
J’avais vraiment, vraiment, hâte de vous parler de Sandra. Si vous m’avez croisée ces derniers mois, je vous en ai sûrement déjà parlé. Je parle à tout le monde de Sandra. Sandra est une fée. Mais avant d’être une fée, Sandra est avocate en affaires et spécialisée dans les TPE et PME.
Depuis plus d’un an, Sandra m’accompagne au quotidien dans mon travail. C’est elle qui me pousse à aller de l’avant, qui m’encourage et me dit de ne pas avoir peur. C’est aussi la petite fée qui s’occupe de toutes les choses pas très drôles juridiques pour que je puisse travailler sereinement et me consacrer sur ce que j’aime faire le plus au monde : conseiller, créer et développer.
J’ai rencontré Sandra l’automne dernier et je répète depuis que c’est ma plus jolie rencontre de l’année. En plus d’être particulièrement talentueuse dans son travail, Sandra est inspirante et incroyablement douce. Elle ne m’a jamais bousculée. Je suis arrivée avec mes dizaines de questions dans la tête et les mains tremblantes : j’ai des conditions générales de prestations de service, est-ce que c’est suffisant ? est-ce que cela me protège assez ? J’ai atteint le seuil maximum de chiffre d’affaire possible en micro-entreprise, que va-t-il se passer maintenant ? Dois-je protéger le nom du blog ? Faut-il que j’ajoute des mentions légales ? Je voudrais peut-être un jour proposer des documents imprimés à la vente, mais je ne suis pas sûre que cela soit possible de la facturer dans ma société actuelle, comment faire ? etc.
Cela débordait dans ma petite tête et cela parasitait mon travail au quotidien. Sandra m’a permis de ne plus avoir peur ni des avocats (oui, oui !) ni de faire grandir mon entreprise à moi. Ensemble, on a tout mis à plat et Sandra a répondu à toutes mes questions. J’avais beaucoup de mal à me sentir légitime en tant qu’entrepreneuse et j’avais aussi très peur de faire grandir mon entreprise : la micro-entreprise me semblait incroyablement confortable et simple. J’avais l’impression que tout allait s’écrouler et que je ne pourrais jamais assumer les charges d’une « vraie » entreprise (et que j’allais finir en prison à vie sans pouvoir payer mes charges, oui, je suis très mesurée sinon comme personne…).
Sandra a pris le temps de me rassurer et d’étudier ce qui était le plus adapté à mon cas. Elle a été d’une patience folle – j’aurais fui en me lançant des petits cailloux si j’avais été à sa place. Elle m’a proposé plusieurs solutions et m’a laissé le temps d’y réfléchir. Elle m’a toujours dit de prendre le temps, et que si j’avais peur, que si je repoussais ; il fallait que je m’écoute et que c’était tout simplement pas encore le bon moment. Et si vous saviez comme ses mots m’ont rassurée. Sandra aurait pu me faire peur, mettre en lumière tout ce qui était bancal dans mon organisation et qu’il fallait régler au plus vite. A l’inverse, Sandra m’a laissé le temps de réfléchir à tout ça et m’a toujours rappelé qu’il n’y avait pas d’urgence. Alors, et au fil des mois, on a tout réglé. Tout doucement et sereinement.
Grâce à Sandra, j’ai peu à peu pu voir le droit comme un outil pour me protéger et aider à faire grandir mon activité, et plus comme quelque chose qui fait très peur. J’ai pu voir aussi le droit comme une belle et joyeuse aventure humaine. Grâce à aux conseils de Sandra, j’ai aussi appris à me sentir à ma place en tant qu’entrepreneuse et à ne plus rougir en disant que, oui, j’ai une petite entreprise.
Alors, oui, Sandra est une fée.

Et puis, je suis très très très (je pourrais ajouter encore dix très) fière d’accompagner Sandra sur la communication de son cabinet et sur la réalisation de son site web. J’ai été très touchée par sa demande et par sa confiance. J’aime la vision humaine et sincère de son métier. Sandra a décidé de se dédier aux TPE et PME pour soutenir et accompagner les indépendants et les petites et moyennes entreprises plutôt que des groupes comme elle l’explique dans ce joli post. Disons que ce sont eux qui ont le plus besoin finalement d’aide juridique et qui ont souvent le plus de mal à bien s’entourer.
Ensemble, on a travaillé sur son univers graphique et imaginé un logo pour son cabinet. On a travaillé sur une atmosphère à la fois élégante et chaleureuse. On a également mis en place un site web qui va continuer à s’étoffer au fil des mois avec beaucoup de contenus pratiques. Et, je trouve ça tellement chouette de se mettre à la place de ses clients et de vouloir rendre le droit plus abordable et accessible. C’est aussi dans ce cadre-là que Sandra a décidé de mettre les tarifs de ses prestations en ligne – parce que oui, on souvent l’impression que l’on va mourir au moment de découvrir le tarif – et de travailler principalement à distance afin de faire baisser notamment le coût des prestations.
En parlant de contenu pratique, et dans le cadre du calendrier de l’avent, on a imaginé avec Sandra un guide juridique du blogueur pour répondre à toutes les questions qu’un blogueur pourrait se poser quand il se lance : quel statut choisir, comment protéger mes créations ou encore quelles sont les obligations dont un blogueur est soumis ?
J’ai trouvé le guide incroyablement intéressant. Je ne sais pas comment Sandra se débrouille mais, dès qu’elle parle d’un sujet, elle a la magie de le rendre à la fois simple et passionnant. Alors, ce guide en plus d’être complet et pratique, est intéressant, vraiment.

Contenu du guide juridique du blogueur
I. Quel statut faut-il choisir ?
Est ce qu’il faut vraiment choisir un statut ?
Les statuts : Le portage salarial, la société et l’entrepreneur individuel
A quel moment ?
Est-ce compatible avec mon travail ?
II. Comment protéger mes créations ?
Protéger mon nom
Protéger mon contenu
Protéger mon travail
III. A quelles obligations suis-je soumis ?
Sur les images que je diffuse
Par rapport aux propos que je tiens
Sur les articles sponsorisés
Je crois que si je devais donner un dernier conseil, si vous décidez de vous lancer officiellement à votre compte (en tant que blogueur, graphiste ou conteur de belles histoires) ; je vous conseillerai de bien vous entourer et de prendre dès le départ un avocat et un comptable.
Cela peut faire peur. On peut se dire « plus tard ». On peut se dire que ce n’est pas le moment et que notre trésorerie est encore toute bancale – et c’est souvent le cas. Pourtant, c’est en ayant un cadre stable et sur lequel on peut s’appuyer que l’on arrive réellement à entreprendre, que l’on ose entreprendre. La première personne à qui j’ai fait appel lorsque j’ai créé mon entreprise est un avocat pour rédiger mes conditions générales de prestation de service. Au delà de la rédaction de mes CGPS, je voulais être sûre que si j’avais un petit problème, j’aurais une personne qui serait là et qui pourrait m’accompagner et me rassurer.
Et si vous saviez comme avoir cette personne à mes cotés, comme avoir mes conditions générales de prestations de service faites pour moi et pour mon activité (et pas des conditions que j’aurais pu essayer d’écrire en oubliant forcement l’essentiel ou en copiant sur le voisin…) me rassurent au quotidien. C’est le plus beau cadeau que j’ai pu offrir à ma petite entreprise. Alors, oui, entreprendre demande quelques risques et investissements, oui oui oui. Mais bien s’entourer est, je crois, essentiel.
J’ai encore mille choses à vous écrire et j’aimerais prendre le temps de vous parler encore de Sandra et de ma vision de l’entreprise. Je me rends compte comme j’ai peu abordé ce sujet ici alors que c’est mon quotidien. Je me dis que je pourrais peut-être imaginer une semaine sur le blog – à l’image du calendrier de l’avent avec un article par jour – où je vous parlerai un peu des coulisses de mon quotidien.
On imagine aussi avec Sandra faire un appel à projet thématique chaque semestre/trimestre où le gagnant remporterait alors un accompagnement global pour se lancer (avec Sandra pour la partie juridique, avec moi pour la partie communication et peut-être aussi avec un expert comptable pour valider la viabilité financière du projet). Cela vous parlerait, dites ?
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