L’amour c’est…

 


 

L’amour, c’est penser à toi vingt-quatre fois par seconde. C’est voir ton nom qui clignote dans ma tête, qui m’illumine, qui me fait sourire débilement. Beaucoup trop débilement. C’est ce truc étrange au creux du ventre. Sous la peau.

L’amour, c’est un rempart face au monde. Un château fait de confidences, d’attentions, d’incertitudes et de promesses. C’est une cavalcade, une folie, la plus belle et impérieuse des folies. C’est avoir peur de rien tant que j’ai ta main collée-serrée dans la mienne. Ce sont mes cheveux emmêlés au réveil et ta façon de me regarder, de me respirer, de me répéter que je suis belle.

C’est te retrouver après quelques jours et chavirer comme lors de ce tout premier baiser un soir d’été. Ce sont mes yeux qui brillent et mes cuisses tremblantes. C’est me hisser sur la pointe des pieds et chercher ton regard tes lèvres tes cuisses ta peau. C’est te dévorer tout de suite, tout cru, maintenant. 

 


 

L’amour, c’est faire ce détour pour t’acheter tes pâtes préférées et trouver n’importe quel prétexte pour t’écrire un SMS. C’est un mail pour un oui, pour un sourire. C’est un repas improvisé à quatre mains et s’endormir en lisant l’un à coté de l’autre. C’est un pique-nique dans l’herbe, une déjeuner au soleil et des feux de cheminée quand approchent les jours glacés.

C’est le quotidien passionné lumineux tendre. Poétique. C’est me blottir contre toi. Ce sont tes mots et ton regard bienveillant quand tu me regardes, quand je tremble, quand j’ai peur. C’est t’aimer pour ton odeur tes mains tes cheveux. C’est ta présence, particulière, d’être au monde. D’être libre et heureux. Avec moi, sans moi.

C’est un sapin de Noël qui brille-brille-brille et un peu penché ; et dont on est, malgré tout, un peu fiers. C’est prendre la voiture, ouvrir les fenêtres et aller voir la mer. Ce sont des films jusqu’au crépuscule, des soirées à quatre cinq six et des horizons à en oublier les mots. Ce sont des attentions minuscules, des silences et notre respiration en écho.

C’est t’apprivoiser te découvrir te connaitre les yeux fermés et me laisser, malgré tout, surprendre. C’est apprendre, chaque jour, à t’aimer plus fort. C’est ne rien contrôler et se laisser porter, flotter, émerveiller par les jours à venir.

 

 


 

L’amour, c’est une mise à nu. C’est t’aimer pour tes défauts, tes caprices et tes folies. Pour ta façon d’être et de devenir.  Pour ton regard sur le monde. Pour mes lendemains à tes cotés. Pour nos rêves partagés. C’est t’aimer toi sans raison sans parce que.

L’amour, c’est notre confiance en l’avenir et en notre regard commun. C’est nos corps nus et vulnérables, et se sentir prêt à affronter n’importe quel ouragan, malgré tout, ensemble.

 

J’ai écrit ce texte pour un recueil sur l’amour illustré par Jack Koch où seront regroupés plusieurs auteurs – il va falloir attendre un tout petit peu pour découvrir les autres contributions. C’était un joli et doux exercice de réfléchir à sa vision de l’amour – faites-le, vous verrez, c’est incroyable et cela vous glissera, c’est promis, un énorme sourire. Si vous saviez comme j’ai serré ma chance lorsque l’on m’a proposé de participer à ce projet et quand j’ai, ensuite, découvert l’illustration de Jack.

C’est quoi l’amour à vos yeux, dites ?

 

 

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Kit pour entrepreneurs (et autres grands projets)

Le début de l’année est souvent l’occasion de repartir de zéro, de se promettre d’avancer et de concrétiser enfin ces projets repoussés qui nous tiennent tant à cœur  : quels sont vos projets qui vous feront dire fin décembre prochain que vous aurez passé une belle année ? Qu’est-ce qui vous rend profondément heureux ?

Depuis janvier, j’essaie d’être un peu plus organisée et d’oser un peu plus. Dans ce sens, j’ai téléchargé une petite application pour chronométrer et gérer mon temps (Toggl). Je suis beaucoup plus apaisée depuis et cela me permet de me rendre compte, chaque fin de journée, que oui, oui, oui, j’ai bien travaillé.

Kit pour entrepreneurs à télécharger

 Et que oui, aussi, je peux prendre une ou deux heures pour moi sans culpabiliser. Cela a révolutionné (rien que ça, oui !) ma façon de gérer mon temps et mes priorités. Cela m’évite de me disperser. Quand je suis sur une tâche, je suis chronométrée, il est donc hors de question que je m’éparpille et commence à répondre à des mails ou à flâner sur Instagram. C’est apaisant, vraiment.

 

A coté, je me suis aussi inscrite comme je vous en parlais sur mon blog  la semaine dernière : aux journées inspirantes. C’est un groupe d’entrepreneurs pour échanger,  s’entraider et aller de l’avant ensemble. J’ai eu ma première journée mardi dernier.

Cela m’a permis de me poser et de me rendre, à nouveau compte, comme il est essentiel de prendre le temps de réfléchir à nos envies et nos rêves pour ensuite gagner du temps et être mieux organisé – et que ce temps qui semble perdu sera rapidement gagné. Si l’on ne sait pas vraiment où l’on veut aller, comment pourrait-on y aller ? Par hasard, avec un peu de chance et quelques détours, on pourra y arriver. Si l’on sait que l’on veut atteindre ce point, cela sera forcement beaucoup plus rapide et on se dirigera sereinement vers son objectif.

Je suis ressortie de cette journée la tête plein de rêves et avec l’intention de mieux m’organiser et, surtout, de prendre le temps de réfléchir à mes envies et mes désirs profonds (et aussi, en essayant de comprendre pourquoi je repousse sans cesse des choses essentielles !).

Pour vous donner un exemple, mon travail consiste à accompagner les entreprises et les créateurs sur la gestion de leur communication. Je travaille uniquement sur des communications, sur mesure, émotionnelles et créatives. Je conseille, je fais des sites web, des logos, des identités graphiques, des déclinaisons imprimées. Voilà, et bien, pour moi, je n’ai ni logo ni identité graphique. J’ai un portfolio dont j’ai un peu honte et qui n’est pas à jour (vous pouvez accéder à mon portfolio par ici, mais bon, je dois le refaire, soyez bienveillant, d’accord ?). Le thème de mon blog doit avoir plus de quatre ans. J’ai aussi en tête de faire une boutique en ligne et je repousse depuis plus d’un an.

 


Alors, j’ai décidé (d’essayer) d’aller de l’avant, de comprendre un peu mieux pourquoi je repousse (en retournant dans tous les sens, j’ai compris que me « professionnaliser » et avoir un site de grande me faisait un peu peur et que je me sentais doucement prête à franchir ce cap !).  Alors l’écrire et le partager avec vous est déjà un premier (grand) pas.

J’ai pensé à faire un kit pour les entrepreneurs, et plus largement pour toutes les personnes qui ont un projet (bonjour les créatifs !). Cela sera un kit pour vous aider à vous poser les bonnes questions (quels sont vos rêves, vos valeurs, vos objectifs ? ) mais également pratique pour organiser votre projet.

J’ai demandé sur ma page Facebook et mon profil Twitter ce qui pourrait vous être utile (si vous saviez le plaisir que je prends à réfléchir avec vous !) afin d’avoir un guide pour entrepreneurs assez complet.  Vous pouvez le compléter avec le bullet journal à télécharger et me glisser un petit mot s’il vous manque certaines fiches.

Je suis partie sur du noir et blanc afin que vous puissiez l’imprimer partout et que cela ne vous coute pas trop cher en impression. C’est aussi, je trouve, moins lassant sur le long terme et plus simple pour vous l’approprier. J’ai besoin au quotidien que cela soit ergonomique et joli (mais pas trop « graphique » non plus, sinon, je n’ose pas écrire dessus !).

 


Le kit pour les entrepreneurs et pour réaliser des grands projets contient donc :
– Une fiche pour noter ses rêves et des objectifs et réfléchir à comment y accéder
– Des fiches pour réfléchir à son projet
– Deux fiches pour noter ses projets en cours (c’est la fiche qui me manquait vraiment !)
Deux pages par projets
– Un organisateur annuel
– Un organisateur mensuel
– Un organisateur quotidien
– Des fiches pour noter ce qui se passe dans notre tête sous différentes formes
– Une fiche carnet d’adresses (mail, tel, réseaux sociaux pour les personnes à contacter
– Une fiche pour noter ses mots de passe
– Une fiche pour déléguer (si, si, c’est important et c’est ma grande mission de l’année !)

 

L’idée n’est pas que vous utilisez tous les documents du kit pour entrepreneurs mais que vous puissiez piocher dans le kit pour réaliser vos rêves et vos grands projets, et les organiser. J’ai essayé de laisser des champs assez libre afin que vous puissiez vous l’approprier. S’il vous manque des fiches, glissez-moi un petit mot en commentaire ou par mail, et je pourrais bien sûr le compléter.

J’espère qu’il vous plaira et vous sera utile autant qu’à moi.

Vous nous murmurez vos projets (les écrire, c’est déjà faire le premier pas, si, si !) ?

Kit pour entrepreneur à télécharger

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Les journées inspirantes


Je me souviens m’être inscrite aux journées inspirantes comme on saute dans le vide en se promettant, de soi à soi, que tout irait bien. Qu’il suffirait d’écouter, comme toujours, mon intuition.

Je suis timide et réservée. Et même si malgré les années, j’apprivoise tout doucement ma confiance en moi ; elle reste bancale. Je le sais. Je le sais et j’ai envie aussi de grandir. De m’apaiser et de croire en majuscules. D’aller au delà de mes peurs. Je ressens ce besoin-là pour continuer à avancer, pour continuer à m’émerveiller et m’épanouir. Pour monter sur la marche supérieure et observer l’horizon avec quelques centimètres supplémentaires. Alors, j’ai fait ce que je sais faire à chaque fois que la peur me saisit : j’ai fermé les yeux, j’ai respiré et j’ai sauté. Je n’ai pas cédé à la peur.

Je suis tombée nez-à-nez face aux journées inspirantes un jeudi de janvier. En lisant les mots de Clotilde et Delphine, j’ai reconnu mes limites et ce besoin de me faire aider par des personnes qui partagent mes valeurs. Je me suis sentie comprise et rassurée. Investir aussi, d’une certaine façon, dans mon entreprise souligne la valeur que je lui porte. Les podcasts de Clotilde me portent et m’apaisent depuis des mois – écoutez-les, vraiment, ils sont merveilleux, Clotilde est merveilleuse.

Alors, ce soir-là, j’ai répondu aux questions et j’ai envoyé ma candidature. Je ne me souviens plus ni vraiment des questions ni de mes réponses. J’ai répondu, j’avais un peu peur. Alors, j’ai respiré, j’ai appuyé sur envoyer et j’ai fermé l’ordinateur. Une semaine plus tard, je recevais une réponse positive : le même jour où la vie me réservait une bien moins jolie surprise.

Alors, je me suis dit que c’était sûrement une histoire d’équilibre et d’étoiles. Que cela ne pouvait être qu’un signe, et que, oui, tout irait bien. Que c’était l’heure d’y croire, de se donner les moyens, et de lever les yeux vers le ciel. J’ai envoyé un mail de confirmation et j’ai souri aux belles surprises qu’offrent la vie.

 

 


Durant le vol, le jour s’endormait et la lumière éclatait. C’était beau et doux. Il y avait du rose du jaune de l’orange. Il y avait de l’or, quelque chose de précieux et d’apaisant dans ce paysage-là. La nature m’enveloppait et me berçait.

A mon arrivée, je suis allée boire un chocolat chaud dans un de ces cafés typiquement parisien. Un serveur a eu une altercation avec un client. J’ai senti mon cœur mon ventre ma gorge se serrer, ma peau se nouer. Cela me semblait hors nature, hors propos. Je ne connais pas cette violence-là. Je ne connais pas la haine et la colère gratuite non plus.

Je me suis rendue compte de ma chance, de ma chance de vivre dans un lieu qui me préserve de cette violence-là. Je vis dans un quartier où tout le monde se sourit et se connaît, où les commerçants nous accueillent chaque jour avec un regard et quelques mots. Je vis dans un monde où la bienveillance est finalement la fil conducteur et où chacun semble y trouver naturellement sa place.

Alors, je ne sais pas si je parviendrais à percevoir le monde avec autant d’optimisme, d’apaisement et de poésie si je vivais ailleurs. Je ne suis pas ni plus forte ni clairvoyante qu’une autre. Ça, je le sais aussi. Je ne sais pas réagir face à la brutalité ou à la violence. Mes mots prennent la poudre d’escampette et je ne sais pas apporter de réponses.

 

 


 

Je sais et j’ai conscience, en revanche, de ma chance de vivre et de grandir dans ce climat-là. Je sais aussi que c’est grâce à ces bases que je parviens à essayer, chaque jour, de rendre le monde un peu plus doux, et justement peut-être aussi, un peu plus lumineux et inspirant. Que je parviens à guider, apaiser, veiller. A essayer de donner, à ma portée, confiance.

Je sais tout ça, et je pense à cette journée inspirante qui vient de se terminer le sourire aux lèvres. Je suis heureuse d’avoir osé. Je pense à cette citation de Bourdieu « la plupart du temps, nous allons là où le monde social nous aurait envoyé de toute façon, mais nous y allons contents. C’est ce que l’on appelle la vocation » qui m’avait, l’été dernier, bousculée. Je ne crois pas être une exception.

J’ai passé la journée entourée de personnes talentueuses, douces et passionnées. Je pense, pour la première fois depuis des mois, à mes envies et mes rêves. A ce sentiment d’être à sa place et, à cette importance que je porte malgré tout à la liberté. J’ai arrêté la course. Je prends le temps d’y penser, et y penser, c’est déjà y croire et le rendre presque tangible.

Alors, voilà, je pense à tout ça, à ces mots écrits aussi, il y a quelques semaines, qui font écho et qui sonnent comme un mantra pour les mois à venir.

 

 

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