Parce qu’une rentrée sans couleur et sans un nouvel organisateur, ce n’est pas vraiment une rentrée. Voici un petit organisateur tout coloré pour vous accompagner durant le mois de septembre et rendre la rentrée toute douce.
Il est proche de celui de cet été, parce que oui, en septembre c’est encore l’été et qu’il faut en profiter ! J’ai juste modifié les encarts et ajouté les jours de la semaine. Cela m’a vraiment manqué pour celui de juillet et d’août. Du coup, je les avais ajouté au crayon à papier et cela ne faisait pas vraiment propre. J’espère qu’il vous plaira, vous ensoleillera, vous sera utile. Qu’il vous fera passer un mois de septembre douillet.
Cela a été aussi l’occasion de prendre quelques photographies de notre nouveau bureau. Il reste encore beaucoup de petits détails à peaufiner, des cartons à vider, mais on s’y sent déjà drôlement bien.
Oh et puis, je pars quinze jours en Corse début septembre. Je sautille. Alors, comme toujours, si vous avez des endroits extraordinaires, des restaurants un peu fabuleux, des points de vue à couper le souffle, à nous chuchoter ; on prend. Milles mercis d’avance.
Il y a des choses qui ont une histoire un peu plus belle que la moyenne. Un peu plus forte. Des choses qui nous font sourire seulement à leur évocation, qui ont le pouvoir de nous rassurer lorsqu’on les serre contre soi ou qui savent nous faire voyager.
D’autres qui sont si rares et si précieuses qu’on ose à peine les porter. Ou à l’inverse dont on n’ose se séparer, qui sont là depuis tant d’années et qui font partie finalement un peu de nous. Je pense à cette bague au doigt depuis mes huit ans, à cette étoile sous mon oeil qui s’est glissée dix ans tout juste après. Ces détails minuscules qui nous transmettent un peu de confiance en nous et qui nous donnent mine de rien un peu de contenance.
Puis, il y a ces choses qu’on a voulu plus qu’une autre. Ces objets précieux, un peu rare et souvent un peu couteux. Il y a ce sac fabriqué en France et en cuir, cette robe d’une marque de créateur et ce foulard parfait en soie. Ces objets, aux finitions parfaites, qui nous font le temps d’une journée, quelques jours ou années nous sentir nous en un peu mieux. Ces pièces qui nous impulsent, tout à coup, une confiance incroyable en nous, qui ont la magie de nous faire nous sentir un peu plus jolie et assurée.
Ce carré de soie par exemple, c’est un peu tout. Il me raconte la mer, l’air iodé, les rencontres et cette élégance féminine faite de simplicité et de matière noble. Je le porte lorsque les températures déclinent le soir. Il est parfait pour rehausser une tenue un peu trop simple. En quelques secondes, il me glisse de l’assurance autour du cou. Il est, simplement, parfait.
Et vous, vous avez un objet doudou, un bidule qui vous fait pétiller ?
J’essaie toujours d’être optimiste, de regarder du bon coté, de voir le verre à moitié plein. Racontez-moi une histoire triste et j’essaierai toujours de trouver l’étincelle positive, d’en tirer une jolie morale ou une alternative pour aller de l’avant. Et surtout de vous décrocher un sourire. Je ris de mes mésaventures, je les allège et m’en sers toujours pour rebondir. Je ne veux pas attendre demain pour être heureuse.
Ce n’est pas forcement naturel. Etre optimiste est avant tout un état d’esprit, une façon particulière d’appréhender le monde. Et avant tout, c’est un choix. Cela se cultive. Le bonheur, cela se fabrique. Cela ne s’attend pas. Sourire entraine une ribambelle de sourires. C’est contagieux. Cela me fend toujours le coeur d’écouter des personnes se focaliser sur le négatif. De se comparer aux plus chanceux, aux plus heureux, aux plus talentueux et de s’en attrister. De tourner en boucle dans un univers tout gris.
Voir la vie du bon coté, ce n’est pas être niais. Ce n’est pas non plus être faible ou irréaliste. On ne sera pas plus fort ou mieux préparer à la vie parce qu’on aura passé notre temps à se préparer au pire. Je prône juste, au quotidien, une objectivité optimiste, une vision de la vie qui pousse à sourire et à se battre pour ses rêves.
Je me focalise sur les belles choses du quotidien et celles à venir. Je les conserve précieusement sur ce blog et aussi dans un carnet. Je cultive ces détails minuscules qui me rendent enthousiaste et joyeuse. Se souvenir des belles choses. Toujours. J’arrondis les angles. J’essaie de rendre mon quotidien douillet. Je me protège. Je fais en sorte que mes projets aboutissent. Et s’ils ne tiennent pas debout du premier coup, j’en tire des leçons et recommence. Avec le sourire.
Et puis, je prends le temps de dire merci, de dire combien les personnes que j’aime sont talentueuses, comme elles sont essentielles à mes yeux. J’essaie de parsemer un peu de bonheur dans le quotidien des personnes qui me sont chères. Une surprise, quelques mots inattendus, un compliment. Je prends beaucoup de plaisir à aider. Je crois, de plus en plus, que je le fais égoïstement. Rendre une personne joyeuse, c’est une journée qui s’ensoleille. Le bonheur, c’est contagieux.
Plusieurs fois, on m’a dit que j’étais « dans mon monde » ou un brin naïve. Que rien ne semblait vraiment me toucher. Que c’était simple pour moi de dire ça, de prendre le temps d’aider ou d’offrir, parce que tout semble si facile si naturel. Que, que, que. Plusieurs fois, je suis restée silencieuse. J’ai souri sans parvenir à trouver les mots justes. Je ne m’estime pas plus chanceuse qu’une autre personne. Je suis tête en l’air, beaucoup trop sensible et maladroite. J’accumule les petites erreurs et les joues trop rouges. Cela ne m’empêche pas pour autant de faire de mon mieux, de ne pas repousser à plus tard mes projets un peu fous, d’aller de l’avant, de composer avec mes faiblesses et mes rêves. Et plus que tout, de faire en sorte qu’ils se réalisent.
Et vous, la vie, vous la voyez de quelle couleur ?
J’aime. Créer. Réserver un vol pour un pays, encore, inconnu. Écrire. Imaginer. Photographier. Observer le jour qui se lève et sa lumière bleutée.
L’instant où l’avion décolle. Et puis, la vue par le hublot. La mélodie d’un piano, la beauté d’une rencontre, la douceur d’une pluie d’été. Le bruit de pas sur le parquet. Le silence. La justesse d’un roman.
Je crois en la beauté de la vie. Je crois en l’amour. Je crois en la douceur. Je crois en l'humain. Je crois que les rêves sont faits pour être réalisés.