L’Islande (2)

Islande


 

Trois clichés, trois pour se souvenir de l’Islande.

Trois. Pour se souvenir de la puissance de la nature, du ciel bleu après la tempête de neige, de ce dernier soir au Grillmarkadurinn et de l’ambiance parfaite qui grimpait alors. Je crois qu’il suffit souvent de peu pour nous faire aimer une ville, un pays. Un rire qui éclate à la descente de l’avion, une mélodie toute douce qui fait sens dans le hall de l’hôtel, ou encore quelques mots bienveillants glissés par le premier échange avec un islandais.

Dès les premiers instants, c’est un petit cocon qui se tisse et qui nous protège. Du vent, de la pluie et des cailloux pour la suite.  Des détails minuscules qui nous font déjà aimer ce pays inconnu.

On devrait toujours porter une attention particulière aux choses infimes.

 

Islande
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Calendrier 2013 : tout doux et tout mignon !

Calendrier 2013


Hello 2013 !

Et hop, le calendrier de 203 est arrivé !

Le début de l’année est le moment de chercher son calendrier : l’endroit où l’on notera les vacances, les petits et grands événements, les réunions, les anniversaires et les belles choses. Mine de rien, il va être à nos cotés tous les jours pendant un an. Alors, s’il peut apporter un peu de gaité, c’est toujours mieux !

J’ai hésité entre une version dans les tons pastels tout doux ou une version un peu plus flashy. Après de grands questionnements métaphysiques sur la page Facebook du blog (venez, vous verrez on s’y amuse comme des petits fous !), j’ai finalement fait trois petites versions : une version qui donne le sourire, une version toute rose tout féminine, une version avec un joli fond. J’ai une préférence pour la version pétillante ! Et puis, en hiver, j’ai besoin de couleurs. Cela me donne toujours l’impression qu’il y a un grand soleil posé sur mon bureau. Et ça, c’est drôlement bien pour le moral !

Pour la présentation, elle reste globalement très proche de celle du calendrier de l’année dernière. J’ai mis que quatre mois par page au lieu de cinq afin de laisser une colonne pour inscrire ses petites notes. C’est ce qui m’avait manqué le plus avec celui de l’an dernier. Je ne savais jamais où noter les informations qui ne rentraient pas – et élargir toutes les cases auraient été un brin trop compliqué si je voulais conserver ce format-là.

Alors, qu’en pensez-vous ? Je suis curieuse de connaitre votre préféré.

Il vous suffit de cliquer sur l’image de la version désirée pour le télécharger au format PDF.

Oh, il se peut que j’ai laissé quelques coquilles. Si vous voyez des mois trop longs ou trop courts, n’hésitez pas à me glisser un petit mot. Je le corrigerai rapidement.

Je vous souhaite un mercredi joyeux !

 

Le calendrier 2013

Calendrier 2013


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Une année entière


Comme chaque année, on commence l’année avec un petit bilan. En pagaille.

2012. La fin d’un cycle. Un point et une majuscule. Les études pétillantes, l’université, Poitiers. L’entrée dans l’univers des grands. A tâtons. Toulouse. Revenir sur ses pas, sur sa vie d’avant. Comme si, comme si rien n’avait changé en deux ans. Se sentir souvent ailleurs. A coté. Flotter et se-réapprendre. Devenir un peu plus grande. Un peu moins fragile. Apprendre à serrer les poings et à ne plus se diluer.

L’année du diplôme. Les voyages, les projets, l’envol. Le premier restaurant étoilé, les aller-retour Poitiers-Toulouse, les cernes au coin des yeux, les paillettes au bord des cils. Apprendre à apprivoiser ses failles à se pardonner à dire non. Déménager un vendredi d’octobre. Dire au revoir. A Poitiers. A une vie. S’en aller sans savoir si on reviendra un jour. Les larmes. Les hésitations. Les étreintes. Les doutes. Cette difficulté à partir. Et cette envie obsédante de faire demi-tour. L’idée de la thèse qui grandit comme un doudou, comme un doudou pour pas-grandir. Pas trop vite. Les voyages en pointillés. Pour respirer et reprendre son souffle. Les envies d’ailleurs. De dépaysement. Les écritures à quatre mains.

Juin. J’ai soutenu le mémoire un soir d’été, tremblé beaucoup trop. Reçu les félicitations du jury. Le coeur au bord des lèvres et le sourire qui explose. Ne pas y croire à cette jolie fin. Se mordiller, se bousculer. La fierté de papamaman au bout du fil qui donne envie de pleurer. Se sentir légère. La mention très bien du Master. Et puis, la vie qui continue. J’ai hésité gribouillé douté. Organisé l’avenir tout blanc qui s’offrait alors à moi. Je l’ai dessiné, rêvé, fabriqué.

Les soirées d’été à quatre cinq six dix. Les rires qui m’emplissent jusqu’aux petits matins. Les rencontres et le sourire enfantin retrouvé. Les promesses entre minuit et cinq heures du matin sont toujours les meilleures. Les plus folles. Sentir qu’il suffit de peu pour que tout soit possible. L’insouciance, la confiance et ce goût de liberté accrochés aux lèvres. Rentrer à pied dans la ville encore endormie, voir le soleil se lever. Et, se sentir plus que tout vivante.

2012. Septembre. La fin du contrat pro et de la vie étudiante. Les doutes qui vont avec qui fatiguent épuisent. Les larmes qui débordent, les étreintes qui rassurent, sa main dans la mienne quand les genoux tremblent. Les rendez-vous bien trop sérieux, la décision prise et ses envies au bout des doigts. Cet arc-en-ciel au creux du ventre qui me pousser à créer, fabriquer, dessiner. Le sourire retrouvé. Les jolis projets. Etsy. Le panier de Gérard. Un joli conte. Et tout le reste. Les sites web, les faire-part, les bidules jolis-jolis. Faire ce que j’aime. Plus que tout. Avoir un travail sur mesure. Rencontrer la confiance de mes clients. Cette confiance qui rassure, qui panse, qui. Mes doutes. Avancer. Grandir. Lever la tête et apprendre à regarder dans les yeux. Se coucher tard. Se réveiller plus tôt. Le travail qui prend de plus en plus d’espace, de temps, d’énergie. Se promettre de mieux s’organiser. Pour se laisser du temps pour vivre pour le silence. Pour reprendre son souffle.

Les insomnies. Le sol qui craquèle au milieu de la nuit. Apprendre à apprivoiser l’obscurité. Le doudou. Ses bras. La peinture sur le bout des doigts, les écouteurs sur les oreilles. Plus fort. Le piano qui berce, qui rassure. Ces aller-retour pour voir la mer au bout. Cette image persistante obsédante. La vue de la fenêtre qui m’émerveille toujours autant après deux ans. Les mots qui consolent. Le moleskine qui accompagne partout, et contre tout. L’air glacé sur les joues en hiver, les pieds nus sur le sol en été. Les cartons, le premier Noël chez nous. Les mots gribouillés au crayon à papier, juste parce qu’ils sont jolis. Parce qu’ils font sens, parce qu’ils font écho. Et, pour ne pas les oublier. Les tremblements du dimanche soir et les sourires des inconnus qui ensoleillent la journée. L’arc-en-ciel qui finit par apparaitre. Toujours. La liste des belles choses pour se souvenir.

En 2012, j’ai grandi, ri beaucoup, soufflé ma vingt-quatrième bougie. J’ai pris l’avion pour l’Islande. Rome. Porto. Paris. J’ai voyagé. L’Andalousie. La Corse. J’ai eu cette envie de partir incessante plus forte que jamais. Qui colle au coeur. Les photographies bancales et le thé au caramel. Le regard apprivoisé dans le miroir, le menton relevé et le bruit du stylo plume sur le papier qui rassure. J’ai imposé ma chance. Serré mon bonheur.  Et le blog, ses petites merveilles et lss belles rencontres. David, Laetitia,  Marion, Virginie, Aurélie, Anne-Laure, JulieCélie. Les retrouvailles aussi. Les opportunités que l’on se fabrique. Qui arrivent, qui s’envolent. Qui glissent. Et qui font que la vie est une petite merveille.

Une année qui déborde. La vie en géant.

Et vous, votre année ?


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