
Avant de partir au bout du monde, j’avais préparé ce calendrier de février. J’étais passée chez l’imprimeur pour l’avoir sur du joli papier à grain et faire quelques photographies. J’avais glissé le tout dans mes bagages. J’étais toute contente en me disant qu’il serait pour une fois prêt avant le début du mois et que je pourrais le photographier au soleil.
Bien, bien, c’est un tout petit peu raté. La connexion en République Dominicaine est loin d’être aussi rapide que je l’aurais espéré. C’est lent-lent-lent – ça l’est, tout au moins, dans les petits hôtels, ce n’est peut-être pas le cas dans les plus gros complexes. Du coup, je me suis doucement éloignée de mon écran et j’ai un peu plus profité du soleil, de la mer et de mon amoureux.
Du coup, on dit que je me rattrape en mars (je le note ici pour la postérité, vous pourrez me jeter des petits cailloux si vous ne le voyez pas apparaitre avant la fin du mois, d’accord ?). Dans l’avion, j’en ai profité pour fabriquer un petit semainier assorti : un pour les menus, et un pour gérer son quotidien. J’ai aussi presque finalisé le calendrier de 2016 et commencer la rédaction de quelques articles – dont, et enfin, le bilan de 2015. J’ai hâte de publier tout ça et j’espère que cela vous plaira.


Le début, et la fin, de l’année ont été un peu chargés. C’est doux parce que cela signifie que j’ai plusieurs projets drôlement chouettes en cours. Vous savez le genre de projet où vous n’arrivez pas à vous endormir parce que cela pétille à l’intérieur, et où vous vous réveillez en pleine nuit avec un sourire aux lèvres, en espérant aussi être à la hauteur et en ayant un peu peur.
A cela, on peut ajouter les aller-retours à Paris pour retrouver Anthony, la douce parenthèse lyonnaise avec Edith, l’envolée à Abu Dhabi avec Elodie et des vacances rêvées en amoureux en République Dominicaine. Depuis le début de l’année, mon quotidien est un peu éparpillé au quatre coins du monde. Je crois que je l’aime bien comme ça. Courir, créer et avoir dix projets en tête. J’aime les rencontres et les premières fois.
J’aime les commencements, les papillons au creux du ventre et les prises de risque. Les retrouvailles autour d’un café et la découverte les yeux écarquillés d’un pays ou d’une nouvelle ville. J’aime ouvrir la porte mon appartement après quelques jours ou semaines d’absence. J’accueille le silence et la douceur de notre nid. Je ne travaille jamais aussi bien que dans un avion ou un café. Sortir de ma zone de confort me permet de gagner en efficacité et me rend plus créative. Je m’éparpille moins et je suis plus réactive – sûrement, parce que je culpabilise toujours un peu encore. Je crois que c’est dans cette façon de vivre, en équilibre, où je me sens le plus vivante.
Quand j’ai commencé à travailler à mon compte, cela signifiait pour moi avant tout être libre : libre de gérer mon temps, mes clients et ma façon de travailler. Libre de travailler de chez moi, dans un café ou au bord de la mer. Libre de passer trois jours à travailler de l’aube à minuit et de prendre un avion le jour suivant. Libre de fixer les règles du jeu, de faire de mon travail une partie de moi et de refuser un projet qui ne correspondrait pas à mes valeurs. Libre de vivre de ma passion et de dire non non non quand cela ne correspond pas.


Plus j’avance et plus je comprends que c’est cette façon de travailler qui me correspond le mieux, qui me permet de m’épanouir et de trouver un joli équilibre de vie. Je n’ai pas d’heures de travail. Je n’ai pas un grand patron au dessus de moi. Je ne sais pas vraiment ce que signifie être en week-end. Je travaille souvent tard. Je ne me lève rarement très tôt. Je réserve des billets d’avion sur un coup de tête et je propose parfois à un ami de prendre un café dans une demie heure. Mes clients comptent beaucoup à mes yeux. Je mets toujours tout mon coeur et toute mon énergie pour leur permettre l’envol le plus doux, le plus serein et le plus joyeux possible. C’est essentiel à mes yeux.
Je suis sensible, enthousiaste et passionnée. Créative et optimiste. Je crois que mon entreprise est à mon image. Je l’espère tout au moins. Je ne cherche pas à grandir le plus vite possible. Je ne veux pas courir après le temps. Je ne veux pas non plus le plus gros chiffre d’affaire. Je veux, tout simplement, d’une vie à mon image. Je ne désire pas non plus transmettre une image fausse. Je ne suis ni dure ni froide ni incroyablement forte. J’écoute, j’accompagne et j’ai les outils pour définir une identité visuelle. Je sais la mettre en forme que cela soit en ligne ou sur un papier. Je connais l’importance des détails. J’aime prendre le temps d’échanger et de rencontrer. Je place les émotions et l’humain au coeur de mon travail. Alors, on tâtonne, on s’apprivoise, on réfléchit ensemble et on arrive doucement à une communication sur mesure.
C’est un joli équilibre. Un mélange de discipline, de rigueur et de liberté. Ce sont des choix et des prises de risque aussi. J’ai mis du temps à le trouver. A savourer les avantages et à apprivoiser les contraintes. Je crois que j’y arrive enfin doucement. Et c’est tellement doux de se glisser dans ce quotidien-là.


J’ai fabriqué un petit kit pour la Saint-Valentin sur Saxe, je ne sais pas si vous l’avez vu. J’aurais aimé vous proposer en complément une affiche à compléter avec la liste des 30 choses à faire avec son amoureux ainsi qu’une affiche texte pour son amoureux à l’image de celle fabriquée l’année dernière avec un texte renouvelé. J’avais également pensé à faire une petite boite avec des mots doux, des souvenirs, des petits bonheurs. On pourra alors piocher un petit mot dedans les jours gris-brouillons. Cela vous dirait ?
Vous pouvez le télécharger le calendrier de février par ici. Comme toujours, il y a une version non datée.
On se dit à très vite ?


Calendrier de février à télécharger










