Je vais bien, je reviens, je sors le bout du nez des examens. Et, c’est chouette.
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De la douceur d’être à deux,
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Des images accumulées au fil des semaines des mois, ensemble. Des souvenirs dans la paume de nos mains, des sourires au fond des poches ; s’aimer c’est si doux si rassurant si apaisant. C’est un rempart contre la neige, contre le froid, contre le monde. C’est une forteresse qui monte jusqu’au ciel et un petit rien minuscule qui console. C’est un regard qui guérit les égratignures. C’est se créer se modeler une vie à deux comme on l’a imaginé dans nos rêves de mômes. C’est s’inventer des tours du monde pour dans cinq ans et des enfants pour dans dix ans et y croire si fort si fort.
Et pour vous: s’aimer, c’est comment ?
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Entre deux rives,
Le soleil m’éclabousse les pommettes. Il est chatouilleur. Le début de l’année commence par des sourires et des rencontres. Je vais bien. Il y a ce soleil qui arrive et bouscule, et l’hiver qui disparait peu à peu. Le printemps pointe le bout de son nez.
Vendredi, je flânais à Bloissac et respirais l’air frais. J’avais oublié comme la nature peut être apaisante. Samedi, je découvrais la ville d’un nouveau regard plus lumineux plus joyeux. Dimanche, j’ouvrais les fenêtres aussi grandes que je le pouvais. Immensément. Le ciel bleu s’est évaporé dans le salon.
Au réveil, il y a des vapeurs de poésie qui se dessinent sur les fenêtres et qui disparaissent dans les plis des draps. Je suis rassurée apaisée ces derniers jours ces dernières semaines. Ce matin sur la route, j’ai vu le soleil se lever. Les couleurs étaient parfaites. La musique à la radio qui l’accompagnait, aussi. Je voudrais que toutes les journées commencent de cette façon-là. Ce sont pour des moments comme ça que je vis que je respire. Ce sont des instants minuscules comme ça qui me rendent si heureuse si vivante.
Et vous, comment allez-vous ?
