Et respirer,


J’ai passé deux jours à Madrid avant d’atterrir à Marrakech hier soir. Cela m’a rappelé mes vingt ans et mes aller-retour à Madrid quand Anthony y étudiait. J’ai travaillé dans des cafés. J’ai écouté la mélodie espagnole. J’ai mangé des tapas et siroté de la sangria. J’ai observé les barques au Retiro et j’ai oublié le temps. J’ai marché sur la Plaza Mayor. Je me suis émerveillée au Prado.

Ce matin, je prends la route pour rejoindre Touda, un ecolodge au cœur de l’Atlas. J’ai hâte d’atterrir et de découvrir cette maison du bout du monde. De prendre les minuscules routes de montagne et de m’éloigner du brouhaha de la ville.

A Touda, j’y resterai une dizaine de jours. Je ne sais pas encore si j’aurai une connexion wifi. Je ne crois pas, ou tout au moins elle sera à l’image du lieu, lente et apaisée. Et même si cette déconnexion me stresse un peu, je sais combien elle est nécessaire et sera vivifiante. Je compte profiter de ce temps, loin de tout et des notifications continues, pour avancer sur la refonte de mon site vitrine et le développement de la boutique en ligne. Je me rends compte, à chaque fois que je pars, du stress accumulé et de mon cerveau qui passe son temps à sauter d’urgence en urgence.

De Touda, on partira pour un trek dans la montagne durant quatre nuits. J’ai acheté un sac à dos qui me fait ressembler à un escargot et à une aventurière improvisée. L’image me fait sourire. J’ai hâte de m’éloigner des écrans, de laisser l’ennui se glisser doucement, puis d’essayer d’écrire ce qui se passe à l’intérieur.

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C'est promis

Vos commentaires
sont des petites douceurs
Mille mercis à vous

  1. * * * :)

    Merci pour ce bel article qui va parfumer ma journée de notes de bonheur. Profitez-en bien !

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et souriez, vous êtes fantastique

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