Le dimanche moelleux
Le dimanche est un entre deux. La nouvelle semaine n’est pas encore là. L’ancienne s’estompe déjà. Le dimanche tient par ses promesses sur les jours à venir, et sur les actes déjà accomplis. Le dimanche est ce jour merveilleux où l’on s’octroie le plaisir d’oublier les chose et de les faire attendre. C’est la journée parfaite pour noyer les impératifs et autres devoirs. On claque la porte et on profite enfin du silence. On prend même le temps de l’écouter, ce silence si apaisant.
Et même si la culpabilité finit toujours par arriver aux alentours de 18 heures, on s’amuse à la semer. La course commence alors. On ferme la porte à double-tour. On rit au wasserfall blond. On la broie à coup d’anecdotes partagées, d’un cake encore chaud, et de films légers. L’essentiel est à la simplicité et à l’instant présent. On joue à cache-cache avec le temps écoulé et avec les devoirs qui scandent notre prénom. La porte tremble et on ne l’entend déjà plus. On se sert un verre de vin, quelques tomates de cerises avant de se lover dans un fauteuil. On se murmure des histoires enfantines et des promesses indicibles.
Le dimanche se compose d’instants de rêverie, de complicité, et de plaisirs simples. La douceur et la lenteur du dimanche sont là pour compenser l’aridité de la semaine à venir. Et qu’importe si la culpabilité imprégnée de l’enfance, nous implore ; on ne l’écoutera pas. Ne l’entendra pas. Silence. On est presque grand.
Cet article me fait penser au joli texte de Philippe Delerm sur le spleen du dimanche de son célèbre livre La Première Gorgée de bière et autres plaisirs minuscules. Je crois d’ailleurs que je me rappelle cette petite scène tous les dimanches soirs. Il y a des mots qui marquent plus que d’autres. Vous pouvez la découvrir ou la lire à nouveau sur par ici. D’ailleurs, vous y trouverez aussi un (très joli) extrait sur le même thème de Olivier Adaam.
Voilà, je me lance dans mon tout premier commentaire… :) Ton article sur le dimanche reflète parfaitement ce que je pense de ce jour qui passe à toute allure. J’adore ton blog, tu écris si finement, c’est un plaisir de te lire (tu publies beaucoup en plus) et tes photos sont très belles.
Bon dimanche May :)
T’es choupinette Oriane !
Je te remercie pour tous ses compliments. Cela fait chaud au coeur – c’est un peu bête, mais cela me fait toujours doublement plaisir de savoir qu’une personne que je connais apprécie ce que je fais -. Alors, merci.
Tu t’en sors alors du thème de ton blog ?
Bises et à bientôt !
Mais de rien cher May ! Cela vient du fond du coeur vraiment ! J’ai découvert un peu par hasard en tapant ton nom sur Twitter et depuis je croque tes mots si mignons !
Sinon, pour le blog, j’ai suivi tes conseils et je n’ai rien changé : le fond blanc est parfait :)
Gros bisous et à bientôt :D
O.
J’ai adoré ton article, qui représente très bien « mes » dimanches :-)
Ah, on a toutes les mêmes dimanches, avec les mêmes appréhensions du lundi je crois. :)
Le dimanche est une douceur comme tu le dis si bien ou parfois c’est le jour où on fait les choses que l’on n’a pas le temps de faire dans la semaine. -_-
Ah oui, je connais bien trop ça cette année. J’avais écrit cette article la semaine devant, et le dimanche où je l’ai publié, j’ai passé la journée à faire des choses vraiment pas très rigolottes que j’avais repoussé toute la semaine.
Je n’aime pas trop ces dimanches-là.
Le dimanche c’est l’entre deux, le jour des plaisirs, le jour où l’on s’octroie un peu de repos, et où la liste des choses à faire revient (trop) vite…
Bonne fin de dimanche May :)
p.s : ton doudou éléphant est trop mignon! :)
Oui, il est trop mignon. Il est arrivé dans ma boite aux lettres par magie. J’ai été obligé de l’adopter et de lui faire une place sur mon canapé.
Je hais les dimanches mais j’adore ton article!
Ah mais non, il faut apprendre à les aimer les dimanches et à fuir l’idée du lundi-orageux loin. C’est dur mais ça vaut le coup.
J’espère que tu vas bien.
Bonne journée !
Je suis d’accord avec toi, le dimanche on peut enfin prendre son temps, d’ailleurs j’adore commencer cette journée avec un bon petit déj à l’heure qui me plaît !
Bises et bonne fin de dimanche alors ;)
Tu as bien raison. Pendant longtemps, le dimanche a rimé avec croissant (jusqu’à ce que mes cuisses me supplient d’arrêter en fait). C’est le seul jour où on peut vraiment profiter.
Bonne journée !
« Cet article me fait penser au joli texte de Philippe Delerm »
C’est exactement ce que je me disais en lisant les premières lignes =).
Les grands esprits se rencontrent. :)
Il était 18h j’ai ouvert du blog parce qu’il est le parfait alibi lorsque l’on souhaite faire l’autruche et nier tout le travail que l’on a à faire…! Qu’est-ce que ça me fait du bien au moral de te lire à chaque fois ! Merci… <3 Ptiterigolotte a vraiment raison !!
Roh, mais de rien !
Vous êtes trop chou avec Oriane. Je sais plus où me mettre avec tous ces compliments (encore ça va, il y a l’écran pour cacher mes joues rouges).
Des bisous Elo !
Ces mots sonnent si justes…..
♥
Bel article :)
Merci Déborah !
Très joli.. malheureusement le dimanche me déprime :(
ll faut les apprivoiser les dimanches. C’est toujours un peu difficile au départ. Ils sont là à nous narguer avec leur lundi-orageux accolé. Et puis, peu à peu, ils deviennent plus douillets.
J’aime j’aime j’aime!
J’adore le dimanche, et tu le décris si bien. J’avais oublié ce petit livre de Delerm, que j’avais adoré, aussi.
♥
Merci, merci Camille. On devrait faire une pétition pour ajouter quelques dimanches dans chaque mois. Je suis sûre que l’on serait nombreux à la signer.
Et puis Delerm, ce livre est particulièrement top. Je crois que ce n’est pas possible de ne pas aimer ce livre.
Très joli texte !! Tu as raison, le dimanche on a le droit de procrastiner sans culpabiliser :)
Je ne peux plus me permettre de procrastiner comme avant, mais j’aime toujours autant ce jour !
J’imagine bien que tu as moins de temps. Cela reste toujours dans l’idée, je pense, un jour « off » et du coup assez agréable.
(et puis merci pour le « joli texte ». Un jour, j’arrêterai d’être touchée chaque fois qu’une personne me dit que c’est joli.)
Bonsoir,
J’adore ton article ; c’est exactement CA .
Le dimanche on en profite dès le levé, on se dit qu’il faut savourer chaque moments au maximum, parce que le soir venu, c’est fini.
Moi ce week-end, surtout ce dimanche j’en ai profité à fond parce que mon Doudou est partie loin de notre nid jusqu’à jeudi … Et quatre jours, c’est long …
Bonne semaine !
Vu que le temps que j’ai mis à te répondre, il a déjà du revenir ton Doudou (j’ai toujours l’impression d’être un peu bête quand je réponds à des messages passés cinq jours après…).
Bon week-end du coup ! Profites-en bien !
J’aime « glandouiller » le dimanche… Prendre le temps pour tout… Regarder le temps passer et rester au chaud sous mon plaid à pois …
Me regarder une série, et continuer à de mes livres…
Belle journée, bises.
M.
C’est ça : le dimanche doit rimer avec glandouille et procrastination. Sinon, c’est que ce n’est pas un « vrai » dimanche ! ;)
Superbe ce texte !! Et ta photo avec le doudou trop mignon :)
Merci Luce ! ♥
Tes dimanches ont l’air très reposant.!
Pas toujours à vrai dire. J’essaye de tout faire pour rester le plus zen possible même si la liste de choses à faire déborde toujours n peu.
ah moi je suis habituée…aux démons du dimanche, je les adore et les deteste
Une histoire d’amour/haine, c’est un peu ça, oui. Peut-être que les démons finiront pas se lasser et par s’estomper (jusqu’à disparaitre) un jour, qui sait.
J’aime le dimanche, parce que c’est le jour où je peux me lever à 11h sans culpabiliser, enfourner des cookies bien américains, manger le poulet basquaise de ma maman ou son filet de bœuf, passer du temps devant la télé à zapper toutes les trente secondes. Et prendre le temps d’apprécier ces moments si simples mais si précieux, ça n’a pas de prix :)
Bises,
Delphine.
Tu m’invites chez toi un dimanche, dis ? :D
(tu m’as donné grandement faim alors que je viens tout juste de finir de manger…)
Hihi j’avoue que quand je me réveille le matin avec ma pâte à gaufres au frigo, ma mère dernière les fourneaux et les rayons de soleil dans la cuisine, je me dis que c’est le pied :)
C’est plein de douceur… C’est bon !!! :)
:)
C’est la douceur des dimanches.
Je retrouve tellement de souvenirs de lycée & de collège à travers cet article, un peu moins de la fac; et encore moins cette année et ce semestre, car ma semaine à moi s’écoule du mardi au matin, jusqu’au vendredi à midi tapante; au delà mon week end dure 3 bons jours. Du coup, j’ai appris à voir et appréhender le dimanche d’une bien nouvelle manière, il n’a plus la même saveur que celle que tu décris ici, mais en même temps, je me souviens comme si c’était hier de ces dimanches, ou l’on a plus le choix, ou il faut se résoudre a faire tout ce qu’on a repoussé durant le week-end… :)
Un petit plaisir, en ce lundi ensoleillé, entre deux cartons, que de venirte lire par ici May <3