L’organisateur mensuel mignon à imprimer,


Un organisateur pour s’organiser

Je vous présente le grand-frère du semainier à imprimer, télécharger, adopter : l’organisateur mensuel ! Comme je le disais la semaine dernière, je vais essayer de créer un peu plus cette année et de partager avec vous mes petites créations. Cela fait partie de mes bonnes résolutions de la rentrée. C’est toujours une sensation douce de coller ici ce que j’ai fabriqué, de lire vos commentaires et vos remarques qu’elles soient positives ou négatives. Cela me permet d’y voir plus clair, de mêler mon regard personnel à vos regards. J’ai souvent tendance à regarder mes créations de trop près et de manquer totalement d’objectivité.

En lisant vos messages la semaine dernière, plusieurs d’entre vous m’ont écrit qu’un semainier était un peu trop spécifique pour leur quotidien, et qu’un organisateur mensuel leur semblerait plus pertinent. D’autres m’ont aussi dit qu’un organisateur mensuel couplé au semainier serait parfait pour s’organiser et ne plus rater aucun rendez-vous.

Alors cela fut l’occasion d’essayer de créer cette petite chose. J’ai fait plusieurs versions : une avec un fond blanc comme pour le semainier et quatre autres colorées. Je préfère avec le fond uni, plus simple et plus clair – mais je suis presque sûre que certaines d’entre vous préféreront un organisateur plus coloré -. Du coup, vous avez le choix : vous pouvez vous servir !

J’ai aussi fait une autre version du semainier sans date, qui se transforme ainsi en une sorte d’emploi du temps: pour certaines personnes une partie de leur semaine se répète et n’ont pas besoin d’une semainier par semaine donc. J’ai changé des détails par-ci par-là pour s’adapter un peu plus à cet usage.

Il vous suffit de cliquer sur les images pour les télécharger ci-dessous. N’hésitez pas à me faire des remarques, des suggestions (et des sourires).

Je vous souhaite donc une belle organisation – vous n’avez plus d’excuses maintenant –  !


Les organisateurs mensuels

L’emploi du temps


J’ai imprimé le mien hier soir, gribouillé mon emploi du temps et quelques bidules inutiles. Je ne sais pas encore s’il me sera vraiment utile à vrai dire. Je suis assez attachée à mon emploi du temps virtuel sur l’iPhone/Mac/Gmail disponible partout et nulle part. C’est pratique, rapide et une grande partie se met à jour automatiquement. L’emploi du temps papier a cette dimension humaine en plus. Sur celui-ci, je m’autorise à noter des choses plus inutiles voire anecdotiques. J’esquisse des bulles d’air pour m’aérer à travers des films, des livres, des envies. Je m’amuse à remplir des listes, des « bons ». J’ai l’impression de le rendre plus doux, moins aride.  Plus vivant.

Pour le moment, il est parfait.


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Et ce froid qui s’immisce,

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Je ne sais pas vous, mais chaque année, je me surprends à sentir le froid. Tout à coup, les températures dégringolent si vite, si vite. Un beau matin, je mets le bout du nez dehors et l’automne semble avoir profité de la nuit pour s’installer. Mes jambes se mettent rapidement à trembler, mes joues à rougir de ce froid nouveau. Chaque année, je trouve le changement trop brutal, presque anormal. Je crois que le corps n’a aucune mémoire des saisons. Il lui suffit de quelques mois pour oublier la dureté de l’hiver.

Chaque été, je pense à l’hiver comme une saison douce, un brin mélancolique, une saison où l’on boit du thé l’après-midi et du vin chaud le soir. Où l’on allume quelques bougies et prépare des plats conviviaux à quatre mains. Je pense l’hiver avec ses guirlandes, ses dimanches moelleux sous la couette accompagnés d’un livre et d’un chocolat épais. Ses marchés de Noël, ses châtaignes grillées, ses couleurs chaudes et ses journées minuscules. J’imagine un hiver avec des tenues moelleuses, simples et élégantes. Des belles robes, des jolis accessoires, des matières nobles et de couleurs chaudes. Je me dessine un hiver imaginaire parfait.

Pourtant lorsque l’hiver surprend, je grelotte. Je grelotte et regrette déjà l’été qui se retire sans même une révérence. Jeudi, j’allumais le chauffage dans la voiture. Vendredi, je glissais mes jambes dans des collants. Samedi, j’allumais le chauffage et enfilais un manteau. Et malgré tout, j’avais froid. Les rues se couvrent d’un voile automnal. Les passants pressent leurs pas. Les terrasses se vident. A l’extérieur, il ne reste plus que les courageux, et quelques fumeurs. On repousse les salades, on choisit des plats plus chauds, plus épais. A nouveau, on retrouve la perfection du cachemire, si doux, si douillet, si coquet. Quelques jours plus tard, on couvre notre cou d’une écharpe en laine.

Déjà, c’est presque l’hiver.

 

Post it coeur

Dites-moi, vous aimez l’automne ?


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Un heureux événement de Rémi Bezançon


Un heureux événement

J’avais lu le livre d’Eliette Abécassis, il y a quelques années. Il m’avait particulièrement touchée, sûrement à cause de nos études de Philosophie communes à l’époque. J’ai souvent ressenti ce fossé immense en moi entre les belles théories apprises, et la vie. Parce que, oui, lorsqu’on commence des études de Philosophie, c’est aussi souvent pour trouver une forme de vie heureuse, pour prendre du recul, pour s’apprendre en quelques sorte. Pourtant et malgré une philosophie dite pratique, on s’éloigne souvent de la réalité et de ses gouffres. On se love dans un cocon douillet de concepts.

Au delà de la Philosophie, comme beaucoup de filles, je me pose des questions sur la grossesse et sur ce désir d’enfant que l’on devrait avoir obligatoirement au creux du ventre dès un certain âge. Le livre avait mis des mots sur mes doutes et angoisses. J’avais trouvé le livre juste et tout en finesse. J’avais apprécié que l’auteur louvoie parfaitement entre les clichés. Eliette Abécassis parvient à ne pas faire de la grossesse un instant de grâce. Pour autant, elle ne transforme pas cet événement en cauchemar. L’auteur décrit très finement la transformation lente que provoque une grossesse. Elle évoque aussi l’instinct maternel, sans jamais tomber dans l’écueil de donner une leçon de morale.

Ce livre m’avait bouleversée. J’en avais d’ailleurs longuement parlé à Anthony (essayant en vain) de lui donner envie de le lire. Du coup, lorsque j’ai vu que le livre allait être adapté au cinéma par Rémi Bezançon – le réalisateur du Premier jour du reste de ta vie -, j’ai tout de suite eu envie de le voir et avec lui si possible. Je l’ai vu mercredi soir avec Anthony (youpi !). J’avais envie qu’il voit la grossesse avec un autre regard, qu’il partage peut-être aussi grâce à cette histoire mieux mes craintes si on décide de mettre un jour au monde un enfant ensemble.

J’ai toujours un peu peur lorsque je vais voir un film adapté d’un livre. Finalement, j’ai vraiment adoré. Je crois que c’est la première fois que j’ai aimé tout autant le film que le livre. Le film est poétique, touchant et juste. Alors, bien sûr et vous l’aurez compris, je ne peux que vous conseiller d’aller le voir, et/ou de lire le roman d’Eliette Abécassis.

 « Elle m’a poussée dans mes retranchements, m’a fait dépasser toutes mes limites, m’a confrontée à l’absolu : de l’amour, du sacrifice, de la tendresse, de l’abandon. Elle m’a disloquée, transformée. Pourquoi personne ne m’a rien dit ? Pourquoi on n’en parle pas ? »


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