Facebook Instagram Twitter Hellocoton Google + RSS

Se souvenir des belles choses. Toujours.

{ carnet d’instantanés et de sourires }

  • A propos
  • Quotidien
    • Master Web Editorial
    • Erasmus
  • Création
  • Voyages
    • Londres
    • Luxembourg
    • Malte
    • Maroc
    • Mexique
    • Portugal
    • République Dominicaine
    • Suède
    • Thaïlande
    • Guyane
    • Laponie
    • Andalousie
    • Canada
    • Egypte
    • Italie
    • Jordanie
    • France
  • Contact
  • Portfolio

Tagués dans: carte

Des petits bons pour son amoureux

Et si on décidait d’étirer la Saint-Valentin et de prolonger encore un peu la fête ? J’ai pensé à une petite carte avec un bon à choisir chaque jour :…

17.02.2014

may Adopter une affiche

On reste en contact ?

Rejoindre la newsletter

may

May, Toulouse
{ vivre d'amour et de beaux mots }

Facebook Twitter Instagram

Qui suis-je ?

J’aime. Créer. Réserver un vol pour un pays, encore, inconnu. Écrire. Imaginer. Photographier. Observer le jour qui se lève et sa lumière bleutée.

L’instant où l’avion décolle. Et puis, la vue par le hublot. La mélodie d’un piano, la beauté d’une rencontre, la douceur d’une pluie d’été. Le bruit de pas sur le parquet. Le silence. La justesse d’un roman.

Je crois en la beauté de la vie. Je crois en l’amour. Je crois en la douceur. Je crois en l'humain. Je crois que les rêves sont faits pour être réalisés.





  • A propos
  • Les mots à l’affiche
  • Les belles adresses
  • Erasmus
  • Archives
  • FAQ
  • Créations sur Saxe

J'y ai glissé un peu de moi

  • Emilie Massal
  • Anne
  • Home organiser Toulouse
  • Photographe mariage Toulouse
  • Massage Auriol
  • Godiche
  • Journal de Saxe
  • Amélie

Les blogs que j'aime (beaucoup)

  • Camille
  • Noémie
  • Justine
  • Marion
  • Camille
  • Caroline
  • Audrey
  • Aeren
  • Anne
  • Aurélie
  • Emma
  • Fabienne
Découvrir tous les blogs
Créé, avec ♥, et bonne
humeur par May
  • A propos
  • FAQ
  • Blogroll
  • Archives
  • Contact
  • Mentions légales
Un mois, tu as un mois aujourd’hui. Un mois que Un mois, tu as un mois aujourd’hui.

Un mois que tu existes et que tu nous éclaires chaque jour. 
Un mois de toi, de nous trois à nous découvrir et s’apprivoiser. 
Un mois à respirer rêver dormir aimer lire imaginer explorer s’étonner vivre à tes côtes.

Un mois gorgé d’amour et de douceur. D’évidences, de premières fois et de tendresse.
Un mois, au bord du monde, hors du temps, nos yeux plongés dans tes grands yeux gris. 

Un mois, et la promesse d’une vie douce, à tes côtés, devant nous.
Je suis devenue maman fin juillet. Mon petit princ Je suis devenue maman fin juillet. Mon petit prince fait la sieste à mes côtés pendant que je vous écris ces quelques lignes.

Je ne sais pas combien de temps il me faudra pour vous écrire, ni combien de fois il m’appellera pour un câlin, se nourrir, ou jouer.
Je ne sais pas combien de fois je le regarderai et j’oublierai tout.

Je sais l’océan de tendresse dans lequel je baigne depuis sa naissance. Je sais la douleur vive de l’accouchement. Je sais la fatigue chevillée au corps et l’amour qui fait tout oublier, l’amour qui emporte tout. Je sais l’évidence.
Je sais les réveils dans le silence de la nuit et sa bouche qui cherche mon sein dans l’obscurité. Je sais son couinement de satisfaction qui m’apaise et me fait oublier la fatigue. Je sais ses doigts minuscules qui s’agrippent quand je le cajole. Je sais son regard qui s’ouvre quand il entend ma voix et que je m’approche de lui.

Je sais l’amour inconditionnel. Je sais aussi que le plus beau, et sûrement le plus dur, est à venir.
Je sais la chute d’hormones, les doutes, la peur. La douleur et la fatigue. Je sais les larmes malgré la joie, malgré l’amour, malgré son coeur qui bat.

Je sais l’ambivalence. Je ne sais pas comment on fait pour gérer une entreprise avec un nourrisson. Je ne sais pas comment on fait pour écrire ou créer quand on ne dort pas.

J’ai tout à apprendre. Alors, je jongle. Je profite de chacune de ses siestes. Je profite de lui. Je suis hors du monde, hors du temps. Je me relis. Je m’endors en me relisant. J’apprivoise ce quotidien. J’essaie de m’organiser, de créer, d’écrire. Je tâtonne.

J’ai des questions qui débordent. Je me questionne sur la place - et la nécessité - de créer dans mon quotidien. Je réfléchis sur ma présence et ma disponibilité. Sur mon identité. Sur ce que j’ai envie de transmettre à mon fils, sur l’image à travers moi qu’il aura des femmes. Je voudrais qu’il soit fier, je voudrais être une maman présente, passionnée, épanouie et heureuse.

Je voudrais tout. Je cherche l’équilibre.
J’ai peu de réponses. Alors, en attendant, je le serre fort contre moi, je ferme les yeux et je le respire. Je lui murmure des mots doux et je lui promets d’être toujours là pour lui.
Le dernier voyage avant celui qui nous amènera j Le dernier voyage 
avant celui qui nous amènera jusqu’à toi
Et puis, Holly 💛 Et puis, Holly 💛
Neuf mois de toi. Neuf mois, neuf mois presque dix Neuf mois de toi.
Neuf mois, neuf mois presque dix, neuf mois déjà que je suis maman, que je suis ta maman. Que tu as élargi la carte de mon monde.

Depuis vendredi, tu rampes. Tu te balades gaiement entre les meubles, les émotions et nos jambes. Je t’observe. Tu agrippes, attrapes, goûtes. Tu t’étonnes de tout. Tu fais des grimaces. Tu gigotes. Tu tapes dans les mains et ris. Tu pleures. Tu aimes. Tu saisis tout ce qui passe devant toi. Tu es intense, têtu, joyeux. Tu grandis, tu deviens un tout petit garçon, notre garçon. Tu es si vivant.

Aujourd’hui, c’est la fête des mères. Tu as ouvert les yeux à 9h30 ce matin. Je crois que c’était ton cadeau. Ça, et ton sourire qui pétille et nous éclabousse. Ça et ce « maman » qui pulvérise toutes mes angoisses et mes urgences à chaque fois que tu le prononces.

Aujourd’hui, c’est ma première fête en tant que maman. On est avec ta mamie et ton papi dans le jardin. Tu fais la sieste pendant que je t’écris ces quelques lignes. Mon trésor, mon amour, sache que la vie est merveilleuse et colorée à tes côtés. Je voudrais que tu ne doutes jamais de ça.

La maternité est une terre sauvage et complexe. Je n’en savais rien avant toi.
Je découvre la puissance des femmes. J’apprends la résilience, la force et le courage des mères. Je m’étonne de la vie et de tous ces chemins que je n’avais jamais imaginés ni même aperçus avant ta naissance.

Neuf mois que je porte un regard tendre, admiratif et solidaire, envers les mères. Maintenant, je sais. Je sais les injonctions, les doutes, les inégalités. Je sais la colère et la rage. Je sais les injustices. Je sais les nuits à veiller, le corps abimé et la fatigue qui colle au coeur.
Je découvre ton rire qui panse et console de tout. Je me découvre animale, forte et instinctive. Je me découvre mère.

Mon amour, mon enfant, tu as neuf mois, presque dix ; on célèbre les mères aujourd’hui. Je sais ma chance d’être maman, d’être ta maman.
Mon amour, mon trésor, je ferai tout pour que tu continues à être aussi vivant et curieux. Pour que tu aies une vie qui enchante. Une vie joyeuse, libre, passionnée et audacieuse.

Je t’aime
Dix mois. Dix mois de joie, de tendresse, de câl Dix mois. 
Dix mois de joie, de tendresse, de câlins. D’amour qui grimpe, qui grimpe, qui grimpe. Et qui fait des bisous. Dix mois d’amour qui se glisse qui éclate partout. Dans les nuits hachurées. Dans chacun de mes silences, de mes doutes. Dans mes colères. Dans cette culpabilité qui collent au corps, au coeur jusqu'aux cils parfois. 

Dix mois à perdre toute notion de temps, de priorités, de la vie d’avant toi. 

Dix mois que tu grandis si vite si vite mon trésor. Dix mois et tu étais encore au creux de moi, et te voilà déjà à gambader partout. A dire mama, à te dandiner quand on met de la musique, à rire aux éclats quand on danse. 

On nous avait pourtant prévenu. Tout passe si vite - tout. On nous avait mis en garde. Profitez, profitez. 

Alors, je passe le plus de temps possible a tes côtés. Je t’observe grandir. Je sais que demain ton enfance et les nuits sans fin seront déjà loin. Je sais combien ces moments sont précieux et éphémères. 

Je savoure. Je te dévore. Je me blottis contre toi. Ta peau douce contre la mienne fatiguée. Tes petites mains sur mon visage. On joue. Je te cajole, aime, savoure. Je t’écris pour me souvenir. Pour conserver une trace, pour te raconter, pour palier ma mémoire défaillante. Je t'écris pour que tu saches, quand tu seras grand, la vie douce quand tu te blottissais contre moi pour un chagrin, pour un câlin, pour un rien.

Tu es ma plus belle découverte, ma plus vertigineuse aventure. Mon plus grand défi. 

Tu es mon refuge, mon rempart contre les injustices, la colère et ce monde qui ne tourne pas rond. Ce rempart bouleversant qui me pousse, chaque jour, à dépasser mes limites et à redéfinir mes frontières. 

Dix mois, dis-moi que cette vie, à tes côtés, sera toujours aussi remarquable.
Mon amour, mon trésor ; je savoure chaque instant Mon amour, mon trésor ; je savoure chaque instant avant : avant toi, avant toi et ton coeur qui bat contre le mien. Avant ton regard si neuf et si pur sur le monde. Avant ton odeur et ta peau contre la mienne.

Avant toi, et notre rencontre.

Neuf mois que l’on s’apprend, qu’on grandit et se découvre ensemble. Neuf mois que tu me colles au coeur et au corps.
Neuf mois à ne penser qu’à toi. A vivre pour toi.
Neuf mois à te veiller. 

On ne s’est jamais vu et nous ne faisons qu’un.

Dans ma tête, dès le réveil, j’énumère les dernières fois sans toi. Le dernier coucher de soleil, le dernier voyage, la dernière brasse dans la piscine. Le dernier restaurant avec ton papa. Le dernier livre lu dans le silence précieux de la nuit.

Le dernier café, le matin, sur la place ensoleillée à côté de l’appartement. Il fait si doux, le soleil n’est pas encore fort. La place est calme. Le temps semble s’étirer. Je prends mon moleskine et je t’écris. Je savoure ce moment précieux. 

Je t’écris pour que tu saches combien tu es désiré, attendu, aimé avant même ton premier souffle. Je t’écris, mon amour, pour que tu n’en doutes jamais.

Tu n’es pas vraiment là et, tu sais, on ne parle que de toi. Je ne pense qu’à toi. Tu es ma plus belle obsession.

Je marche, je gambade. On me dit d’arrêter de courir. Mais moi, tu sais, j’ai l’impression, à chaque pas, de me rapprocher un peu plus de toi. De notre rencontre. 

Je prépare ton arrivée. Je me prépare. Je nous prépare. Je pense à mon corps devenu ta maison et à ma peau devenue frontière.

J’achète des doudous, des layettes, des langes. Je fais un pas de côté. Je suis sortie du monde. Je m’offre une part de lenteur et de poésie. Je tisse un nid confortable, hors du tumulte de la ville, pour l’été. 

J’écoute les gens parier sur la date de ta venue au monde, sur ton sexe, sur ton prénom. Ils disent que tu seras lion, que tu. Je m’absente de la conversation. Je pose ma main sur mon ventre et je t’imagine de l’autre côté.
Alors, je ferme les yeux et je te murmure des mots doux. Je sais que tu sais déjà tout. 1/2
Le dernier voyage avant celui qui nous amènera j Le dernier voyage 
avant celui qui nous amènera jusqu’à toi
Le dernier voyage avant celui qui nous amènera j Le dernier voyage 
avant celui qui nous amènera jusqu’à toi

© 2025 Vie de Miettes

Sauf mention contraire, l'ensemble des textes et visuels présents sur ce site sont la propriété exclusive de leur auteur. Merci de ne pas les copier, reproduire ou redistribuer sous quelque forme que ce soit, sans une autorisation écrite de l'auteur.

 

Chargement des commentaires…