Moins quatre dodos,

Petits cailloux

L’angoisse est là. C’est peut-être mieux parce que grâce à elle, je révise pour de vrai et ne fait plus à moitié semblant. J’ai l’impression d’avoir une souris dans mon estomac qui me dévore le ventre dès que j’arrête de réviser (elle est entrain de me manger toute crue là ! ). J’ai passé l’après-midi à faire des sujets d’examens et ce n’est pas jolijolijoli.

J’ai fait mille modifications ici et là. Je compte refaire la bannière bientôt. Je la trouve un peu trop grosse et poussiéreuse. Si je sais ce que je ne voudrais pas, je ne sais pas encore ce que je voudrais. Il y a de la buée dans mes idées. Peut-être changer le fond, peut-être du blanc, du rose et orange pâle. Des théières japonaises, des Polaroïds, des fleurs aussi. Quelques notes de pianos et du soleil beaucoup de soleil. Des jolies choses, comme toujours. Il faudrait juste que cela reste doux et moelleux, que l’on s’y sente bien et que cela sente les gâteaux de grand-mères.

Je marche sur des hypothèses et c’est moins doux que des nuages.

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Note de dimanche soir,

Je sais déjà que demain le réveil ne sonnera pas et cela me fait sourire. Dans une semaine, je serai dans la voiture pour Poitiers. Mon estomac se serre déjà. J’ai si peur, tu sais.

A 13 heures, j’ai fini de lire Extrêmement fort et incroyablement près de Jonathan Foer. Cela faisait une éternité que je voulais le lire après l’avoir aperçu ici et . Je l’avais trouvé dans une librairie lorsque je ne l’attendais plus. C’est une jolie histoire mais comme toujours lorsque j’en attends tellement, je suis un peu déçue.  Puis, je n’aime pas les traductions, c’est comme ça. Il manque la spontanéité de la langue, sa musicalité. J’ai dévoré Un soir au club de Christian Gailly dans l’après-midi avant de m’assoupir.

Autrement dit, je n’ai rien fait de cette journée, si ce n’est lire, boire du vin, et faire le chat dans le lit. Ces journées qui s’étirent sont d’une douceur infinie.

Il ne fait pas encore nuit, et l’envie de mettre le bout de mon nez dehors est enfin là. On va aller pique-niquer, puis on ira peut-être au cinéma.

Ce soir le ciel semble me sourire, je me sens incroyablement légère.

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