sourire tout au long de la séance et l’envie de dire coucoucestmoiquilaifait à chaque personne croisée. 2017, vivre ses rêves.  

 


 

Il y a eu des cartes de vœux imaginées crées envoyées. La création de ma petite entreprise à moi, en filigrane, qui semble un peu moins effrayante à mesure que je m’approche. La peur de ne pas y arriver et l’angoisse qui grimpe grimpe grimpe parfois encore la nuit. Les mots rassurants, à chaque fois, de Sandra. Les petits pas. Chaque pas un après l’autre. La tête droite, les mains qui tremblent et la respiration qui s’apaise doucement. Il y a ce projet de livre déposé, par magie, ce matin du deux janvier dans ma boite mail comme pour me rappeler que 2017 ne pourra qu’être incroyable. 2017, se faire confiance.

Il y a eu le départ à Paris d’Anthony quelques jours plus tard et ce quotidien doucement retrouvée avec Holly. Mon attachement immense pour cette petite chose et sa douceur incroyable. Il y a eu nos habitudes tissées et son petit corps chaud contre mon ventre la nuit qui console de tout, de tout. Nos petits promenades au parc et mes joues rougies par le froid. 2017, reprendre sa respiration.

Il y a eu ces rêves encadrés comme mantra au dessus du bureau et cette envie de prendre un peu plus soin de soi. De m’équilibrer. Il y a eu la fatigue, les petites nuits et les appels manqués. La jolie Hollynette-ballerinette imaginée par Cécile et nos confidences autour d’un thé chaud le matin avec Marie. Les repas partagés entre amis à la nuit tombée et cette envie obsédante de me rapprocher du soleil. Imaginer doucement une vie en bord de mer. Il y a eu cette décision à prendre un soir et la petite voix tremblotante au moment de confirmer, de mettre des mots sur cette décision. Et puis, l’apaisement d’avoir oser s’écouter, d’avoir entendu la minuscule voix à l’intérieur et d’avoir su, d’avoir osé dire ce minuscule non. 2017, aller de l’avant. 

Et puis, depuis janvier, il y a Montréal en point final et majuscule pour clore ce mois-là. Il y a Montréal comme une promesse pour se retrouver et prendre un peu de temps pour soi.
Alors, voilà, bonjour Montréal. J’ai hâte de te serrer dans mes bras. 2017, voyager.

2017, être heureuse. 

 

 


 

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Mon carnet créatif à télécharger

Toc, toc, toc ? Je reviens sur la pointe des pieds et tout doucement. Je me rends compte que c’est le premier article de l’année que je publie sur Le journal de Saxe.

Alors, avant de vous parler de créations, je tenais à vous souhaiter une merveilleuse année : une année créative, surprenante et joyeuse. Une année qui vous ressemble et qui vous apporte son lot de belles rencontres et de belles émotions. Une année où vous vous sentirez heureux et en harmonie dans votre vie, une année que vous pourrez raconter dans quelques années le sourire aux lèvres et en étant un peu fier de vous ?  On dit que 2017 sera merveilleux ?

De mon côté, j’en suis déjà convaincue !

 

Mon carnet créatif à télécharger

Chaque année, j’essaie de me fixer des petits objectifs. Bien sûr, rien de révolutionnaire, mais des petites choses qui seront le fil conducteur de mon année. Cela peut être des créations (et si en 2017, je commençais l’aquarelle ou le tricot ?) ou sur des sujets plus généraux (en 2017, c’est décidé, je prends soin de moi et je ralentis !).

J’ai imaginé un carnet créatif à imprimer à associer avec l’agenda de Saxe pour noter nos mini-objectifs créatifs au fil de l’année. Le PDF fait 38 pages (attention, il est un peu volumineux !) et, pour que cela soit parfait, il vous faut l’imprimer sur du recto-verso sur du papier un tout petit peu épais. J’ai utilisé du papier 200 grammes.
Si vous êtes un peu bavard(e), vous pouvez imprimer les pages en double de 5 à 36 pour ajouter des feuillets.

Il vous faudra juste ensuite une perforeuse pour faire deux petits trous sur la gauche et glisser un joli ruban. Vous pouvez aussi le faire relier comme je l’ai fait.

Ce carnet créatif à imprimer reprend les motifs de l’agenda du journal de Saxe mois par mois. Vous trouverez au début du carnet un calendrier 2017 ainsi que des pages de notes à la fin.

Vous nous montrerez vos carnets ?

Mon carnet créatif à télécharger

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A 2017 et nos rêves exaucés

carte-voeux-2017


 

J’ai rédigé mes vœux fin novembre en me demandant ce qui était important pour moi aujourd’hui, ce que je voudrais pour les mois à venir. C’était une écriture intime, intuitive, parcellaire. Après des semaines à courir sans reprendre mon souffle, j’essayais de m’autoriser à ralentir et d’écouter la toute petite voix à l’intérieur.
En écrivant ces vœux, je pensais avant tout à moi et ce qui me faisait défaut aujourd’hui.

Je me suis alors rendue compte que c’était la peur – liée à un manque de confiance en moi – qui m’empêchait de réaliser, de manière souvent inconsciente, des choses qui me tenaient à cœur. Alors, j’ai écrit ces vœux comme un mantra, comme un cadeau que je m’offrais pour me souvenir de ce qui compte et ce qui pourrait rendre ma vie un peu plus harmonieuse et sereine au quotidien.

J’ai écrit cette nécessité à affronter ses peurs et à se faire confiance. Ce besoin aussi de ralentir, de s’écouter et d’accepter ses failles et sa fragilité. Ce besoin de se recentrer sur l’essentiel et d’apprendre à s’aimer. C’était un texte à la fois, je crois, pudique et personnel. Un texte aussi, et finalement, où l’on est nombreux à se retrouver.

J’ai imprimé l’affiche et je l’ai accrochée au dessus de mon bureau.


 

Après avoir écrit ces vœux et quelques jours après être rentrée du Mexique, j’ai fait un premier pas. J’ai proposé l’affiche Vivre à la vente. Cela peut sembler un petit rien mais cela m’effrayait pourtant beaucoup. Je ne savais pas si j’étais légitime. J’ai une formation en lettres, en philosophie et dans le web. Les documents imprimés – le print – restent un petit rêve que je touche parfois du doigt, mais et jusque là, toujours, en me faisant accompagner. Cela faisait des années que je voulais me lancer et que je repoussais en trouvant toujours de parfaites excuses.

Un dimanche soir et sur un coup de tête, j’avais osé en me disant qu’il était l’heure de mettre en pratique les vœux que je venais de rédiger. J’avais créé, en quelques heures, l’atelier en ligne, ouvert un compte Paypal pro et passé quelques commandes pour l’impression et l’expédition. C’était un défi de moi à moi. Je me disais que si j’arrivais à dépasser ma peur cette fois-ci, je pourrais la dépasser pour beaucoup de choses. Je savais aussi que c’est souvent la première marche qui semble la plus haute. Ce soir-là, je m’étais endormie le sourire aux lèvres et en tremblant beaucoup.

Il y a eu ensuite vos mots, vos encouragements et un mois de décembre rassurant et réconfortant. Il y a eu vos commandes et vos photographies quand vous les receviez. Et en parallèle, mon cœur qui se mettait à chaque fois à battre un peu plus fort à chaque message. Les mercis, par poignées, que je parsemais dans chaque commande. Une petite mécanique s’est mis doucement en place au fil des jours. J’ai appris à expédier des commandes et à m’éloigner de l’ordinateur la journée. A faire, avec amour, vos petits paquets. Je suis allée à la poste chaque jour ouvré de décembre. J’ai plié, écrit, souri.

Et puis, il y a eu ce premier dimanche matin de 2017. Quand je me suis réveillée, j’avais des dizaines de notifications sur mon téléphone. Durant la nuit du premier janvier, il s’était passé quelque chose d’incroyable et d’un peu magique : mes vœux avaient été partagés par des milliers de personnes et j’avais des mercis qui arrivaient d’un peu partout. Des messages qui me disaient que mes mots faisaient du bien, qu’ils étaient rassurants et bienveillants, qu’ils disaient l’essentiel. Vous étiez aussi, et tout à coup, plus de 10 000 à aimer la page Facebook.

Ce premier janvier, je me retrouvais avec mes mots partagés dans le monde entier et je me disais encore un peu plus que la veille que les rêves étaient faits pour être réalisés et qu’il fallait y croire pour mille. Je me suis dit que 2017 serait à cette image-là : magique, inattendu et surprenant.

Je ne sais pas vraiment de quoi 2017 sera fait, mais je sais la beauté et la magie de la vie. Je sais l’importance de croire en ses rêves et de faire le premier pas pour les réaliser.
Pour 2017, je vous souhaite de croire en vous et de réaliser ce qui fait battre votre cœur un peu plus fort chaque jour. C’est l’essentiel. Je vous souhaite tout ce que j’ai pu me souhaiter et m’écrire. Je vous le souhaite en lettres capitales.
S’offrir ou télécharger l’affiche

 

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