De l’arrière pays australien et des dauphins

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De l’Australie, je n’avais alors vu que son aéroport et Melbourne. J’avais en tête une Australie citadine, solaire et créative. Alors un soir, après le diner, on a pris la voiture et on a roulé vers la péninsule. Il faisait un ciel d’été. On est arrivés dans cette maison de bord de mer vers vingt-deux heures. Le ciel était noir et débordait d’étoiles. On est restés, tous les quatre, collés à cette vue.

Ce soir-là, on a joué comme des enfants. Sur le trampoline géant. Dans la piscine. Dans le jardin. Sur la terrasse, on a ouvert une bouteille de vin et on a partagé nos premières impressions australiennes. C’était un soir de début de printemps. Cela ressemblait à un soir de vacances, un soir où le temps semble se suspendre.

Alors, on a repoussé le moment de s’endormir. On a raconté les couleurs les sensations les images. On a énuméré le programme du lendemain, et des journées suivantes. On a listé les choses à voir à faire à manger. Et, quand vers trois heures, on s’est enfin endormis, on avait des étoiles accrochés à nos yeux.

 

Australie, Melbourne

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Et puis, six heures du matin, la nuit encore et les petits yeux de chat. Le petit déjeuner préparé par Anne sur la table en bois du jardin et le bruit de l’océan qui éveille. Doucement, tout doucement. Les gestes endormis et le sourire des journées, que l’on imagine, déjà parfaites.

Il y a des lieux qui restent en vous, des routes qui vous secouent par leur beauté et leur évidence. Qui vous marquent, qui vous transforment littéralement. Je me souviens de cette route empruntée le matin pour rejoindre le port de Polperro. Quelques kilomètres avant d’arriver, on s’est arrêtés au bord de l’océan. C’était au tour du ciel de s’éveiller. Il était rose bleu rouge jaune orange. Ou alors c’était l’océan qui portait ces couleurs-là. On s’est arrêtés et on a oublié nos mots. On a regardé, et voilà. La beauté nous a englouti.

Du bateau, je me souviens de ce mélange d’excitation, de froid et d’émerveillement. De la combinaison fine d’enfant enfilée et les mains qui tremblent déjà un peu. J’avais huit ans et je voulais tout. J’ai sauté dans l’océan. Sous l’eau, j’ai ouvert les yeux. J’ai vu des dauphins passer en dessous, au dessus de moi.  J’ai souri. Je les ai vu libres, fiers et filants. Je les ai vu et c’était incroyable. Je répétais : j’ai vu des dauphins, c’est beau. Je tremblais et je n’avais pas froid. J’ai oublié le froid.

 

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Un peu plus tard, on a rejoint Anne et Nath. On a bu un chocolat chaud et dévoré des cookies en racontant les dauphins. On a montré les dauphins sur la petite caméra. On a dit, on a répété, c’est beau.

Vers midi, on a rejoint l’arrière-pays. On a découvert les paysages au ciel bleu et à l’herbe verte. Au soleil, on a dégusté du vin australien qui sent bon le soleil. On a déjeuné face aux vignes. On a ri, beaucoup. On a passé l’après-midi à dévorer les paysages et à prendre des photographies. On a pris le temps. On a savouré l’Australie.

 

Australie, MelbourneAustralie, Melbourne
Australie, MelbourneAustralie, Victoria


Un peu avant le coucher de soleil et de rejoindre la maison au bord de mer, on s’est arrêtés sur la cote. On voulait voir les cabanes colorées. On voulait voir la mer.

La plage était déserte. On s’est imaginés vivre ici le temps d’un été. Le bruit des vagues, l’absence de touriste, la nature tout à coté.

On a longé la mer les pieds dans l’eau. Et, à nouveau, on a répété : c’est beau.

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Des étiquettes de voyages à imprimer

S’il y a bien une chose que j’oublie chaque fois que je pars en vacances, c’est de glisser une étiquette de voyages avec mon nom, mon prénom et mon adresse dessus. Alors, forcement, je me retrouve toujours avec des petites étiquettes pas forcement vraiment jolies-jolies ni vraiment personnelles, ni vraiment reconnaissables. Ou alors sans étiquette du tout. Et comme j’ai souvent la tête dans les nuages et une forte tendance à oublier mes affaires là où je les pose, ce n’est pas forcement la chose la plus plus judicieuse au monde.

Etiquettes de voyages à imprimer

Pour cet été, j’ai pensé à nous préparer des étiquettes de voyages colorées, mignonnes et joyeuses : les imprimer, les découper et les glisser autour de son sac sera aussi une manière de préparer doucement les vacances et de commencer à s’envoler au soleil. Je ne sais pas vous, mais pour moi, la préparation des vacances est souvent (presque) aussi chouettes que les vacances en elles-mêmes. J’aime choisir la destination, l’endroit où on dormira et les petites choses à voir. Cela me glisse des étoiles dans les yeux. C’est bien le seul moment où je veux bien réfléchir, avec le sourire, un peu aux meilleurs horaires et à comment aller d’un point A à un point B.

Etiquettes de voyages à imprimer par Vie de miettes Etiquettes de voyages à imprimer par Vie de miettes

Pour les personnes qui y voient pas toujours très bien de loin, c’est aussi une manière de reconnaitre son bagage.

Rassurez-moi, je ne suis pas la seule a hésiter trente secondes avant de récupérer mon sac à l’aéroport (je suis la seule à acheter toujours la valise la plus noire et la plus banale au monde ?) et à ne pas être sûre à 100% que cela soit la mienne (oui, je suis aussi celle qui vérifie trois fois si c’est bien son prénom et son nom sur l’étiquette et qui se promet d’acheter une valise rose fluo à pois jaune la prochaine fois).

Etiquettes de voyagesetiquettes-voyages-vie-de-miettes-imprimer

Du coup, et pour finir avec cette peur de ne pas reconnaitre ma valise, j’ai personnalisé et coloré un peu ma valise noire qui-ressemble-à-toutes-les-valises-noires-au-monde. J’ai acheté du joli ruban rose clair, une étoile dorée qui brille-brille-brille et j’ai préparé des étiquettes de voyages.

Avec tout ça, je devrais reconnaitre ma valise à plus de trois mètres cet été – et vous aussi. Youpi !

Afin que vous étiquettes ne se déchirent pas et aient un peu plus de tenue, pensez à les imprimer sur du papier épais. Pour découper l’intérieur, aidez-vous d’un cutter. Si vous n’êtes pas très à l’aise avec, vous pouvez faire une croix au centre avec enfin d’obtenir un espace où vous pourrez alors glisser votre ciseau pour finir le découpage.

Vous pouvez aussi les plastifier pour pouvoir les utiliser plusieurs fois et éviter qu’elles s’abiment trop rapidement.

Si les motifs vous plaisent bien, vous devriez aussi aimer notre petit projet d’agenda créatif.

Et vous, dites-moi, vous personnalisez vos bagages ? Vous nous montrez ?

 

Etiquettes de voyages à imprimer

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Instantané d’Egypte

Egypte Steam ship sudan


On dirait l’été.

On dirait la chaleur. La chaleur qui colle à la peau et la colore jour après jour. Qui la marque. On dirait l’histoire, l’histoire écrite, gravée à même la pierre. L’histoire qui raconte le berceau de notre humanité. On dirait des temples des colonnes des chapelles. On dirait le désert, on dirait des palmeraies. On dirait Louxor Esna Edfou Kom Ombo Assouan. On dirait Isis, on dirait Osiris.

Au loin, le Nil et puis du vert tout autour. Du bleu au dessus. Un peu plus loin encore, on aperçoit une cabane de pêcheur. On entend le rire des enfants.

On dirait un bateau d’un autre siècle. Il est silencieux. C’est un bateau à vapeur. Parfois, à la nuit tombée, on raconte que l’on y croise Hercule Poirot. A l’intérieur, on dirait le bonheur. L’élégance et le temps retrouvé. Sur le pont supérieur, on dirait un groupe d’amis. Les garçons portent des pantalons en lin, les filles sont en robe. Certaines ont des chapeaux de paille, d’autres un châle sur les épaules. On entend le Nil, on entend le bonheur.

Dans leur main, on dirait de la citronnade. Peut-être du vin. Ils ont le temps. Ils prennent le temps. Ils rient. Ils discutent. Ils s’émerveillent à la vue des paysages. Ils disent c’est beau. Ils ajoutent on dirait un tableau d’été. 

Déjà, le soleil se couche. Le ciel est bleu orange jaune rose. Le parquet s’ensoleille. Le temps est suspendu.

On dirait l’Egypte, on dirait le Steam Ship Sudan.

 

 

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Merci, merci Voyageurs du monde pour cette parenthèse.

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