Je t’aime à l’infini.
Quelques heures, et nous serons deux. La douceur de sa peau à caresser, son sourire si particulier à admirer, son odeur sucrée et ses yeux dans les miens seront là. On partagera un café ou un thé en buvant le temps perdu comme un couple qui n’aurait jamais connu la douleur de la séparation. On s’apprivoisera comme des nouveaux amants, comme des hirondelles. En douceur, en tâtonnant de peur de nous briser. Deux solitudes qui se découvrent comme pour la première fois.
Il se passe toujours tellement de choses durant son absence. J’ai l’impression de nous perdre dans le tourbillon de la vie. C’est une éternité, un fleuve, qui nous séparent. L’éloignement, la peur parfois difficile à partager, les moments de tristesse et de doute où il n’y a personne pour se rassurer me dévorent. Tous les paroles et toutes les larmes qu’on ne se dit plus. Parce que. Son absence, c’est vivre à demi-souffle. C’est manquer d’air et d’amour, manquer de nous en longueurs de journée C’est essayer d’apprivoiser le manque lorsqu’il devient de plus en plus incontrôlable. C’est la peur qui danse dans mes veines et l’angoisse qui me paralyse. C’est se déchirer peu à peu et faire comme si ne rien était. C’est.
C’est être plus forts malgré tout, et penser à mon retour, c’est s’aimer à l’infini.
C’est.