Tout d’abord, je tenais à vous souhaiter une merveilleuse et créative année. Je vous souhaite de l’amour, du temps pour ceux qui comptent et des belles surprises. Je vous souhaite des rencontres qui serrent le coeur, des fous rires et d’être fier de vous. Voilà, je crois que c’est l’essentiel.
J’ai hâte de voir ce que cette nouvelle année nous apportera. Je sais déjà qu’elle sera, comme chaque année, belle et surprenante. Souvent, en début d’année, je propose des kits pour s’organiser et prendre des jolies résolutions, pour prendre un peu de hauteur et dessiner son année rêvée-imaginée-parfaite. C’est une jolie façon de s’organiser en douceur, de visualiser la façon dont on aimerait que l’année se déroule.
Cette année, j’ai imaginé un joli kit, pour s’organiser pour les enfants, et plus globalement en famille. Je dis pour s’organiser, mais le kit permettra également de se souvenir des événements marquants de l’année et de noter les progrès et les souvenirs communs. C’est une façon, enfin, de passer du temps en famille et de réfléchir à la façon la plus douce de vivre ensemble.
Vous pourrez utiliser ce kit familial à imprimer sur plusieurs années consécutives et le conserver à l’image d’un album de souvenirs.
Ce kit d’organisation familial à imprimer est la suite de ce premier kit de rentrée pour les enfants. Vous retrouverez le même univers graphique. Vos commentaires et vos retours sur ce premier kit pour enfants m’ont beaucoup aidée pour le réaliser et comprendre un peu mieux vos besoins.
Glissez-moi un petit mot avec les idées de création qui pourraient être utiles pour vos enfants et vous si vous avez un peu de temps et quelques pistes. Comme je n’ai pas d’enfants, je ne pense pas toujours à tout et je peux passer à coté de certaines choses évidentes ou être parfois aussi maladroite.
Alors, je prends toutes vos remarques, vos conseils et vos idées lumineuses. Je crois que c’est d’ailleurs ce que j’aime le plus quand je partage des créations, c’est ce travail et cette dynamique commune qui se crée entre vous et moi (et puis, vos retours et vos photographies aussi quand vous les utilisez qui font battre mon cœur à chaque fois un peu plus fort !).
Alors, merci, merci.
Ce kit familial à imprimer contient :
Des feuilles 100 jours pour (conquérir le monde !). Il suffit de choisir un thème (un dessin par jour, je range ma chambre chaque jour, Papa ou Maman me racontent une histoire chaque soir, se raconter notre bonheur quotidien par jour au moment du repas, etc.) et de cocher jour après jour un petit rond une fois que c’est fait. Cela permet de visualiser ses progrès de manière ludique.
Trois fiches pour faire le bilan d’hier, d’aujourd’hui et de demain en dix points : cette année, j’ai appris, j’apprends et j’apprendrai. Je me suis dit que cela permettrait d’aider l’enfant à se positionner dans le temps aussi (on peut afficher les trois feuilles au mur accompagnées d’une poutre du temps ou se baser sur celle-ci pour remplir les fiches.
Un calendrier annuel pour noter les anniversaires, les vacances, les mariages et les jolis événements.
Un tableau hebdomadaire d’organisation pour noter sur la gauche la liste des choses à faire (mettre la table, se laver les dents, faire ses devoirs, etc.) , il suffit ensuite de mettre une gommette ou une croix quand c’est fait sur le jour correspondant. Si vous décidez de partager le tableau pour une organisation familiale, vous pouvez utiliser une gommette de couleur différente pour chaque personne de la famille par exemple.
Un tableau annuel d’organisation pour s’organiser pour les choses qui ne demandent pas une vérification quotidien (donner l’argent de poche, laver la voiture, etc.)
Si vous voulez le compléter par un semainier, un organisateur de repas ou encore un organisateur mensuel ou de routine , vous pouvez regarder du coté sur la première partie du kit familial à imprimer.
J’espère que ce kit familial à imprimer vous sera utile et rendra votre organisation un peu plus colorée, joyeuse et douce.
Chaque année, à Noël, j’ai à nouveau cinq ans et des étoiles plein les yeux. Je crois qu’il y a peu de choses qui me rendent aussi heureuse que de préparer le sapin et d’imaginer les cadeaux que je pourrais offrir.
J’essaie toujours, et le plus possible, de fabriquer des choses à la main. Décembre est un mois créatif. Penser à l’autre, créer, préparer un bon repas, faire le sapin, allumer des bougies et mettre de la musique de Noël. Et puis, offrir et voir les personnes que l’on aime sourire de l’attention et du moment partagé : c’est quand même drôlement magique Noël, non ?
Pour cette création, j’ai imaginé des petites licornes de Noël à imprimer, découper et accrocher à votre sapin (ou ailleurs !). Vous pouvez aussi les découper et les accrocher à un paquet cadeau.
J’ai adoré dessiner ces petites licornes et j’espère beaucoup qu’elles vous plairont aussi (et que vous les adopterez). Elles sont gentilles, douces, et apportent, c’est promis, beaucoup d’amour.
D’ailleurs, si elles vous plaisent, il y a un livre rempli de licornes – et de sourire – qui devraient voir le jour au printemps. J’écris ça comme si ne rien était, mais je suis tellement contente de voir mes licornes prendre vie sur un joli livre et aussi bien entourées.
Pour les licornes de Noël, je vous conseille de les imprimer sur du papier épais et en recto-verso afin d’éviter des décorations toutes planches sur le verso. Vous verrez, j’ai mis des zones de couleurs sur le recto.
Cela peut être une chouette activité à faire avec des enfants ou pour décorer un bureau qui n’aurait pas encore succombé à la magie de Noël.
Il y a une semaine, je prenais un vol pour Bruxelles.
La veille, je m’étais couchée bien trop tard sans avoir eu ni le temps ni vraiment la force de préparer mon sac et de déposer Holly chez mes parents. J’avais passé la journée à courir. Pour des rendez-vous avec des clients, pour des petites choses à boucler, pour aussi une jolie séance photo avec Emilie et Bastien autour d’un chocolat chaud – oh, d’ailleurs, c’est en ligne sur Tapage par ici. Pour peut-être aussi éviter de trop y penser.
Alors, un peu après minuit et en rentrant chez moi, je m’étais glissée sous la couette et j’avais programmé mon réveil pour dans trois heures et onze minutes. Je m’en souviens parce qu’avec la fatigue et mes petits yeux qui s’endormaient déjà, je n’arrivais pas à mettre le réveil et j’avais mis le minuteur. Cela m’avait fait sourire : je m’offrais ni vu ni connu une poignée de minutes supplémentaire.
Un dernier dodo collé-serré contre Holly, trois heures et onze minutes, et bonjour Bruges, ses décorations de Noël et ses canaux illuminés. C’était un peu moins de neuf heures du matin quand j’atterrissais à Bruxelles.
Il faisait jour, il faisait Noël.
Cela faisait des mois que j’attendais ce week-end-là. Des mois que j’imaginais Bruges, son atmosphère romantique et son marché de Noël.
C’était la deuxième fois que j’allais à Bruges et j’en conservais un souvenir d’un dimanche de juillet pluvieux, d’un week-end avant un orage d’été qui nous avait alors beaucoup bousculé. Je croisais les doigts pour un ciel bleu et un soleil d’hiver. Je croisais les doigts pour que la féérie de Noël me glisse à nouveau des étoiles dans les yeux.
C’était, je crois, une façon peut-être maladroite de me réconcilier avec ces souvenirs-là. D’aller de l’avant, d’apprivoiser Bruges – et, plus largement, la Belgique – sans ces images qui me collent parfois encore au corps.
Je sais bien comme la découverte d’une ville – ou, plus largement, la rencontre avec une personne – est liée aux émotions qui nous animent ce jour-là. Comme le premier regard est essentiel et souvent difficile à dépasser.
Je voulais réussir ce deuxième rendez-vous avec Bruges. Je voulais continuer à me laisser surprendre. Je voulais grandir. Quand j’ai reçu le mail de Sophie début septembre pour me proposer de découvrir Bruges, j’ai répondu un immense oui. Et puis, je l’ai embêtée pour les dates. Je voulais attendre. Je voulais voir Bruges sous ses illuminations de Noël. Je voulais que Bruges m’illumine à sa façon.
Alors, on a programmé ce long week-end pour le premier de décembre. Et de douze septembre à ce premier décembre, j’ai compté les semaines.
De l’aéroport de Bruxelles, j’ai sauté dans le premier train pour Bruges. Pendant cinquante-cinq minutes, j’ai observé les paysages blancs défiler sous mes yeux. On aurait dit la Laponie, on aurait dit le Nord. C’était beau.
A mesure que l’on se rapprochait de Bruges, les paysages devenaient plus verts, plus lumineux. Je suis arrivée un peu avant midi. Le ciel était bleu. Il faisait beau et froid. J’ai marché, le nez en l’air, jusqu’à la maison d’hôtes. Lorsque j’ai poussé la porte et que j’ai vu la cheminée immense au milieu du salon, le parquet ancien, le sapin géant qui sentait Noël ; je savais déjà que cela ne pourrait être qu’un beau week-end.
Alors, et sous les précieux conseils d’Anke, je suis partie à la découverte de vieille ville et de ses canaux. J’ai ouvert les yeux. J’ai laissé la carte de la ville à l’hôtel. J’ai marché, beaucoup. J’ai pris des photographies. J’ai tremblé. J’ai senti mes joues rougir par le froid. J’ai adopté un bonnet tricoté avec un gros pompom qui le faisait sourire à chaque fois que je tournais la tête un peu trop vite. J’ai arrêté, doucement, de trembler. J’ai ralenti. Je me suis enthousiasmée de l’architecture de la ville et de sa conservation.
Sur les canaux, j’ai fait du bateau et j’ai montré du doigts les bâtiments anciens. J’ai observé les couleurs du ciel et les guirlandes qui s’illuminaient les unes après les autres. J’ai bu des chocolats chauds à l’intérieur de cafés bien trop douillets. Je suis allée au marché de Noël. J’ai observé la valse des patineurs sur la glace. C’était délicat et poétique.
Un soir, j’ai diné au coin de la cheminée et j’ai passé le repas à m’enthousiasmer de la beauté et de la force du feu. Le matin, j’ai pris le temps, un bain et de la douceur pour les jours à venir. J’ai déjeuné et j’ai lu dans le salon de la maison d’hôtes. Il y avait des chants de Noël en fond. J’avais le meilleur des chocolats chauds entre les mains et l’impression d’être dans un décor de film de Noël. A ce moment-là, j’aurais voulu pouvoir étirer le temps.
Plusieurs fois, j’ai répété que c’était beau, que c’était une ville pour les amoureux, que c’était une ville où on ne pouvait définitivement qu’aimer et être aimé. Que Bruges était une ville de conte de Noël, une ville qui déborde de féerie et qui fait, sans vraiment s’en rendre compte, grandir. Alors, j’ai oublié cette première rencontre ratée et j’ai rallumé les étoiles.
Lundi soir, je suis partie. J’ai marché vers la gare. J’ai raté mon train et j’ai conservé, malgré tout, un sourire apaisé-glacé-illuminé sur les lèvres. Je crois que je ne voulais pas vraiment partir et je voulais étirer encore un peu ces instants-là. Alors, j’ai murmuré, répété, que je voudrais bien y revenir au printemps quelques jours, ou pourquoi pas quelques semaines, que l’on se sentait bien ici, que c’était apaisant et que la beauté était partout. Qu’on ne pourrait qu’y être heureux.
Allez, on repart, dis ?
Petit guide pour un week-end à Bruges
Vous êtes plusieurs à m’avoir demandé des jolies adresses et quelques conseils pour passer un week-end à Bruges, les voici !
Oubliez la carte, et marchez, levez les yeux ! Il est aussi possible de louer des vélos. J’avais d’ailleurs prévu de louer un vélo en arrivant à Bruges. Et puis, en voyant les petites ruelles pavées, et avec le froid et mon appareil photo, je me suis dit que je serai plus à l’aise à pieds à la vue des distance. Dans tous les cas, Bruges est une petite ville où vous pourrez tout faire à pieds et/où à vélo sans vous perdre.
Pour dormir, je vous conseillerai (avec plein d’étoiles dans les yeux !) la jolie maison d’hôtes Filemon et Baucis où j’ai dormi. Anke est adorable et sa maison est son image : douce, bienveillante et chaleureuse. Et le petit-déjeuner est bien trop parfait !
Pour diner, j’ai adoré Komtuveu pour sa cheminée et la cuisine raffinée et originale. Tout est servi dans des bols. Je souris parce que je vous mets en ligne le site pour les images, je ne parle pas un mot de néerlandais, et donc, si vous êtes comme moi, il faudra juste regarder les images.
J’ai travaillé à deux reprises chez De Republiek. C’est grand, joli et agréable ! Quand je cherche un lieu pour sortir mon ordinateur et travailler, je cherche toujours un endroit assez grand où je n’aurais pas l’impression de déranger en sortant mon ordinateur et en prenant mon temps. De Republiek m’a semblé parfait ! On peut aussi y déjeuner et y diner.
J’ai déjeuné chez De Plaats qui propose une cuisine végétarienne et équilibrée. Je vous conseille aussi Blackbird que je n’ai pas pu testé – c’était fermé quand j’y suis allée et l’adresse m’a été conseillé par plusieurs personnes. Et la dernière adresse, Books and Brunch. Bon, d’accord, j’ai poussé la porte pour les livres avant de regarder la carte, mais promis, c’est bon !
Faire un tour dans un petit bateau touristique. Alors, oui, c’est touristique, oui, oui, oui, mais une fois que l’on est dans la bateau, c’est promis, c’est oublié et c’est beau !
Aller au lac d’amour, Minnewater, avec son amoureux, se serrer très très fort dans les bras et faire, ensemble, un voeux. Il paraitrait que tous les amoureux qui font un voeux sur le pont du parc seront éternellement amoureux. Profitez-en pour visiter, main dans la main, les parcs de Bruges et observer les cygnes.
Gravir, si vous avez la force et s’il fait beau, les 366 marches du Beffroi et observer la vue sur la ville.
Boire un (des !) chocolat(s) chaud(s) dans un salon de thé en observant les illuminations de Noël.
Et si vous êtes pour les fêtes, bien sûr, bien sûr, flâner au marché de Noël de la ville avec un verre de vin chaud. Vous pouvez faire un tour de patinoire sur la grande place.
Merci mille fois à l’office du tourisme de Bruges, aux secrets de Bruges, et à Sophie et Loes.
Merci mille fois aussi à vous qui me lisez et, qui me glissez bien trop de sourires, à chaque fois que je lis vos retours, votre enthousiasme, vos conseils et vos réactions.
Cette phrase est sûrement la phrase que j’ai le plus écrite sur ce blog, et aussi celle que je pense le plus quand je pense à tout ça : je serre ma chance, bien fort.
J’aime. Créer. Réserver un vol pour un pays, encore, inconnu. Écrire. Imaginer. Photographier. Observer le jour qui se lève et sa lumière bleutée.
L’instant où l’avion décolle. Et puis, la vue par le hublot. La mélodie d’un piano, la beauté d’une rencontre, la douceur d’une pluie d’été. Le bruit de pas sur le parquet. Le silence. La justesse d’un roman.
Je crois en la beauté de la vie. Je crois en l’amour. Je crois en la douceur. Je crois en l'humain. Je crois que les rêves sont faits pour être réalisés.