Une petit note pour vous présenter mes deux compagnons de vie: Nhoé et Esperluette. C’est un couple de lapin qui a atterri dans la vie d’Amour et moi le 14 février 2008. Ils sont très doux et très amoureux. Si un bouge une oreille, l’autre le suit aussitôt. Ils ne font rien un sans l’autre. C’est un amour de lapin, un petit bonheur qui s’éclaire sur leur ventre.
Ils sont aussi très sages et très attentifs aux personnes qui me déposent un message et me le révèlent aussitôt déposer. Alors, si vous vous demandiez ce qu’est la petit icône en haut à droite de ce blog, ce n’est que Nhoé et Esperluette. En vous donnant leur humeur du jour, ils vous permettent aussi de me laisser un petit mot, ou encore de les faire chanter, s’éclairer ou bouger les oreilles. Il vous suffit pour cela de cliquer sur le lapin et de se laisser glisser, guider.
Ecrire, écrire, écrire. A s’en raturer, à s’écorcher. Ecrire jusqu’à se trouer, se trouver. J’ai des envies de mots jusqu’au bout du ciel, jusqu’au seuil de la vie. Des idées de phrases et de romans, d’essais. J’ai des nuages de poésie au bout des cils, des colliers de phrases autours du cou. J’ai des envies de perles, de ribambelles de mots à offrir, à s’offrir. Ecrire a toujours été mon petit plaisir suprême. C’est le moment le plus égoïste que j’aime m’accorder. Le moment où j’attrape mes mots et les colle sur le papier, où je les aligne à mon goût sans que personne n’ai rien à dire. C’est le plaisir qui échappe au temps. C’est l’instant à moi, c’est l’instant bonheur qui me colle à la peau. Les mots, c’est l’histoire d’une vie, d’une esquisse de petite fille en demoiselle. C’est ce qui m’a permis de grandir, d’évoluer à travers eux. En même temps que moi, je les ai vu prendre de l’assurance, s’affirmer, s’épanouir, pousser. Ce sont des pages et des pages raturées, des carnets, des feuilles blanches. Ce sont des heures et des heures à panser la vacuité de l’existence, la futilité du conte de la vie, et à décrire mes amours, mes amis. C’est mon petit plaisir, une tornade de mots pour une envolée de vie.
L’hiver est glacial. C’est une période particulièrement difficile. Le froid, la fatigue, les couleurs grisâtres ont tendance à phagocyter et à glacer les cœurs. Malgré tout, j’essaye de m’aérer, de sortir de mon cocon et de penser aux belles choses. Les nœuds se font de plus en plus intenses à l’intérieur. Je sais bien pourtant que ce n’est juste qu’une question de temps, que l’été pointera vite le bout de son nez. Alors, si j’ai encore du mal à m’envoler vers un ailleurs, j’essaye.
Je lis. Je souris souvent. J’écris un peu et je cuisine des bons petits plats. Puis, je savoure. Des plaisirs simples. Des petits bonheurs pour combler l’attente et la distance du Soleil. Je regarde des photographies. Je relis mes mots. J’écoute beaucoup de musique. Je commence des albums photo, des albums souvenirs. entre mots et images. Je couds les souvenirs entre eux. Je prends le temps pour mes petits plaisirs. Et il y a aussi toutes les douceurs corporelles. Prendre soin de soi et s’écouter. Écouter ses envies, son cœur. Du thé ou un chocolat chaud. Et, un petit gâteau. Un cinéma ou un concert. Faire la sieste sans compter les minutes, les secondes. Faire les boutiques. Flâner, essayer, vouloir, acheter.Le plaisir de s’offrir un petit cadeau, et de se sentir un peu jolie. La douceur d’une nouvelle tenue. S’arrêter dans un salon de thé et déguster. Il y aussi les soins qui rendent la peau les cheveux si doux. Le lait pour le corps qui donne une impression de peau de bébé et qui nous enrobe d’une suave odeur. Puis, je fais des projets, beaucoup de projets pour les jours ensoleillés. J’ai Disney et Londres au bout des doigts en ce moment. Des cahiers et des histoires en pointillés. Et beaucoup de rêves à deux entre parenthèses.
Et vous, vous avez des rituels, des gris-gris pour faire passer l’aridité de l’hiver un peu plus en douceur?
J’aime. Créer. Réserver un vol pour un pays, encore, inconnu. Écrire. Imaginer. Photographier. Observer le jour qui se lève et sa lumière bleutée.
L’instant où l’avion décolle. Et puis, la vue par le hublot. La mélodie d’un piano, la beauté d’une rencontre, la douceur d’une pluie d’été. Le bruit de pas sur le parquet. Le silence. La justesse d’un roman.
Je crois en la beauté de la vie. Je crois en l’amour. Je crois en la douceur. Je crois en l'humain. Je crois que les rêves sont faits pour être réalisés.