Une certaine fragilité,


 On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.

 

Du bout des doigts, je compte les jours qui me séparent avant de grandir, encore. Prendre un an en un jour, c’est symbolique. Oui, mais. J’ai cette impression que chaque année m’éloigne un peu plus de cet idéal, de cette sensation de liberté. On a beau dire, beau faire, on devient chaque année un peu moins fou, un peu moins insouciant, un peu moins.

Les possibilités s’effondrent. Il faut assumer les directions choisies et, si possible, avec le sourire. Devenir responsable. On s’éloigne de l’âge où les crises identitaires sont permises, et où la fragilité semble inhérente à l’âge. Presque belle.

On a beau faire semblant, on sait bien que cela n’est plus pareil. Ce goût de première fois devient peu à peu plus rare. L’intensité dans le regard et la folie qui nous poussait dans nos retranchements s’effacent. A 17 ans, il n’y a pas de limites. On se joue. On se risque. On s’écorche. On se sent incroyablement vivant et fragile à la fois.

On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans. J’ai tant aimé répéter cette phrase qu’elle a fini par s’imprégner en moi comme une vérité. Dans le creux des os. Je ne sais pas si on apprend un jour à la faire le deuil de ses 17 ans. Je ne sais pas non plus si on apprend un jour à grandir. Cela serait quand même bien plus simple de tirer les rideaux. La pièce est finie. Voilà. On applaudit. Maintenant, on en démarre une autre. Maintenant, on est des adultes responsables.

Demain soir, je vais voir Cali. Cela me rappellera mes dix-septs ans. Et ça, c’est parfait. Tellement. C’est fou comme c’est douillet et confortable la nostalgie.

 


 

Mise-à-jour : ce texte s’est publié un peu trop vite alors qu’il n’était encore qu’un brouillon – le vilain !. Il y aurait eu sûrement plus de mots en demi-teinte, plus d’arrondis si je n’avais pas cliqué sur « publier » un brin trop vite. Un paragraphe supplémentaire afin de boucler la boucle.

Parce que, oui, bien sûr, c’est aussi merveilleux de grandir, d’acquérir une nouvelle forme de liberté. Une liberté plus harmonieuse et réfléchie. C’est toujours fabuleux de voir le fruit de nos choix et de nos efforts se concrétiser, et devenir bien réel. C’est douillet de pouvoir vivre la vie que l’on a choisi, fabriqué, désiré. Devenir grand, c’est un doux voyage – même si, il y a des soirs comme ça où on remonterait bien un peu l’histoire.

 


 

« Est-ce que tu vois, toi aussi, quand tu fermes les yeux, quand tu serres le poing,
Haut vers le ciel, est-ce que tu sens l’odeur délicieuse de la liberté ? »
Cali, 1000 coeurs debout

 

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C'est promis

Vos commentaires
sont des petites douceurs
Mille mercis à vous

    • May

      C’est ça, je profite de mes derniers jours de petite en attendant ! :)

      Répondre
  1. A 17 ans, j’ai trouvé mon équilibre dans les poèmes de Rimbaud. « Roman » fait partie de moi, je connaitrai toujours ces mots par coeur. A 17, j’ai vu Cali, aussi.
    Ce soir (et depuis bien trop de jours), je suis devant mon mémoire que je peine à achever. L’Université est un monde où je me retrouve si peu, même après cinq longues années.
    Dans quelques jours, j’aurai un an de plus.
    Et j’aurais pu écrire tout ça, presque mot pour mot.

    C’est très étrange de trouver tant de résonnances :)

    Du courage, de la chance et un joyeux anniversaire.

    Répondre
    • May

      Ton commentaire est adorable. Savoir que l’on peut vivre, sans se connaitre, beaucoup de choses similaires est touchant, troublant, et je crois finalement assez agréable.

      Et puis, merci. Je prends le courage, la chance, et je garde le « joyeux anniversaire » pour dimanche.

      Répondre
  2. Etrangement, je me sens mieux à l’approche de mes 40 ans qu’à l’approche de mes 20 ans ! Je me sens plus femme, plus sereine, plus libre et plus heureuse ! Mais c’est clair qu’avec le temps qui passe, on a toujours ce genre de nostalgie ! Bises.

    Répondre
    • May

      Je n’ai jamais vraiment eu cette envie/recherche d’être une femme (peut-être que je suis encore trop jeune pour ça, je ne sais pas). C’est tellement confortable d’être encore un peu un enfant que j’ai pas trop envie de sortir de ce cocon-là. Je n’ai pas cette envie de grandir vite et bien. J’ai le temps, et je le prends sûrement un peu trop.

      Mais effectivement, j’entends beaucoup de personnes dire la même chose que toi. J’espère que cela sera le cas pour moi aussi alors ! :)

      Passe un bon week-end !

      Répondre
  3. Douce May,
    A 17 ans, on est insouciant.
    A 17 ans, on est un peu fou-fou.
    A 17 ans, on a l’impression que tout est possible.
    A 17 ans, on a la vie devant nous.

    Puis, on grandit.

    Et, on a alors le choix.
    Le choix de se dire qu’en grandissant, on devient sérieux.
    Un peu de peur au fond du ventre.
    Peur de quitter ce joli monde.
    Ou.
    Ou, il y a l’autre choix.
    Celui que peu de gens font.
    Mais qui existe.
    Oh, oui… Il existe.

    C’est le choix magique de l’âme d’enfant.
    On a TOUS un point commun : celui d’avoir été enfant.
    On sait TOUS ce que c’est.
    Il suffit de le cultiver.
    Encore, et encore.
    On peut garder en nous cette magie.
    En relisant Le Petit Prince, je m’émerveille de voir que de gens si sérieux (que St Exupéry) aient pu le faire.
    A tout âge, on peut être fou-fou.
    A tout âge, on peut voir la magie de la vie en toute chose.
    A tout âge, on peut continuer à s’émerveiller de petits riens.
    A tout âge, on peut se sentir léger, et non contraints par les responsabilités que l’on doit prendre, forcément, dans la vie de « grands ».
    A tout âge, la Vie est devant nous.
    C’est simplement une question de choix.

    Prends-là.
    Tu le peux.
    Et tu n’en seras que plus heureuse :-)

    Répondre
    • May

      T’es trop mignonne Mély ! Tes commentaires sont toujours à croquer.

      On peut, j’imagine, garder quelques parcelles de l’enfance, mais pas tout. Ou tout au moins différemment. Enfin, je crois. Ou alors c’est que je ne sais pas vraiment y faire mais j’ai parfois l’impression de « faire l’enfant », de « prendre des risques » alors qu’avant c’était plus naturel/inné. Il n’y avait pas tant de questions. Maintenant, il faut presque se forcer un peu. Et ça, c’est pas très drôle.

      Mais, oui, oui, il faut la cultiver cette âme d’enfant. Tu as bien raison. :)

      Passe un joli week-end !

      Répondre
  4. Ton texte est superbe, May, et je m’y retrouve bien. Lorsque je dis à ma famille par exemple, que ça me serre le coeur de grandir, de voir les années qui s’égrènent, souvent on me rit au nez en me disant que je suis jeune, qu’à cet âge, en gros, les années qui passent ne comptent pas tellement.
    Et pourtant, comme toi, je suis tellement nostalgique de mes 17/18 ans. Non pas que j’aimerais retourner à cette période de ma vie, mais plutôt peut-être pour faire les choses autrement ou encore pour tout simplement dire que je n’ai QUE 17 ans. Comme toi, à cet âge, j’écoutais Cali et rien que d’y penser, j’ai le sourire aux lèvres! Que de souvenirs!
    Je suis, par contre, pas d’accord avec toi sur un petit point; lorsque tu dis qu’à 17 ans on est libre et que aujourd’hui, les premières fois se font plus rares. Personnellement, je me sens bien plus libre et vivante aujourd’hui qu’à 17 ans. Aujourd’hui, tout est possible, j’ai la sensation de dessiner et de décider de mon avenir bien plus clairement qu’il y a quelques années. Il y a encore tant de magnifiques « premières fois » qui nous attendent … ! <3

    Passe une belle journée May.

    Répondre
    • May

      Oh <3 !
      (merci)

      Pour les premières fois, bien sûr qu'il en reste, mais ce ne sont pas les mêmes. Ce ne sont pas les grandes premières fois : le premier flirt, le premier baiser, le premier vrai diplôme obtenu, le premier grand voyage sans ses parents, le premier concert, le etc. Disons, ces grandes premières fois qui marquent une vie. Alors bien sûr, il en reste encore pleins (le béééébéééé !)(oui, j'adore dire ça à toi) mais la liste s'amenuise peu à peu.

      Et pour la liberté, tu as raison. On est plus libre dans le sens où on fait des choix réfléchis, qu'on les assume, et qu'ils nous permettre de vivre avec nos valeurs. C'est ça, la vraie liberté. La liberté dont je parle dans l'article est la liberté naïve de se sentir plus libre, de croire que tout est encore possible (même si c'est bien sûr pas le cas), de ne pas avoir le poids des responsabilités qui pèsent sur les épaules à chaque décision prise. C'est une fausse liberté, mais c'est tellement doux de la ressentir.

      Je te souhaite un délicieux week-end demoiselle !

      Répondre
  5. Que j’aime ton écriture.
    Il ne faut pas avoir peur non! Ton âme d’enfant, tu peux la garder aussi longtemps que tu le souhaites! Ce n’est pas parce que tu n’as plus 17 ans que tu ne peux pas garder une part de tes 17 ans avec toi!! :)

    A l’aube de mes 27 ans, je continue à douter de mon avenir, à ne pas me sentir « grande » (au sens où je l’entendais étant enfant), à changer d’avis comme de chemise, à prendre des décisions sur ces coups de tête, je viens de m’acheter une place pour retourner voir Lady Gaga (ya encore 5 ans de ça, il aurait été impossible de me faire écouter et aimer sa musique ^^), …
    Au boulot, j’ai comme une bande de pote, avec qui on a de gros délires, débiles, on lance des rumeurs sur les uns et les autres, et même ceux qui ont 32 ans sont tout aussi peu sérieux que moi!!
    Et crois moi, ça fait un bien fou!!

    Ne t’inquiète donc pas tant!

    Des bises

    Répondre
    • May

      Merci Galinette !

      J’espère parvenir à rester jeune (dans la tête). J’ai parfois l’impression que plus je grandis et plus je me recroqueville sur moi-même et moins j’ose. J’ai ce poids pesant du jugement des autres qui grandit en moi plus vite que les années passent. C’est sûrement plus moi le problème que l’âge en fait tu me diras. :D

      Parce que bon, à 32 ou 35 ans, on est reste encore bien jeune et on encore bien le droit de faire l’enfant (mais plus de l’être, erf) !

      A très bientôt !

      Répondre
  6. Que j’aime ce poème de Rimbaud ! Moi aussi il me parle depuis bien des années, j’aime cette idée d’insouciance de liberté, de possibles infinis. Par contre j’ai détesté avoir 17 ans, je ne m’y sentais pas libre, ni insouciante bien au contraire. Pour moi la vie a vraiment commencé à 25 ans. A l’approche de la trentaine (fin novembre :/), seuil psycholgique qui me fait quand même bien flipper, je m’apperçois que je me sens plus libre et affirmée que jamais (mais je pars de très loin) et je m’autorise à faire des choses que j’aurais jugée impensables auparavant. Tu verras chaque âge a ses avantages et ses inconvénients, mais je pense que le clé c’est qu’en fait plus on avance plus on sait qu’on ne sait jamais. Plus on avance et plus on s’aperçoit qu’en fait on ne comprenais rien aux choses avant et au fond on reste toute sa vie un enfant qui apprend tout les jours :)

    Répondre
    • May

      Oh, oui, j’imagine bien que tous les âges ont des avantages et des inconvénients (cela serait pas très drôle sinon)

      Finalement, c’est juste qu’elle était quand même douce cette ignorance de mes 17 ans et que j’aurais aimé quelle dure un petit peu plus (même si je ne comprenais pas grands choses) !

      J’attends/je lis beaucoup de personnes qui disent s’épanouir et se sentir de plus en plus « elle-même » à mesure que les années passent comme toi d’ailleurs.

      Alors, il n’y a pas de raisons pour que cela soit différent pour nous. Tu te sentiras sûrement encore mieux à 30 qu’à 27 ans. :D

      Passe un bon week-end !

      Répondre
  7. J’aime aussi beaucoup cet adage très vrai, et avec presque 10 années de plus je me souviens aussi douloureusement de ma grand-mère qui me disait justement d’en profiter de mes 17 ans, de mes 18 ans, de mes 20 ans, alors que je passais mon temps à me plaindre, à douter de moi, à me triturer… Elle avait évidemment raison et il faut ses quelques années de plus pour s’en rendre compte hélas ! Mais je te rassure on finit par regarder ça avec un demi sourire, avec quelque part la joie d’avoir appris quelque chose sur la vie, et presque même l’envie d’aller le dire à toutes celles qui ont 17 ans, et certes encore plein de liberté mais aussi le poids de cet âge qui n’est pas forcément plus aisé. En tout cas, pour ma part, même s’il y aurait beaucoup à refaire, je ne m’y replongerais pas finalement je crois… Ce comment est un peu décousu, désolée, mais une fois de plus ton billet m’a touchée :)

    Répondre
    • May

      Mais il va falloir que tu arrêtes de t’excuser de tes billes décousus qui ne le sont PAS, non mais !

      Oui, il y a aussi beaucoup de désavantages à avoir 17 ans, et effectivement je les ai un peu laissé volontairement dans l’ombre dans cet article. Sinon bon, j’aurais pas pu me plaindre. :D

      Et puis, avec le recul, même les moments de doutes, me semblent assez mignons (et puis bon, la confiance en moi, c’est pas forcement ce que j’ai gagné le plus à mesure que les années passent en fait).

      Passe un chouette week-end !

      Répondre
  8. Ce texte est une petite perle May où j’ai croisé à chaque respiration, chaque pause, chaque virgule, un petit bout de mon propre portrait, de ma propre nostalgie. Et ces sentiments si intimes exprimés par une autre, ça m’a foutu la chair de poule… J’ai rapidement survolé les commentaires et ce que dit Mademoiselle Coquelicot est très exactement ce qui passe chez moi : « toi nostalgique ? toi tu as peur de vieillir ? Mais tu as tout le temps, pfff, les années… quand on est jeune, qu’est-ce que cela peut bien représenter ». Et à l’enthousiasme un peu fou que tu décris si bien, celui qui veut tout tout de suite, ici et maintenant, qui veut croire en tout, si on ferme les yeux suffisamment fort, ceux qui ont grandi comme tu le dis si bien ne savent souvent répondre que par un « mais tu as bien le temps » qui réduit les étoiles dans les yeux à… néant justement. Peut-être que ne pas grandir pour ceux qui se considèrent déjà de l’autre côté de la barrière imaginaire de la « liberté juvénile » c’est tout simplement savoir conserver cet enthousiasme pour tout et partout et partager celui des plus jeunes, même s’ils savent qu’ils sont un peu « fou-fou ». Cette position intermédiaire où l’on ne pleure pas encore les années qui s’égrennent et où la nostalgie est bien fugace ne me semble pas bien plus confortable car elle laisse la place à une autre source de sourde angoisse, celle de savoir que ce sont les choix d’aujourd’hui qui construisent notre vie de demain. Est-on si insouciants que cela à 17 ans ? Je ne sais pas. A 20 ? Je l’ignore également. Si les premières fois sont grisantes, excitantes et stimulantes elles sont également pétrifiantes quelques fois.
    Un philosophe disait : « L’angoisse, c’est le vertige des possibles. » Je crois bien qu’il avait raison.
    Bises.

    Répondre
    • May

      « L’angoisse, c’est le vertige des possibles. », c’est joli comme tout.

      Et puis, euh … MERCI. Ton commentaire aussi m’a donné la chair de poule à vrai dire. Il sonne un peu trop juste, un peu trop vrai (tellement que je ne sais pas quoi ajouter de plus).

      Répondre
  9. Taz

    Comme l’a si bien dit Eve Belisle : « On ne peut jamais tourner une page de sa vie sans une certaine nostalgie »… mais rassure-toi, la nostalgie est juste la preuve que tu as vécu de belles choses. Vis le moment présent de façon à en être nostalgique demain, c’est tout ce que je peux te souhaiter…

    Répondre
    • May

      C’est une jolie pensée ça : la nostalgie comme une preuve de beaux moments. C’est tellement vrai.

      Après, il faut juste faire en sorte que les jolis moments perdurent (même si ce ne sont plus les mêmes). Alors oui, faire en sorte de vivre des moments pour en être nostalgique par la suite, c’est parfait.

      Ton conseil est juste. Merci beaucoup pour ton commentaire.

      Répondre
  10. C’est rigolo parce qu’à 17 ans, c’était le bac et il fallait choisir ce que je voulais faire. Et je ne savais pas. J’ai passé une très belle année avec des amis en or et vraiment la première fois l’impression d’appartenir à un groupe, il me semble. Mais sinon, non, je n »y reviendrais pas. A 17 ans, j’avais beaucoup d’aprioris sur ce que serait ma vie aujourd’hui. Je me disais que la prochaine dizaine allait être décisive. Et puis, non. J’écoute toujours Cali avec le sourire aux lèvres. Je le revois encore et toujours à trois mètres de moi. Je hurle toujours Elle m’a dit lorsque je l’entends. Et ses mots défilent sur mes lèvres. Mes 25 bougies je les ai soufflées avec le sourire aux lèvres. Comme tous les ans, avec les mêmes personnes autour de moi. Et le seul moment où j’ai grimacé c’est lorsqu’on a évoqué mes trente ans, qui allaient venir vite. J’ai juste découvert que tout était possible Beaucoup plus que ce que je me l’imaginais. Et ça libère de savoir que rien n’est clairement arrêté. Je donnerais peut être plus la même définition de la liberté, en fait. Tout se résume là.
    T’embrasse May.

    Répondre
  11. On devient plus responsable, peut-être, mais les possibles ne s’effondrent jamais. A 44 ans je crois encore à tout. J’ai même fait les études de cinéma dont je rêvais à 37 ans. Ne jamais jamais se résigner.

    Répondre
    • May

      Tu as bien raison Nadine !
      Je suis juste une grosse trouillarde. A 17 ans, il faut juste « choisir » sans penser aux conséquences. A 37 ans, pour faire un choix du coeur comme le tien, c’est tout de suite plus admirable. Il faut avoir la force et le courage de faire demi-tour. Et, qu’est-ce que j’ai peur de ne pas avoir cette force là !

      A bientôt è

      Répondre
      • Du courage, je ne sais pas… je n’ai pas pris tant de risques que ça car je n’ai pas lâché mon travail mais c’est vrai que ça a été le début d’une route où s’ouvre une multitude de portes et je m’approche de plus en plus de mes rêves d’enfance ^^. Tu es une grosse trouillarde mais dans ta présentation tu dis que tu es têtue, c’est une excellente qualité pour atteindre son idéal ! ;)

        Répondre
  12. Quand j’entends ces paroles de cette chanson de Cali, je les chante …
    Et la, j’ai l’impression que tout est possible, que le monde m’appartient, je me sens légère … !!!

    Répondre
  13. Je me retrouve terriblement dans tes mots.
    C’est beau de les lire chez les autre, et si difficile de les écrire soi-même…

    Merci. Du fond du coeur <3

    Répondre
  14. Je vais voir Cali vendredi ! Hihi, moi aussi ça me rappellera mes 17 ans… J’ai l’impression en ce moment de dire de plus en plus souvent « ah oui c’était il y a longtemps ! », des petits riens commencent à me faire penser que ça y est on est grands maintenant. C’est comme s’il n’y avait pas vraiment de transition, on est longtemps trop petits, trop jeunes, on ne peut pas faire tout ce qu’on veut et puis d’un coup Boum !

    Répondre
  15. A 17 ans j’avais mal, j’etais un peu rebelle, je voulais sauver le monde. A 17 ans je revais de grandir, je pensais que vivre serait plus facile.
    A 31 ans je profites de la vie, pleinement, simplement. Je n’ai pas vraiment la nostalgie de mes 17 ans. Mais nous n’avons pas tous 17 ans de la meme facon!

    Répondre
  16. Un petit pincement au coeur à chaque anniversaire ou comme tu dis l’insouciance s’en va peu à peu mais ce qui compte c’est la jeunesse de notre regard :)

    Répondre
    • May

      Oui, tu as bien raison ! C’est la jeunesse dans le regard qui compte ! :D

      Répondre
  17. En tombant sur des textes écrits lorsque j’avais dix-sept, je me dis que je n’en ferai jamais le deuil. Cela me rassure de penser qu’au fond du coeur j’aurai toujours dix-sept ans, qu’une part infime de cet âge résiste au temps et à la vie. C’est doux de songer qu’il me reste encore des étincelles, des sourires et des éclats, et je ferai tout pour les préserver. Oh non pas que je ne veuille pas grandir, je ne veux juste pas abandonner cette magie qui m’habitait.

    Toi tu auras toujours ces mots, ces mots si doux et sans nul doute, tu auras toujours ces étoiles qui s’échappent de tes mains et que tu glisses si bien entre les lignes.

    (P.S: Tes petits nuages habillent certains de mes murs et me font sourire quand je les vois, ça aussi, c’est plein de magie).

    Répondre
    • May

      J’espère que tu as raison et que l’on conservera toujours en nous une part d’enfance et de folie.

      Passe un joli week-end demoiselle !

      Répondre
  18. Et oui…l’enfance, l’adolescence…puis le monde adulte avec tout ce que cela sous-entend…mais à nous d’en faire quelque chose qui en vaut la peine! Biz du haut de mon petit nuage…

    Répondre
  19. On devient un peu moins libre, un peu moins insouciant, on grandit, on devient responsable, sérieux. Parfois onvoit des briques nous entourer, tous ces gros mmots trop sérieux qui nous entourent et doivent devenir notre quotidien. Flâner n’est plus autant d’actualité, seulement en été, cinq semaines par /an ou durant les RTT…

    Répondre
    • May

      Héhé, ton commentaire n’est pas très réjouissant ! Il doit bien avoir des avantages à grandir si l’on cherche bien, je suis sûre ! :D

      Répondre
  20. et le pire c’est que 10 ans plus tard (heu onze en fait, pffoua déjà!) on a l’impression que nos 17 ans c’était hier, cette fragilité mèlée à ce sentiment de toute-puissance, que tout est possible, est encore là, palpable, et pourtant, comme tu le dis, il faut assumer les choix que l’on a fait, accepter que tout ne soit plus possible finalement…

    Répondre
    • May

      Oui, il faut grandir quoi !

      C’est l’essentiel après tout de ne pas oublier que l’on a été jeune, non ? :)

      Répondre
  21. Guylaine.

    « Demain soir, je vais voir Cali. Cela me rappellera mes dix-septs ans. Et ça, c’est parfait. Tellement. C’est fou comme c’est douillet et confortable la nostalgie. »
    J’ai vu Cali il y a un mois et ça m’a fait exactement la même sensation d’autant plus qu’à peu de choses près ça faisait six ans et demi mon premier concert de lui alors ça m’a foutu un coup de vieux après j’ai eu une nostalgie qui a mis un temps fou à s’en aller mais bon c’était tellement chouette de le voir encore et encore en concert que j’y retourne dans moins de deux mois, j’ai hâte, c’était bien le tien ?

    Répondre
    • May

      Oui, c’était bien-bien-bien. Peut-être un peu moins bien qu’il y a six ans. J’aime bien le Cali qui saute partout, qui est fédérateur.
      J’ai eu un petit peu de mal avec ce concert en acoustique par moment. Mais bon, cela reste Cali, et Cali sur scène reste une merveille.

      Tu as de la chance de retourner le voir. J’y retournerai bien aussi. Depuis, je l’écoute à nouveau en boucle.

      Dis-moi, tu vas bien ?

      Répondre
  22. Le temps qui passe, trop vite. La nostalgie, regarder en arrière. L’insouciance qui semble chaque jour de plus en plus lointaine. Etre à la croisée des chemins, et ressentir cette peur de voir sa liberté s’étioler… vouloir la retenir à tout prix.
    Les dates nous font perdre l’insouciance, nous forcent aux responsabilités mais pourtant nous offrent chaque année de nouvelles possibilités.
    C’est difficile de vieillir.
    Des bisous :)

    Répondre
  23. Meylah

    jolis commentaires !
    d’où vient cette carte d’anniversaire, elle est trop belle ?
    ton blog est si doux, je l’aime <3

    Répondre
    • May

      Merci beaucoup Meylah !
      La petite carte vient de mon imagination ! C’est moi qui l’ai faite pour une amie ! Et, merci beaucoup encore ! :)

      Répondre
  24. On n’est pas sérieux quand on a 17 ans, cette phrase là me plaisait beaucoup à cette époque là. Je suis nostalgique également… Je trouve que je me suis un peu fondue dans le moule depuis cet âge là, et pourtant c’est loin d’être la meilleure période ma courte vie (je n’ai même pas encore 24 après tout :p). Je crois que paradoxalement jamais plus je ne serai aussi libre d’esprit et lucide à la fois. Tous mes sens étaient tellement exacerbés, que ça en était douloureux.
    PS: je suis tombée par hasard sur ton blog via hellocoton, et je m’y sens comme à la maison :)
    Bises

    Répondre

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