Un semainier printanier à imprimer !

 


Et hop, un semainier printannier pour s’organiser !

 

Il y a quelques temps, je vous proposais de télécharger un organisateur pour vos repas. Je vous présente aujourd’hui son petit frère, un semainier aux airs de printemps et de recommencement. Je voulais qu’il sente bon l’air marin, le soleil et la bonne humeur. Autrement dit, qu’il donne envie de prendre le large et de sourire (c’est important de sourire) !

Pour le coté mignon-mignon, j’ai glissé des petits mots et gribouillé des petits dessins. J’espère qu’il vous plaira et ajoutera un peu de douceur dans votre quotidien.

Avoir un semainier à mes cotés est sûrement une des choses qui m’est le plus utile pour m’organiser et gérer mon temps au quotidien. J’y note toutes les idées qui me passent par la tête et qui pourraient détourner mon attention. Elles arrivent en vrac, en sautillant, en se bousculant et en faisant un boucan d’enfer.

Je les prends alors une par une et je les dépose délicatement dans chaque  rubriques à faire, à ne pas oublier, à lire, à voir, à écouter.  Cela me permet de les garder auprès de moi, et au calme. Cela m’évite aussi d’arrêter ce que j’étais entrain de faire. En début de semaine, je note tout ce que j’ai à faire et à la fin, je fais le bilan ! C’est toujours assez agréable de voir tout ce que l’on a accompli.

J’ai utilisé tout cet hiver le semainier que je vous avais proposé de télécharger en octobre. Je trouvais les couleurs un peu palotes. Alors, le petit nouveau est parfait pour le rôle. Maintenant, j’ai déjà en tête d’en faire un avec des fleurs, du liberty et du rose.

Et hop, je télécharge le semainier printanier à imprimer  par ici !

 



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Une certaine fragilité,


 On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.

 

Du bout des doigts, je compte les jours qui me séparent avant de grandir, encore. Prendre un an en un jour, c’est symbolique. Oui, mais. J’ai cette impression que chaque année m’éloigne un peu plus de cet idéal, de cette sensation de liberté. On a beau dire, beau faire, on devient chaque année un peu moins fou, un peu moins insouciant, un peu moins.

Les possibilités s’effondrent. Il faut assumer les directions choisies et, si possible, avec le sourire. Devenir responsable. On s’éloigne de l’âge où les crises identitaires sont permises, et où la fragilité semble inhérente à l’âge. Presque belle.

On a beau faire semblant, on sait bien que cela n’est plus pareil. Ce goût de première fois devient peu à peu plus rare. L’intensité dans le regard et la folie qui nous poussait dans nos retranchements s’effacent. A 17 ans, il n’y a pas de limites. On se joue. On se risque. On s’écorche. On se sent incroyablement vivant et fragile à la fois.

On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans. J’ai tant aimé répéter cette phrase qu’elle a fini par s’imprégner en moi comme une vérité. Dans le creux des os. Je ne sais pas si on apprend un jour à la faire le deuil de ses 17 ans. Je ne sais pas non plus si on apprend un jour à grandir. Cela serait quand même bien plus simple de tirer les rideaux. La pièce est finie. Voilà. On applaudit. Maintenant, on en démarre une autre. Maintenant, on est des adultes responsables.

Demain soir, je vais voir Cali. Cela me rappellera mes dix-septs ans. Et ça, c’est parfait. Tellement. C’est fou comme c’est douillet et confortable la nostalgie.

 


 

Mise-à-jour : ce texte s’est publié un peu trop vite alors qu’il n’était encore qu’un brouillon – le vilain !. Il y aurait eu sûrement plus de mots en demi-teinte, plus d’arrondis si je n’avais pas cliqué sur « publier » un brin trop vite. Un paragraphe supplémentaire afin de boucler la boucle.

Parce que, oui, bien sûr, c’est aussi merveilleux de grandir, d’acquérir une nouvelle forme de liberté. Une liberté plus harmonieuse et réfléchie. C’est toujours fabuleux de voir le fruit de nos choix et de nos efforts se concrétiser, et devenir bien réel. C’est douillet de pouvoir vivre la vie que l’on a choisi, fabriqué, désiré. Devenir grand, c’est un doux voyage – même si, il y a des soirs comme ça où on remonterait bien un peu l’histoire.

 


 

« Est-ce que tu vois, toi aussi, quand tu fermes les yeux, quand tu serres le poing,
Haut vers le ciel, est-ce que tu sens l’odeur délicieuse de la liberté ? »
Cali, 1000 coeurs debout

 

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Une semaine à Rome


Rome a été d’une douceur incroyable. J’avais besoin de reprendre mon souffle. J’ai réservé le vol peu de temps avant le voyage. On n’avait rien prévu. Le seul impératif était de profiter-flâner-respirer-vivre. D’ouvrir les yeux. En immense. J’en garde un souvenir ensoleillé et apaisant. J’ai aimé me perdre dans les ruelles de Rome, siroter un mojito pour l’aperitivo et murmurer à nouveau quelques mots d’italien. J’ai aimé. Savourer une pizza sur la piazza dei Campo dei Fiori, me tordre le cou dans la chapelle Sixtine. Déguster la dolce vita. A pleines dents.

J’ai marché, beaucoup. Ouvert les yeux aussi grands que je pouvais. Pris trop de photographies ratées. Mangé plus de pizza et de glaces que mon poids. Parlé italien en me reprenant trop de fois. Ri au éclats, joué la touriste parfaite, fait un voeu à la fontaine de Trévi et bu un Bellini. Je me suis émerveillée sur le ciel bleu avant le coucher de soleil, ce ciel parfait pour accueillir le Colisée avant que la nuit enveloppe Rome.

Dans ces moments-là, j’aimerais avoir la capacité de tout garder en moi, de ne rien oublier. Je voudrais pouvoir me souvenir de la palette de couleurs de la ville, du vélo apposé négligemment sur le rebord de la fenêtre et du rire délicieux des italiennes.

 


Les cinq journées sont passées à une vitesse folle. J’aurais aimé pouvoir y rester plus longtemps. Avoir le temps de m’habituer à la luminosité, à la poésie de Rome. J’aurais voulu apprivoiser les terrasses de café romaines, me perdre un peu plus les rues étroites et finir par connaître par cœur le nom des pizzas italiennes. J’aurais voulu courir encore un peu vers cet italien fuyant, absent, troublant. J’aurais aimé avoir le temps de l’apprivoiser.

Lors de chaque voyage, j’aimerais pouvoir conserver en moi tous ces détails minuscules. Ces virgules qui font l’âme d’une ville, qui font que l’on aura le coup de cœur. Ou à l’inverse, on s’y sentira comme un point-virgule de trop. Un peu trop lourd, un peu trop décalé.

Une ville déborde de sentiments et de valeurs. Ce n’est pas seulement beau ou joli, c’est avant tout vivant. J’ai aimé écouter respirer Rome, la sentir battre en moi. Rome fait partie des villes où je sais que je pourrais y vivre pour quelques semaines, quelques mois ou années. Des villes où je sais déjà que je m’y sentirais drôlement bien. Je l’ai ajouté à la liste des villes où il fait bon vivre, où on s’y sent tout léger.

Aujourd’hui, j’en garde un goût sucré sur les lèvres et un besoin de partir qui s’impose. De l’intérieur et qui fait un boucan d’enfer.


 

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