Note de mercredi:

L’hiver est glacial. C’est une période particulièrement difficile. Le froid, la fatigue, les couleurs grisâtres ont tendance à phagocyter et à glacer les cœurs. Malgré tout, j’essaye de m’aérer, de sortir de mon cocon et de penser aux belles choses. Les nœuds se font de plus en plus intenses à l’intérieur. Je sais bien pourtant que ce n’est juste qu’une question de temps, que l’été pointera vite le bout de son nez. Alors, si j’ai encore du mal à m’envoler vers un ailleurs, j’essaye.

Je lis. Je souris souvent. J’écris un peu et je cuisine des bons petits plats. Puis, je savoure. Des plaisirs simples. Des petits bonheurs pour combler l’attente et la distance du Soleil. Je regarde des photographies. Je relis mes mots. J’écoute beaucoup de musique. Je commence des albums photo, des albums souvenirs. entre mots et images. Je couds les souvenirs entre eux. Je prends le temps pour mes petits plaisirs. Et il y a aussi toutes les douceurs corporelles. Prendre soin de soi et s’écouter. Écouter ses envies, son cœur. Du thé ou un chocolat chaud. Et, un petit gâteau. Un cinéma ou un concert. Faire la sieste sans compter les minutes, les secondes. Faire les boutiques. Flâner, essayer, vouloir, acheter.Le plaisir de s’offrir un petit cadeau, et de se sentir un peu jolie. La douceur d’une nouvelle tenue. S’arrêter dans un salon de thé et déguster. Il y aussi les soins qui rendent la peau les cheveux si doux. Le lait pour le corps qui donne une impression de peau de bébé et qui nous enrobe d’une suave odeur. Puis, je fais des projets, beaucoup de projets pour les jours ensoleillés. J’ai Disney et Londres au bout des doigts en ce moment. Des cahiers et des histoires en pointillés. Et beaucoup de rêves à deux entre parenthèses.

Et vous, vous avez des rituels, des gris-gris pour faire passer l’aridité de l’hiver un peu plus en douceur?

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Capharnaüm.

Parfois, il serait préférable de se taire, de ne plus rien ajouter. C’est alors là que tout explose, que tout l’ordre se transforme en feu d’artifice. Lorsque le bonheur semble si près que tout s’écroule, le vertige a lieu. Il n’y a alors aucune dialectique de l’ordre et du désordre dans mon esprit. Je n’ai récupéré que le versant négatif. Les choses, les petits papiers et les pensées s’entassent. Capharnaüm.

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Note de début de semaine,

Disney dessine des sourires sur mes lèvres. Dans trois semaines, tout s’adoucira enfin. Tout s’apaisera dans mon cœur. La tension s’évanouira peu à peu. Hier, au milieu de la nuit, j’ai commandé deux pulls en cachemire pour un peu plus douceur. Un pour lui, un pour moi. Se pelotonner à l’intérieur les journées d’hiver. Je lis Rousseau et je me surprends à penser souvent à autre chose. Alors, je reviens en arrière et j’essaye de me concentrer. Mon coeur joue aux montagnes russes et s’effraie du futur. Les tournures hypothétiques sont beaucoup trop nombreuses, et les rêves s’essoufflent.

Il y a trop de nuages en suspension.

Demain, je conduirai à nouveau. Cette fois, il va falloir tenir bon. Il faut arrondir les angles, un peu, et allumer la lumière. Faire que non, rien n’est une fatalité. Et, s’en convaincre. Une fille, c’est fort.

La vie est un feu d’artifice.

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