Note du lundi,

Hier soir, c’était une soirée entre français. A quatre à visiter la vieille ville et à se raconter tous les espoirs qu’on a mis dans cette année. C’était des montaditos et des verres de tinto de verrano pour trinquer. C’était la place de la Reina éclairée de nuit et nos vacillements. On se raconte nos peurs, et toutes nos espérances. Et comme une douce mélodie, on se berce d’un « tout ira bien« . On fait des projets de voyages et de découvertes. On vogue dans les petites ruelles. On regarde, on admire, on s’étonne. Découvrir et rencontrer, voilà l’essentiel, le fil conducteur de cette année.

Ce matin, je vais retrouver Hugo pour faire signer quelques papiers à l’université. Puis, dans l’après-midi on ira faire les courses pour ce soir. Ce soir, c’est le pot d’arrivée. Ce soir, on fête officiellement notre année. On sera sept à trinquer à cette année qui commence.

Bonne semaine,

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Note du dimanche


Une poignée d’image de cette ville espagnole.

C’était le second soir, au bord de la plage. Le garçon rasé, c’est Christian l’italien. Le second, c’est Pablo. On a marché dans les grandes rues de Valencia. Puis on s’est arrêtés face à la mer et nous avons trinqué à cette jolie année qui commence. La mer la nuit, cela soulève le cœur. C’est si beau et impressionnant. C’est une impression d’infini qui submerge et emporte. Alors, on a trinqué à la vie et au bonheur.
On sera cinq dans notre auberge espagnole. Une seconde française et un second guatémaltèque. Mardi, nous serons enfin au complet.

Hier soir, on a visité la ville de nuit. C’est joli, et très vivant. Le parc qui traverse la ville est sublime. Il y a été réalisé par plusieurs architectes. Il y a plusieurs jardins dans ce grand parc avec des influences différentes. Je n’avais (hélas !) pas emmené mon appareil photo avec moi. Je prendrais des photos d’ici peu, promis. Je commence les cours le 20, lundi prochain. J’ai un peu peur, beaucoup même. Mais, cela fait parti du jeu, je crois. Demain, je vais faire signer les papiers à la faculté puis j’aurais une semaine devant moi pour essayer de prendre mes marques.




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Note du vendredi



Je rentre de la plage, du botellón.

Il fait chaud ici. Je ne sais pas par où commencer. Les gens sont d’une gentillesse infinie depuis mon arrivée. Dans ma maison, on parle un italiano-english-espanol. Les langues se heurtent entre elles. Cela donne une jolie mélodie.
On essaye de s’apprivoiser peu à peu. On parle beaucoup, on sourit souvent aussi. On est une petite famille d’expatriée ensemble. Trois solitudes qui se rencontrent. On découvre les rues, les odeurs et les airs d’un pays qui n’est pas le notre.
Et puis, évidement que je me sens seule, trop seule. Evidement qu’il me manque beaucoup trop. C’est évident, j’espère juste que la douleur s’apaisera avec le temps. Pour me consoler, je pense à nos retrouvailles de magie. Bientôt, bientôt.

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