
Les décorations de Noël
A l’approche de Noël, j’aime me promener dans le centre-ville les yeux grands ouverts et la tête en l’air. Les lumières éphèmeres ne me lassent pas. Je peux passer des heures à pousser des « hiiiiiii » et des « hoooo » devant les décorations de Noël que l’on peut trouver sur divers magazines ou sur le web. C’est beau, inspirant et créatif. D’ailleurs, j’attends toujours avec l’impatience d’un enfant de trois ans que les lumières s’allument et que le marché de Noël prenne enfin vie.
En décembre, il y a toujours un jour où je me retrouve la tête débordant d’idées et avec un sac débordant d’étoiles de paillettes de peinture de ficelles. J’aime ce moment où je disperse tout méthodiquement sur le parquet bureau canapé. Joyeux bordel. Cela déborde, cela n’est absolument pas raisonnable. Là, débute l’après-midi parfaite de décembre. Il faut alors sortir les pinceaux, les ciseaux et les feutres enfouis. Il faut. Découper, peindre, coller, agrafer. Sourire (ne surtout pas oublier de sourire). C’est un gros bric-à-brac de n’importe quoi qui brille, qui sent les fêtes.
A la fin, on allumera quelques bougies et on mettra de la musique de Noël. Noël approche à grands pas.
On ne passe jamais les fêtes de fin d’année à Poitiers. Pourtant, il est hors de question de ne pas glisser un peu de paillettes et d’étoiles dans l’appartement. Cela reste toujours assez simple. Quelques bougies et créations enfantines, il n’en faut pas plus pour glisser un brin de féerie et de poésie à tout l’appartement. Et puis, c’est toujours doux de se laisser bercer par l’atmosphère tendre de Noël. Cela rappelle le cocon de l’enfance.
Noël est une période que je trouve très inspirante et créative. C’est l’époque de l’année où on a enfin le droit de ne pas avoir peur de coller des étoiles et des choses qui brillent partout. C’est le moment parfait pour fabriquer plein de petits mobiles et autres choses inutiles.












 
