Rentrée Master Pro,

Je vais bien, comme une étincelle.

J’ai des morceaux de nuages accrochés sous mes ballerines depuis le début de la semaine. Lundi, la peur m’a éclaboussée et je ne l’ai pas revue de la semaine. La rentrée a été aussi douce qu’une crème à la noix de coco. Je suis contente et mille fois rassurée. Les cours sont intéressants, actuels, et motivants. Les projets de groupe sont déjà ouverts et laissent la place à mille rêves. C’est une nouvelle parenthèse colorée qui s’ouvre.

La motivation et l’implication des professeurs, l’intitulé prometteur de mes futurs cours, l’environnement, la petite classe, mes premiers cours, tout ça, tout ça, c’est un énorme tourbillon qui me fait bouillonner de l’intérieur. Je m’y sens déjà bien dans ce master. J’ai l’impression que des poignées de chemins s’ouvrent devant moi. Je n’ai qu’à courir et déguster toutes les choses sucrées et jolies. Tout me semble si intéressant, si pétillant.

C’est une nouvelle vie avec une perspective d’avenir plutôt jolie, de grande’enfant. Le poids de l’incertitude se décolle de mon estomac. Bientôt il va s’envoler, c’est sûr. Bientôt, j’arrêterais de me mordiller les bouts des lèvres en pensant à demain. Je me sens si bien ces temps-ci.

Vous voulez bien me raconter votre rentrée, dites ?

Les images sont encore des photographies du bâtiment où j’ai cours. Je verrais un article dessus, tout bientôt.

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Rentrée master,

Demain lorsque le réveil sonnera, je prendrais à nouveau la direction de l’école. Parfois, je me sens minusculement petite. Souvent, j’ai l’impression d’avoir un âge que je pourrais dessiner avec mes dix doigts et avec un sourire naïf sur mes lèvres.

Lundi, lorsque je sortais de la salle de conférence, j’avais les jambes en coton. Cette impression d’être une gamine avec les genoux écorchés dans un lieu pour les Grands me colle à la peau. Mes bensimons, mes collants plumetis et mes élastiques enfantins accrochés au poignée, cela ne fait pas sérieux-sérieux quand on a plus 17 ans.

Mardi, j’allais acheter une toile plus grande que moi et du joli papier marron. J’ai dessiné des lettres, les ai découpé et collais sur la toile pour en faire des mots des phrases. Je voulais un joli quelque chose qui me ressemble et m’assemble un peu. Dans la rue, je serrais la toile plus grande que moi tendrement si tendrement. Un jeu enfantin qui colle des paillettes au bout des doigts.

J’ai besoin de me sentir vivre dans les détails minuscules, dans les choses transparentes. Je vis pour ces bidules dont je suis la seule à voir et à apprécier. Pour ces bricoles qui me renversent, me bouleversent.

Demain, c’est la rentrée. J’ai envie d’un nouveau sac d’une jolie trousse et d’un stylo qui glisse sur les feuilles blanches. J’ai envie de rencontrer mille personnes et de ne me souvenir le prénom que de deux. J’ai envie de gribouiller sur mon cahier de texte mes devoirs.J’ai envie de me promettre que cette année mes cours seront tous propres et bien tenus et ce, jusqu’à la fin. J’ai des envies de secrets racontés autours d’un chocolat trop chaud. J’ai des envies de promesses d’une môme qui sait à peine lire et écrire.

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Partir en Erasmus en Espagne,

La vie en Erasmus en Espagne

Il y a tout juste un an, je partais m’installer en Espagne pour vivre un an en tant qu’étudiante Erasmus. C’est avec plein de pépites dans les yeux que je me souviens de mon départ et de mes premiers pas dans ce pays et de cette ville alors inconnus.

J’ai aimé cette expérience. Je crois même pouvoir dire que je suis tombée amoureuse de la langue espagnole et de l’Espagne. Mon expérience Erasmus, malgré les coups durs, a été magique. C’est simple lorsque j’entends des personnes parler espagnol dans la rue ou à l’université, j’ai des étoiles à l’estomac. Je compte y retourner, y vivre à nouveau. Je pense déjà à essayer de trouver un stage en Espagne. Cette expérience Erasmus m’aura permis de découvrir un autre pays, une autre façon de penser, de voyager et aussi bien sûr de me découvrir.

Si vous avez l’occasion de partir en Erasmus ou, plus largement, de partir vivre à l’étranger, surtout partez. Une expérience Erasmus ne se fait qu’une fois dans une vie, et je ne connais personne qui regrette d’être parti. L’inscription, les montagnes de papiers compliquées, la solitude,  l’absence de l’être qu’on aime – pour rassurer les amoureux Erasmus, lorsqu’on s’aime la distance ne change rien à l’amour- , la barrière de la langue aussi ; tout cela n’est qu’un coup de vent à coté de tout ce que peu apporter une telle expérience.

Je suis arrivée à Valencia avec mes peurs en bandoulière. J’avais peur de ne pas me faire d’amis, de ne rencontrer personne, de ne pas arriver à parler, de ne pas progresser, de le perdre, de. Tout ça s’envole très vite. Erasmus, c’est un cocon, une grande famille douillette. J’ai pris un plaisir fou à parler espagnol dès le début. Alors oui, on me demandait de répéter assez souvent. J’aimais ça, cela faisait parti du jeu. On m’a toujours très bien accueillie. J’ai aimé plus que tout me créer un nouveau quotidien dans un autre pays et une autre langue. Je me suis tissée une nouvelle vie.

Etre un étudiant Erasmus, c’est avoir la chance de découvrir un autre pays mais aussi une autre façon d’étudier et de voir l’université. C’est passer une année à s’émerveiller  à découvrir à apprendre à parler une nouvelle langue à penser une autre langue une autre culture. C’est un monde à part et infiniment doux.

Lorsque je lis elle, elle et elle ; je n’ai qu’une envie c’est de prendre la poudre d’escampette et de repartir vivre à l’étranger en Espagne ou ailleurs.


Si vous voulez en savoir plus, sur mon expérience Erasmus, vous pouvez aller à cette adresse.

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