Coté pratique, on y fait quoi ?
Voici la suite de la série d’article sur mon Master. Pour les retardataires, la premier article évoquait les enseignements généraux. Il y en aura un petit dernier qui ne devrait pas trop tarder à arriver.
Comme je le disais dans l’article précédent, ces billets sont assez subjectifs. J’essaie avant tout d’y décrire ma propre expérience et mes ressentis sur cette formation qui m’a beaucoup apporté. Je suis sûre que cela pourra être utile à plusieurs personnes : j’étais un peu perdue quand je cherchais mon Master et tous les témoignages étaient alors précieux.
Pour le coté plus formel, le site du Master est très bien fourni et documenté. Je ne m’engage en aucun cas sur l’objectivité de ces articles ! Bien sûr, si vous avez des questions, n’hésitez pas à me les poser. Je ne pense sûrement pas à tout et je serais heureuse de vous éclairer.
Aujourd’hui, je vais m’intéresser à la dimension pratique de la formation et essayer de décrire avec assez de précisions ce que l’on y fait et apprend.
Le master Web Editorial se compose donc :
– de nombreux projets,
Le master est parsemé de projets, la plupart du temps avec des commanditaires réels. Si ce n’est le projet de fin d’études, les projets se font en groupe. Il s’agit généralement de faire un projet multimédia de A à Z qui demandera de multiples compétences. C’est alors à chaque apprenant, et avec son groupe, de choisir sur quelle partie il préfère travailler et approfondir. Pour mon cas personnel, par exemple, j’avais fait des études de lettres et de Philosophie en amont et voulais avant tout profiter du Master pour approfondir la dimension technique et graphique du web. J’ai toujours essayé d’être utile de ce coté-là en priorité sur les projets.
– de deux stages ou un stage et un contrat de professionnalisation,
Ensuite, chaque étudiant doit réaliser deux stages, ou un stage et un contrat professionnel pour la seconde année. Ces stages permettent là aussi d’approfondir certaines compétences. J’ai choisi de faire du community management et de la gestion éditoriale lors de mon premier stage chez Hellocoton. Pour le second, je suis en contrat de professionnalisation jusqu’à fin septembre au sein d’un pure player. Je m’occupe un peu de tout et je suis très autonome. Cela peut peut-être s’apparenter à un rôle de chef de projet qui travaille en vase clos. Je m’occupe notamment du référencement naturel et payant, de la rédaction et du community management. Je gère aussi les mises-à-jour techniques et graphiques du site et m’occupe de la newsletter. C’est très riche et intéressant. Ces expériences, en plus d’ajouter deux lignes dans le CV, permettent de gagner en confiance, de rencontrer des personnes qui travaillent dans le Web, et d’approfondir et confronter ses compétences à la réalité.
– du travail personnel, de bonne humeur et de la curiosité,
Ensuite, et cela est peut-être là que se cache l’essentiel, le travail personnel. C’est un Master riche et complet mais rien ne vaut de se faire sa propre expérience. Alors, je ne peux que conseiller de tenir un blog, de se faire un joli portfolio et de faire quelques projets à coté. J’ai beaucoup travaillé à coté du Master et j’ai adoré ça. J’ai toujours choisi les projets avec soin. Cela m’a vraiment permis de progresser mais aussi d’apprendre à communiquer avec un client et à gérer les situations de crise. Cela n’est pas toujours évident de communiquer avec un commanditaire. Rien ne vaut plein d’expériences et de remises en question puisque cela fait partie, je crois, intégrante du travail.
– d’un projet de fin d’étude et un mémoire !
Enfin, pour clore le Master, il y a deux grands projets : le projet de fin d’étude et le mémoire. Le projet de fin d’étude consiste à faire un projet web de A à Z – gestion de projet, cahier des charge, budget, contrat, développement, design, rédaction web, ergonomie, etc.. Le second est le mémoire que je viens de soutenir. Ce sont des projets très prenants et qui permettent de prendre un peu de recul face à son expertise.










