Les jolies créations de Mulot B

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Il y a des bonheurs qui arrivent sans qu’on s’y attende, des petits plaisirs qui semblent presque tomber du ciel : j’ai eu la chance de photographier durant l’été la nouvelle collection Intemporelle de Mulot B.

Quand Marie m’a proposé de faire les photographies de la collection Intemporelle, j’ai souri. J’ai hésité trois minuscules secondes avant de répondre un grand oui. Et puis, j’ai commencé doucement à réfléchir. Comme beaucoup d’entre nous, je crois, j’aime photographier mais cela n’est absolument pas mon métier. Ma technique est toute fragile. Je capture des instants. J’essaie d’apprivoiser la lumière et d’y apporter mon regard. Le fil conducteur reste le plaisir de se souvenir des belles choses. J’y vais toujours à tâtons et il n’y a aucune prétention derrière.

Travailler et échanger avec Marie est une évidence. On sait qu’un projet ensemble sera doux mais surtout qu’il sera rempli de bonne humeur, de franchise, et de bienveillance. Nos regards croisés sont précieux. Avant de se lancer, on a pris le temps de discuter. Comme souvent, Marie a su trouver les mots justes et me rassurer. Et si, les photographies n’étaient pas à la hauteur, elles ne seraient pas utilisées. Une minuscule condition pour une respiration, une bouée juste au cas où.

Quand on sort de sa zone de confort, il y a toujours ce plaisir de découvrir ce que l’on peut faire, de voir que l’on avance, que l’on grandit. Ce plaisir qui se mêle à la peur de ne pas être à la hauteur, de passer pour une usurpatrice et de – se – décevoir. C’est à la fois enthousiasmant, effrayant et un peu fou. On s’écorche, recommence, tâtonne. On se surpasse. L’arrivée est toujours vivifiante et rassurante.

Je suis émue, et toute touchée, de voir mes petites images à l’écran aujourd’hui, de voir mon regard posé sur ses créations prendre vie. Le résultat est loin d’être parfait bien sûr, mais je crois que quand même, il nous ressemble un peu à toutes les deux. J’espère, par dessus tout, avoir réussi à retranscrire un peu la délicatesse et l’élégance du travail de Marie.

 


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Demain matin, 8 heures. L’Espagne comme lieu doudou, comme lieu qui protège et rassure. Caresser la mer, les accents qui chantent, et se sentir un peu chez soi. Changer de perspective. Modifier son espace de travail. Travailler avec la mer comme horizon. Avec le soleil qui dore la peau. S’éloigner pour s’ancrer, pour se recentrer. Demain, huit heures. Direction le Sud.

Oh et puis avant de préparer ma valise, j’ai pensé à vous. J’ai confectionné des petites cartes de vacances qui sentent bon le soleil. Si j’adore écrire et envoyer une petite pensée, j’ai toujours un peu de mal à trouver une jolie carte postale. Alors depuis quelques années, je prends plaisir à confectionner mes propres cartes : quelques cartes préparées et imprimées avant de partir  – ou sur place – , une ou deux photographies des vacances imprimées et quelques mots. Je trouve le tout tellement plus joli et personnalisé.

Je vous propose de télécharger quatre cartes postales – dont une pour écrire un petit mot. Vous pouvez également jeter un œil aux cartes postales d’été que je vous avais proposé en 2012.

Vous pouvez prendre avec vous un petit peu de ficelle ou un joli ruban pour envelopper les cartes et vos photographies. Pensez aussi, à emporter avec vous, quelques enveloppes. Si vous voulez donner un aspect un peu plus « cadeau », vous pouvez empaqueter le tout dans du joli papier de soie et, pourquoi pas, y glisser une petite surprise.

Et vous, dites-moi, vous envoyez des cartes ? Vous préférez les garder pour vous ?

 

Carte postale à imprimerCarte postale fleurie à téléchager

 


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Les plaisirs d’été

Joli mois d'aout


Août. Ses promesses, ses orages, ses éclaircies. Tout doucement, préparer les vacances. En pointillés. Compter les semaines avant. Avant le soleil qui colle au corps, le silence, et la mer à l’horizon. Six. Et puis, sur un coup de tête, réserver une maison dans le sud de l’Espagne pour la dernière semaine d’août. S’offrir un bureau avec vue sur la mer et l’idée, aussi, que tout est possible. Surtout l’idée. Y penser, se projeter et sourire. Compter les dodos. Neuf.

En août aussi, observer quelques projets éclore et en commencer doucement d’autres. Souvent, se coucher un peu tard et se réveiller, parfois, un peu tôt. Un mardi, entre deux confidences, observer du balcon le jour qui se lève et s’arrache à la nuit. Capturer l’instant. Saisir l’émotion. Vous savez, celle du matin encore endormi, celle du matin qui déborde de promesses.

Le lendemain, éteindre l’ordinateur et prendre un carnet. Penser aux jours-mois-années qui arriveront et à la couleur que j’aimerais qu’ils aient, ces jours-là. Écrire, colorer, créer. Se projeter, se fabriquer. Avoir l’impression d’avancer. De tenir un peu debout. Lâcher la rambarde et lever les yeux. Un pas après l’autre. Esquisser des chemins, des idées, des projets. Tâtonner. Frôler. S’enthousiasmer. Rêver, aussi. Rêver, évidement. Rêver, surtout.

Vers la même direction, réfléchir à son portfolio deux ans après l’envol. S’autoriser, enfin, une fenêtre sur son travail. Apposer quelques mots sur ses journées. Les rendre, un peu plus, réelles. Inscrire, s’inscrire. Se sentir un peu grande, un peu légitime, dans cet univers-là.

Et puis, un mardi matin, aller acheter le dernier Simple things et découvrir ses mots à soi l’intérieur. La petite magie à l’intérieur qui bouscule. Chaque jour, serrer Holly dans ses bras et sentir sa petite vie fragile qui bat, qui se bat. L’aimer si fort si fort cette petite chose-là.

 
 
 

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