Comme un dimanche,

Il y a des gouffres dans lequel on tombe sans s’en rendre vraiment compte, et il y a de sublimes remontées. Là, tout de suite, j’ai les poumons remplis de bonheur. Je suis heureuse et il n’y a pas de grands choses à rajouter. L’harmonie que j’ai longtemps cherchée, louvoyée ; je crois l’avoir enfin trouvé. Je suis plus apaisée plus calme plus sereine ces derniers jours ces dernières semaines. Je regarde vers le soleil, plutôt que vers les cailloux. J’ai un amoureux que j’aime plus que tout, et tout le reste. Les études, mes douceurs, et tout le reste. Il y a des bas, des petites choses qui écorchent toujours les genoux, qui se glissent autours du cou et étranglent quelques secondes mais. Il y a tout le reste et c’est l’essentiel.

Anthony part demain matin bien trop tôt. Je vais passer quelques nuits seule à regarder le plafond, à observer ma solitude comme on observe une petit bête étrange. J’ai un peu peur de rester en tête à tête avec moi-même et que le manque explose à nouveau. Mais, cela ira. Je vais m’apprivoiser. J’ai préparé un programme plein de jolies choses.

Puis, j’ai plein d’images à vous montrer dans mon appareil photo, appareil qui est dans mon sac entrain de dormir sagement comme un bébé. Je ne vais pas le réveiller à cette heure-ci, j’espère que vous comprenez. J’ai juste passé un week-end coloré et qui pétille.

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Des mots en pointillés,

Cela fait un bout de temps que je promets par ici et par ailleurs un article sur le lieu où j’ai cours. Plus le temps passe, et moins je trouve le temps pour écrire des jolies choses ici, pour vous conter les détails minuscules du quotidien. Il y a les cours, et tout le reste. La vie, la vrai, celle qui pétille au bout des doigts. Alors voilà, cela ne serait pas un très long article moelleux comme je l’aurais voulu. J’aurais aimé vous raconter l’histoire de Mélusine et de cet  hôtel fabuleux. Je dépose quelques images muettes, de l’extérieur. Je vous laisse tisser des liens et des histoires en pointillés entre ces images.

Le temps me manque et me nargue encore une fois. J’ai rendez-vous dans une poignée de minutes pour finaliser un projet de groupe. J’ai passé le week-end à Toulouse à respirer l’air frais de ma ville, à me sentir comme dans un cocon si doux si tendre. Je crois que j’y serais bien restée le temps d’une éternité. Je me serais bien noyée dans cette parenthèse silencieuse. J’ai recollé les morceaux qui se détachent peu à peu lorsqu’on n’y fait pas assez attention. Je ne veux pas me encore trop me perdre et me diluer ailleurs. J’ai le temps pour ça. Alors, j’ai fait des noeuds et je les ai serré fort.

Demain, la semaine reprend à nouveau. Depuis la rentrée, j’ai toujours l’impression de courir et de ne jamais en faire assez. J’ai cette impression de ne faire que la moitié des choses qui me grignote et me pousse à aller un peu plus de l’avant jours après jours. Et dans le fond, ce n’est pas si mal.

Et vous, comment allez-vous ?



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Commencer une nouvelle vie,

Les habitudes se prennent plus vîtes que je n’aurais pu l’imaginer.  Et quand je cherche encore du bout des doigts l’interrupteur, je me rappelle que je n’ai posé mes bagages que depuis un mois.

Chaque jour, j’ai l’impression d’avoir des aiguilles qui s’enfoncent lentement dans mon cœur nouvelle grise après nouvelle grise. Il y a encore des poignées de lettres en attente, des papiers à remplir à faire signer à envoyer et des délais qui sont déjà dépassés depuis trop longtemps. Il y a toutes ses mauvaises nouvelles qui arrivent par paquets et sans prévenir. Et les autres, qui n’arrivent pas.

Alors, je fabrique des jolies choses en entendant que le soleil m’éclabousse à nouveau. Il y a ce mail envoyé à M*ria qui me donne des ailes, ces mots espagnols qui m’envolent littéralement à chaque fois. Comme une ritournelle. Il y a toutes les promesses que l’on se fait à soi-même et qui nous pousse à avancer à y croire. Ces études à distance qui me cajolent m’harmonisent malgré tout. Ces gâteaux aux odeurs de grand-mère qui transpercent l’appartement. Ces sourires et ses images accrochés aux murs blancs. Ce projet avec Anthony qui m’enchante.

Je souris lorsque j’entre dans une salle de cours et que je sais que je vais apprendre des choses qui me passionnent. Je souris lorsque je vois Anthony et ses yeux de biche à la sortie de l’université. Lorsque j’étale des livres, du thé, des feuilles et des stylos dans tout le salon et que je m’y sens alors chezMoi, chezNous. Lorsque je reçois une lettre merveilleusement douce. Lorsque je m’endors le soir assommée par la fatigue dans ses bras.  La vie semble alors si simple, si simple.

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