Fifi Jolipois, jolie mercerie à Toulouse

Page d'accueil Fifijolipois

 


Je ne prends pas toujours le temps de vous parler de mon travail, de mes dernières collaborations, et de mes petites créations ici. Ce n’est pourtant pas par manque d’envie ou pour les conserver juste pour moi. Il faudrait juste que je le prenne, ce temps. Ce temps pour vous raconter les journées, les projets et la respiration finale. La peur parfois, et l’enthousiasme toujours. Il y a tellement de choses à écrire depuis que je me suis mise en freelance, tellement de belles rencontres, tellement de choses que je ne sais pas toujours par où commencer. Aujourd’hui, j’avais envie de vous dévoiler un peu mon travail, de vous parler de Fifi Jolipois, une mercerie à Toulouse, et de notre collaboration ensemble.

Parce qu’il y a des collaborations qui me touchent un peu plus, Fifi jolipois en fait résolument partie. Fifi Jolipois, c’est avant tout la rencontre de deux filles créatives, Adeline et Christel. Deux filles avec une passion commune et une envie d’entreprendre. C’est une mercerie, en plein coeur de Toulouse, qui déborde, de bonne humeur, de simplicité et de jolies choses. On y trouve des perles, beaucoup de perles, mais aussi de la laine, des tissus, des bijoux et des livres. C’est une entreprise avec du coeur, beaucoup de professionnalisme et de rêves.

 


Fifi Jolipois à Toulouse


 

Fifi Jolipois fait partie de ces rares boutiques toulousaines où la passion de ses fondatrices a fini par imprégner les lieux. Alors forcement, à l’intérieur, on s’y sent drôlement bien et on pourrait y rester des journées entières : à flâner, s’inspirer, partager et créer.

Début mai quand j’ai reçu un mail de Christel me proposant une fabuleuse mission, j’ai trouvé ça incroyable et un peu fou. L’idée était de faire un point sur la présence en ligne de Fifi Jolipois et de les aider à se positionner sur ce média. J’ai pris énormément de plaisir à travailler auprès de Christel et Adeline, à découvrir les coulisses de Fifi Jolipois. J’ai été très touchée, et honorée, par la confiance et l’enthousiasme qu’elles m’ont porté tout le long de notre collaboration.

De fil en aiguille, on a décidé d’effectuer une refonte graphique du site afin qu’il corresponde un peu plus aux codes et aux usages de 2013. On désirait également une navigation plus intuitive et fluide. Je me suis occupée du graphisme, Holy de l’intégration et Manu des jolies illustrations. Début septembre, la douce Marine, nous a rejoint, pour chouchouter la communauté. Une jolie équipe s’est formée.



Fin novembre, le nouveau site a enfin vu le jour. La soirée de lancement a eu lieu le soir-même à la boutique. Cela a été l’occasion de se retrouver et de recueillir les premières impressions. Les premiers retours nous ont mis du baume au coeur. La soirée fut douce, à l’image de Fifi jolipois.

Je vous laisse entrouvrir la porte et découvrir le tout nouveau Fifijolipois.com. Si vous êtes sur Toulouse, je ne peux que conseiller de passer à la boutique et tester un des ateliers créatifs proposés le samedi matin. Le site n’est pas encore tout à fait fini. Il reste quelques détails à peaufiner. Notre super développeuse, Holy, y travaille et on lui fait confiance les yeux fermés.

Alors, cela vous plait ?

 


Fifi Jolipois à Toulouse


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Une année entière

Bilan 2013


Comme chaque année (2010, 2011 et 2012), je commence l’année avec un bilan de l’année écoulée. Hop !

2013 sous le signe des projets, des jolis projets qui donnent le sourire, qui font grandir, qui passionnent, qui transforment. La première année entière à travailler pour moi, pour nous, pour vous. Les clients parfaits qui transmettent leur confiance et leur bonne humeur. Sortir de sa bulle, oser, rencontrer. Chaque jour, prendre un peu plus confiance en soi et conscience de cette chance folle. J’ai accompagné trente-deux projets, trente-deux belles idées. J’ai assisté à la naissance de trois e-boutique, quatre faire-part, sept blogs, huit sites vitrines. J’ai accompagné trois communautés, fabriqué des cartes de visites, travaillé sur des refontes graphiques, des CV, des logos. A l’écrire, j’en ai le vertige. Et, un sourire immense aux lèvres. Merci.

Début février, l’adoption d’Holly, notre bébé à nous. Sa douceur, ses bêtises et sa bouille à croquer. L’appartement qui se remplit de ses doudous et du bruit de ses pas sur le parquet. Une escapade en Aveyron en amoureux. Se retrouver. Rallumer les étoiles. La lecture et les mots qui rassurent, qui font échos, qui consolent. Les extraits gribouillés pour se souvenir. Et toujours, finir par les connaitre par cœur. Les livres qui s’accumulent sur la table de chevet, les ronronnement d’Holly tard dans la nuit, la neige qu’on aperçoit depuis le velux. Vingt-cinq ans et ce sentiment que tout est encore possible, que le meilleur est à venir. La première rencontre avec Edith et Cécile, et les suivantes. Un minuscule stage de photographie un après-midi ensoleillé et la confiance en soi qui grimpe. Cette envie, à nouveau, de photographier le monde. D’ouvrir les yeux, en géant.

2013 et ses belles rencontres. Marie Ahn, Marion, Solène, Hortense, M., Aurore, Julie et Marine, mes talentueuses toulousaines. Des amitiés naissantes qui donnent une énergie folle. Les soirées d’été en terrasse, les pièces de théâtre et les salles de cinéma à portée de pas. Juillet. Anthony qui se lance, à son tour, en freelance. Qui me rejoint. Notre bureau à tous les deux et nos projets ensemble qui font battre le cœur un peu plus fort. Les paillettes au coin des yeux, les confettis géant sur le mur. La visite de notre futur appartement dans le centre de Toulouse, sa main dans la mienne, et cette décision prise ce jeudi midi-là. On n’est pas raisonnable quand on a vingt-cinq ans.

Aout. Le déménagement vers le centre. Les portes-fenêtres et le parquet ancien qui grince. Boum, boum. Se sentir si bien si (chez) soi. Tout de suite. Le retour et la peur de faire une bêtise au creux du ventre. Boum, boum. Le bonheur au bout du tunnel. Septembre. Les vacances, le soleil, l’air iodé, la mer à perte de vue. La Corse, la demeure Loredana et ce temps retrouvé. Les mots déposés sur le moleskine, les livres, les baignades. La douceur d’une fin d’été.

2013, l’année de l’optimisme. Envers et contre tout. La rentrée, le quotidien qui a encore un goût de vacances. Tisser son nid. Réapprendre Toulouse, les déjeuners entre copines et les verres partagés en fin de journée. Flâner, savourer, croquer. Toulouse, et ses pavés, et son accent, et son soleil. La sortie du deuxième numéro d’un Joli conte et les joyeux retours. Malmo et Lulea. La minuscule fierté. Apprendre à ne plus rougir de son travail. Apprendre à en parler et lever les yeux. Apprendre.

Les projets des amis, les amis qui grandissent, qui avancent. Ceux qui partent au bout du monde, ceux qui se marient, ceux qui passent leur thèse, ceux qui réussissent leur concours, ceux qui sont fous amoureux et qui sont devenus trois en 2013 et ceux qui le deviendront en 2014 2015 2016. Ceux qui sont heureux joyeux optimistes et tellement incroyables. 2013, et ses amis formidables. Être drôlement fière d’eux.

2013 et l’obsession des voyages. Se promettre de partir, de partir pour mieux se retrouver. En Thaïlande Laponie Mexique Russie. La nécessité de jeter des kilomètres avec son quotidien. D’en sortir pour en saisir sa justesse. Et, le travail qui prend le dessus, le sérieux qu’on regrette parfois. Se diluer, un peu. Un tout petit peu. 2013, un arrêt nécessaire. 2014, à nos belles découvertes.

Novembre. Les un an de Holly, douze mois de vie de notre minuscule. Dix mois à nos cotés. Observer le temps qui avance, se recentrer sur soi. 2013, la peur au creux du ventre, la peur de la maladie, la peur de passer tout à coup à coté de trop de choses. Se sentir impuissante lorsque la maladie surprend. Arrêter de courir. Le premier rendez-vous avec Mély, ma douce naturopathe. Ralentir pour mieux se retrouver. S’écouter. Trouver son rythme. Prendre soin de soi. Et puis, la vie qui est forte, qui est belle, qui fait des surprises. La légèreté que l’on finit par retrouver. Toujours. Et puis décembre qui pointe déjà le bout de son nez. Noël, le calendrier de l’avent créatif, l’enthousiasme. Vos mots, votre douceur. Le travail par dessus tout et la fatigue qui grimpe qui colle au corps. Noël en famille, Noël joyeux. Le temps pour soi, le temps pour se retrouver. Pour ralentir et s’équilibrer. Reprendre son souffle.

En 2013, j’ai grandi, j’ai vu le mer, j’ai travaillé beaucoup. J’ai bu du thé à la bergamote, envoyé des courriers, allumé la lumière du bureau à la nuit tombée. Je me suis couchée souvent trop tard. J’ai rencontré des personnes formidables, je suis tombée folle amoureuse d’un petit chien. J’ai appris à dire non, non, trois fois non, à me protéger. J’ai déménagé dans l’appartement parfait. J’ai créé, fabriqué, rêve, essayé. J’ai lu, ri, dansé. A la folie. J’ai monté le son. J’ai lancé des souhaits tard dans la nuit et j’ai fait en sorte qu’ils se réalisent. J’ai appris à être bienveillante envers moi-même et à me laisser le temps. J’ai essayé. J’ai ralenti. Je me suis entourée. J’ai aimé, soufflé ma vingt-cinquième bougie un soir d’avril, cherché les rayons de soleil dans la nuit. Souvent, je les ai trouvé.

Une année intense belle vraie authentique qui se termine. En douceur. 2014, tu seras formidable. 

 


Et vous, votre année ?


 

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Les (grands) enfants

Nous


25 ans, c’est l’âge où un je-ne-sais-quoi se passe, un bidule indicible, un cap se franchit. On s’approche doucement de la fin. D’une fin. On dirait un joli voyage. On croirait un conte où les enfants se cherchent et se retrouvent tous, tout d’un coup, au bout du chemin. Ils seraient alors devenus grands.

2013, l’année où l’on décidait de jouer les grands (enfants). Une folie pour une vie. 2013, j’ai vu le ventre de mes amies s’arrondir. Je les ai vu, chaque jour, prendre confiance en elles. Devenir si belles si droites si fières. Comme une évidence. Une promesse sur l’avenir. C’est tellement fou et joyeux tout le courage toute la confiance tout l’amour autour de moi. Toute cette volonté de donner la vie et d’y croire plus fort que tout. Ce désir profond, à deux, d’avancer de construire de s’ancrer.

A chaque fois, à chaque annonce, c’est un arrêt du cœur. C’est incroyablement beau de voir les gens qu’on aime (s’a)grandir, de les voir prendre leur envol. C’est le début des premières fois, des apprentissages, des partages. La première fois, à trois, dans la voiture à la sortie de l’hôpital, le premier doudou chiffonné enlacé aimé, la première main minuscule tendue. Le premier sourire dans les yeux. C’est la naissance de la famille avec une majuscule. Des contes pour enfants, des pleurs et des doutes la nuit tombée. C’est l’enfance retrouvée à travers un minuscule être. Incroyablement beau et fort.

Et puis, à coté, se sentir encore toute minuscule toute fragile toute impuissante. Incapable de protéger d’orienter d’aimer au point de s’oublier. Incapable d’être responsable pour deux. Ralentir. Savourer sa liberté, son quotidien et s’aimer à deux. Trouver son rythme et prendre le temps, son temps. Pour soi, pour nous, pour ce futur nous à trois.

On se laisse le temps de grandir et d’être égoïste, encore un peu ?

 

 

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