Projet 365 : travailler son imagination et sa créativité !


Projet 365 et petite liste de conseils

Comme je l’écrivais la semaine dernière lors de mon retour d’expérience sur le projet 365, j’ai aussi élaboré quelques astuces au fil des mois pour faire travailler mon imagination. Dans la plupart des cas, ces astuces peuvent autant s’appliquer au projet 365, que pour développer sa créativité et son imagination de manière plus globale, en vue de la rédaction d’un blog par exemple.

Je n’évoquerai pas ici la partie technique, qui si elle est, je pense très utile, n’est pas mon domaine de prédilection. Savoir ce que l’on voudrait l’obtenir, comment l’obtenir et les limites de notre appareil photo, est toujours bénéfique et agréable. Travailler la technique est, je crois aussi, une bonne source d’inspiration. Cependant, je ne suis pas du tout une bonne photographe et je n’ai vraiment (hélas) aucun conseil à donner de ce coté-là.



La liste pour travailler sa créativité !

Voilà donc une petite liste qui vous sera, qui sait, peut-être utile :

  • Je tiens un carnet où je note tout ce qui me passe par la tête. Comme ça, j’attrape mes idées dès qu’elles me traversent l’esprit et je les conserve au chaud avant qu’elles ne poursuivent leur route. Cela me permet de ne rien oublier, de faire des associations d’idées, de rêver. J’aime m’y replonger au calme quelques jours plus tard. Peu à peu, je me fabrique un répertoire d’idées.
  • Je collectionne les belles images, les jolies choses. Souvent, je m’amure à sortir tout ce que j’ai dans la tête et je les range. Je fabrique une sorte de moodboard/planche de tendance avec toutes mes inspirations et envies du moment.
  • J’ai appris à réinventer mon univers et mes objets familiers. Je me force à les regarder d’une autre façon. Je leur invente des histoires, des utilisations farfelues. Allez hop, je prends au hasard trois objets (mignons) et j’en fais une photo. Je leur fais raconter une histoire. Je les regarde de haut, de bas, de profil. Je m’intéresse aux textures, aux matières, aux détails minuscules, à leur respiration.
  • Je deviens mon propre sujet. Si je déteste me prendre en photographie de manière globale, prendre seulement une petite partie de moi me dérange beaucoup moins. Cela ouvre un grand champ de possibilités.
  • Je m’amuse à faire des séries de photographies avec un thème précis et qui me parle. C’est drôle, fun et cela permet aussi de faire travailler son imagination. J’avais par exemple choisi l’amour lors du début du projet (en plus la Saint Valentin approchait). Je me suis prise au jeu et je me suis surprise du résultat.
  • Je prends des séries de photographies (presque) semblables : pourquoi ne pas prendre chaque jour sa paire de chaussures, son repas de midi, ou la page de son agenda durant une semaine? Séparément, le résultat peut sembler étrange et sans grand intérêt. Accolés, le résultat est souvent agréable. Il n’y qu’à regarder les courts-métrages Move, Learn, Eat pour s’en convaincre.
  • J’embellis le quotidien puisqu’il reste la matière première de mon imagination. Je fais des listes. Je range. Il faut que tout soit clair et propre. J’ai toujours l’impression de mieux travailler lorsque la pièce est rangée à la perfection, comme si mes idées aussi étaient plus limpides. Je prends toujours soin de faire de jolis plats par exemple. D’une, c’est plus agréable. De deux, cela m’inspire et me donne toujours envie de faire une jolie image.
  • Je lis beaucoup. Je vais au cinéma. Je me noie dans la musique. J’écoute avec attention les histoires que l’on me raconte. Je vais voir des expositions. Je garde les yeux grands ouverts. Je m’imprègne des univers des autres. Je rêve. Lorsqu’on cherche à faire travailler son imagination, peu à peu tout devient source d’inspiration.
  • Et enfin, je prends toujours un plaisir fou à les mettre sur Tumblr et à échanger avec les copines, à regarder les photographies qu’elles ont prises et parfois à m’en inspirer. Le travail des autres photographes, qu’il soit amateur ou professionnel, est toujours une riche source d’inspiration et de créativité. C’est, peut-être, ma plus grande source de créativité.


Voilà, cela me semble déjà bien comme conseils pour commencer. Finalement, je m’amuse, je regarde, je m’inspire et j’y accole mon regard personnel ! Je garde les yeux grands ouverts et je m’émerveille de tout.

Si vous avez des petites astuces à partager pour favoriser son imagination et sa créativité, n’hésitez surtout pas à me glisser un petit mot.

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Kit pour un repas joli-joli à imprimer !


Un kit à imprimer pour un joli repas

Qui dit mercredi, dit créations mignonnes-mignonnes ! Aujoud’hui, je vous présente un petit kit à imprimer pour se concocter des dîners en amoureux, entre amis ou encore pour un anniversaire. Je ne sais pas vous, mais un repas bon et moche me laissera toujours un brin dubitative. A l’inverse, un repas joli me donne tout de suite envie de le goûter – naïve que je suis !-.

Pour le coté bon, je vous fais confiance et vous laisse à vos talents de cuisinières. Pour le côté joli, je vous propose de ce petit kit à imprimer/découper/bidouiller/coller/planter. C’est tout rapide, et cela permet de donner une touche colorée et mignonne en quelques minutes.

Lorsque je décide de préparer un chouette repas, j’aime créer des atmosphères, des ambiances. Il faut que cela soit joli, que cela inspire, que cela raconte une histoire. Il m’arrive assez souvent d’ouvrir en vitesse Illustrator, de bidouiller des bricoles, de les imprimer en vitesse quelques heures avant le dîner. Parfois, je file acheter une poignée de brindilles (absolument) indispensables à la décoration du repas. Aussi, je collectionne accessoires et divers ustensiles de cuisine. Ce n’est à chaque fois pas grand chose. Pourtant, c’est ce petit trois rien qui fait que cela pétille, que cela est harmonieux.

Alors, je vous présente un petit kit tout doux à imprimer avec des couleurs pastels, un kit mignon et simple pour donner un petit peu de gaieté à un repas. J’ai voulu – essayer de – fabriquer un petit quelque chose de simple afin qu’il puisse convenir aussi bien pour un repas d’anniversaire entre amis, pour un repas en amoureux, que pour un goûter entre copines.

Le kit comprend donc des fanions de deux tailles différentes : des petits à coller sur des bâtonnets ou cure-dents et à planter dans les plats et des plus grands pour en faire une guirlande. Vous trouverez aussi des étiquettes rondes et en formes de cœurs. Vous pourrez soit les coller sur des petits pots ou verrines, soit, de la même façon que les fanions, les coller sur des bâtonnets ou cure-dents.

Bon, c’est la première fois que je partage ce genre de petites choses. Je ne savais pas trop comment m’y prendre ni par où commencer à vrai dire. Si vous trouvez des choses étranges, n’hésitez pas à me glisser un petit mot. Et puis, si cela vous plait, je pourrais créer d’autres kits à imprimer avec des thèmes plus précis cette fois – anniversaire, Noël, Nouvel An, etc. –

Allez hop, vous pouvez donc l’imprimer par ici : télécharger le kit de décoration joli-joli pour repas/goûter à imprimer. Si vous cliquez sur les images, cela fonctionne aussi. Et puis, si cela ne vous suffit pas, vous pouvez toujours faire un petit tour du coté des nuages à imprimer/découper/coller.


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La guerre est déclarée de Valérie Donzelli


Un hymne à l’amour, à la vie devant soi

 

La guerre est déclarée de Valérie Donzelli est l’histoire idyllique d’amour de Roméo et Juliette. C’est aussi l’annonce brutale de la maladie – tumeur au cerveau – d’Adam, leur enfant. C’est alors l’histoire d’un couple qui raconte ce combat joyeux et gai face à la maladie, qui se raconte. C’est l’histoire de la vie qui continue malgré tout.

Depuis sa sortie en salle, j’avais en tête de voir La guerre est déclarée et je l’ai enfin vu la semaine dernière. Ce film m’intriguait. J’avais trouvé la bande-annonce belle et touchante. Savoir que ce film était très proche de l’histoire vécue par les réalisateurs/acteurs, sans pour autant être autobiographique, était aussi troublant.

J’ai aimé La guerre est déclarée . J’ai trouvé le film très lumineux, tendre et optimiste malgré le thème. Ce film n’est ni larmoyant, ni nombriliste. La guerre est déclarée m’a paru vivant, positif et surtout débordant d’amour. J’ai apprécié la pudeur présente tout au long du film. Valérie Donzelli est parvenue à ne jamais tomber dans le pathos et l’épanchement vulgaire. Cela aurait été pourtant si facile et si vendeur avec un tel thème. Cela n’est pas un film pour les voyeurs, pour ceux qui ralentissent devant un accident au bord de la route. On apprend dès l’ouverture du film qu’Adam sera guéri, on ne joue pas avec ça. On ne verra jamais plus Adam le crâne rasé suite à l’opération. Le narrateur ne s’épanche pas non plus sur cette immense amour, qui s’il leur a permis de gagner la guerre, a fini par se pulvériser.  J’ai trouvé ça digne, fort, et beau. J’ai été captivée et bouleversée par cette histoire, par ce combat injuste, si réel et si proche de Valérie Donzelli et Jérémie Elkaïm.

Le film rayonne et décolle grâce à sa bande-annonce, aux scènes décalées, parfois comiques et à ses belles couleurs – d’ailleurs, le film a été filmé à partir d’un appareil photo ! -. On navigue entre des scènes courtes, des plus longues, entre des passages écrits, chantés, narrés. On est presque guidés. On ralentit, on accélère, et enfin on explose à travers les coupures et les jeux de rupture. C’est un film qui sort de l’ordinaire, un film libre et qui ose, secoue, réveille, et nous donne cette envie si forte et si intense de vivre.

La guerre est déclarée est un film résolument optimiste, qui donne envie de se battre. Je l’ai vécu comme une catharsis, comme un hymne à la vie envers et contre tout.


« Ils étaient détruits mais solides. »


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