Et ce ciel bleu, immense.

Le temps est fascinant. Plus je grandis et plus j’apprécie l’observer. Au fil de mes déménagements, j’ai été frappée par l’importance du climat. Je trouve toujours ça un peu fou comme le ciel peut jouer sur mon moral et sur le ressenti des journées.

Dimanche, au réveil, le ciel était bleu, d’un bleu-printemps, d’un bleu-fleur. Je crois que c’est le meilleur. Le premier ciel bleu de l’année lorsque le gris s’estompe enfin. La lumière éclabousse la pièce. Il fait blanc. C’est un ciel de fin de film heureux.

Ce ciel-là, à lui seul, il promet une belle journée. Je suis restée fascinée quelques secondes devant cette luminosité. C’est toujours comme ça, les premières journées de soleil me donnent une énergie incroyable. Tout d’un coup, j’avais envie de prendre la poudre d’escampette et d’aller voir la mer. Pour une journée, quelques heures ou même une poignée de minutes. Peu importe tant que mon regard croise cette ligne infinie et si précieuse entre le ciel et la mer. Cette ligne de fuite qui emplit les poumons et donnerait du courage aux moins audacieux.  J’avais tout d’un coup  envie d’un pique-nique, d’un livre au soleil, et d’épaules dénudées. A la fin de l’hiver, les épaules dénudées deviennent la liberté absolue.

J’avais envie de tout ça et tout en même temps si possible. La mer, un livre, une robe légère,un pique-nique, des amis. L’instantané parfait.

Ce ciel-là, et malgré sa couleur parfaite, est encore glacial. Il aime se faire désirer. Pourtant, à cet instant précis, ce ressenti-là est déjà si précieux qu’on l’oublierait presque.


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Des cartes et des bons à imprimer pour la Saint Valentin !


Des coeurs, des coeurs. Et de l’amour (toujours).

Je vous avais concocté des petits trucs mignons pour la saint Valentin fin janvier et ils sont restés endormis dans le creux de mon Mac. Ils ont été si calmes que j’ai fini par les oublier.

J’ai toujours aimé la Saint Valentin. C’est une occasion de plus de profiter des personnes qu’on aime et de prendre le temps de le dire. Au lycée avec ma meilleure amie, on s’offrait des cadeaux, et on allait au cinéma ou au restaurant. C’était chouette. On profitait de ce jour-là ensemble. Et, cela nous amusait bien de faire faux bond à nos amoureux respectifs (vilaines).

Aujourd’hui (je suis enfin devenue gentille)(et un peu niaise), la Saint Valentin est l’occasion d’éparpiller plein des petits cœurs partout, et de cuisiner à deux un bon repas. Cela tombe quelques jours après notre anniversaire d’amour-heureux. Et chaque année, j’en profite pour faire une petite carte que je glisse dans un joli cadre. Chaque année est symbolisée par une carte. Ce n’est pas grand chose et cela fait un joli souvenir.

Pour la Saint Valentin, on ne s’offre pas forcément un cadeau, on ne va pas non plus au restaurant, on profite simplement de cette soirée pour être ensemble. C’est l’occasion de faire une pause et de mettre aux oubliettes les impératifs le temps d’une belle soirée.

C’est un peu tard, mais il y a des petites cartes à télécharger et imprimer sur du joli papier, et des petits bons à offrir. Et puis, c’est toujours agréable de recevoir une carte « amoureuse » :
la carte mots amoureux, mots mêlés,
la carte cœurs, cœurs, coeurs,
la carte minuscule cœur à la folie,
et enfin les bons à offrir.

Happy Saint Valentin !

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La neige, cette beauté glaciale

Et cette neige qui m’enveloppe

C’est doux, c’est moelleux. Un petit cocon. Chaque année, j’attends la neige. J’ai trois ans et les yeux qui brillent. J’aime sa blancheur, son coté ouaté. Je peux passer des heures derrière la fenêtre. Le soleil glacial qui l’éclabousse. A chaque fois, c’est même ritournelle. J’ouvre grands les yeux. Je regarde, j’admire. On dirait du velours. Et, si une personne est à ma coté, je ne peux m’empêcher le sourire au bout des lèvres de lui conseiller de regarder, de s’arrêter un peu. Les yeux écarquillées, j’aimerais pouvoir saisir chaque flocon. Une parenthèse délicieuse.

La neige est une pause. Un souffle. On oublie les journées sombres, brouillons, glaciales. La neige transforme ces journées-là. Elle les rend lumineuses, précieuses presque. Et ces petits flocons, qui font une derrière danse avant de se poser en douceur. On voudrait les attraper. Qu’ils s’éternisent entre nos doigts.

C’est beau, ces ailes d’ange tombées. Un joli symbole, un murmure, le printemps n’est plus très loin. La neige donne des ailes, métamorphe l’hiver. On se sent plus léger. Le froid sur les joues réveille. Les premiers pas sur la neige encore repassée sont une merveille. Par contraste, l’intérieur devient plus douillet, plus clair. On savoure un chocolat chaud. On partage une fondue. On respire, l’apnée hivernal cesse.

Ce sont des petits riens, des pas grands choses qui font que l’on se sent vivants. Certains diront que je suis niaise, je dirais juste que je suis vivante.

« Et tel flocon s’attarde, on le suit des yeux,
On aimerait le regarder toujours
Tel autre s’est posé sur la main offerte. »
Les flambeaux, Yves Bonnefoy

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