Je vais bien, comme une étincelle.
J’ai des morceaux de nuages accrochés sous mes ballerines depuis le début de la semaine. Lundi, la peur m’a éclaboussée et je ne l’ai pas revue de la semaine. La rentrée a été aussi douce qu’une crème à la noix de coco. Je suis contente et mille fois rassurée. Les cours sont intéressants, actuels, et motivants. Les projets de groupe sont déjà ouverts et laissent la place à mille rêves. C’est une nouvelle parenthèse colorée qui s’ouvre.
La motivation et l’implication des professeurs, l’intitulé prometteur de mes futurs cours, l’environnement, la petite classe, mes premiers cours, tout ça, tout ça, c’est un énorme tourbillon qui me fait bouillonner de l’intérieur. Je m’y sens déjà bien dans ce master. J’ai l’impression que des poignées de chemins s’ouvrent devant moi. Je n’ai qu’à courir et déguster toutes les choses sucrées et jolies. Tout me semble si intéressant, si pétillant.
C’est une nouvelle vie avec une perspective d’avenir plutôt jolie, de grande’enfant. Le poids de l’incertitude se décolle de mon estomac. Bientôt il va s’envoler, c’est sûr. Bientôt, j’arrêterais de me mordiller les bouts des lèvres en pensant à demain. Je me sens si bien ces temps-ci.
Vous voulez bien me raconter votre rentrée, dites ?
Les images sont encore des photographies du bâtiment où j’ai cours. Je verrais un article dessus, tout bientôt.




